JE NE SAIS POURQUOI personne, jamais, n'évoque les présents de la solitude
elle n'est malheur qu'entre les quatre murs de ciment
d'un logis des villes
dans mon jardin, elle est fête continuelle
parlant de son épouse qui est décédée :
*je ne puis oublier la lumière de cette confiance totale
ma mzin cherche dans l'ombre celle de Cecilia, douce, chaude,abandonnée comme un petit animal en quête de caresse.
Pour un moment, nous sommes à l'unissons
Demain n'existe pas
les dieux qui nous envoient une goutte de bonheur et assez de sagesse pour ne demander rien de plus p 37
je déteste la condescendance attendrie que tant de gens affectent pour ce qu'ils appellent le "troisième age" euphémisme horripilant.
ils les traitent comme des marmots juste sortis des langes
qu'il faut soigner, promener, distraire, infortunés retraités
allons ! notre escapade est normale, aussi normale que le permet un compoagnonnage comme le notre, quasiment contre nature.
Je sais qu'il faudra en payer le prix
un outil simple, banal, bon marché, suffisait pour qu'un vieux paysan put discipliner les elans de la nature.
l'amabilité de commande masquait fort mal les réticences.
Dans cette auberge campagnarde, on m'avait, je le sentais, remisé comme un accessoire encombrant
derrière chaque feuille jaunissante était tapi le futur bourgeon ; la présence lumineuse de Cecilia s 'accordait avec cette perpétuelle espérance.
je regarde à gauche et je vois une allée sablée
je regarde à droite et que vois-je ?
une autre allée sablée toute pareille
son ennuyeuse soeur jumelle
mais n'y a t-il pas de beauté dans la symétrie ?
balivernes ! dans la symétrie où est la surprise ?
où est le revissement ?
j'ai certainement passé l'âge de m'approprier une étudiante.
nettement plus jeune que mon fils ; c'est presque un affront
(que chacun choisisse sa vie ! Charlottelit)