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Critique de Myriam3


Après Cheyenne en automne, Willy Vlautin s'attache à nouveau au parcours d'un jeune orphelin américain, cette fois-ci par le personnage d'Horace, en partie de sang amérindien et abandonné par ses parents. Après avoir passé son adolescence auprès des Reese, un couple âgé qui lui ont donné l'amour dont il avait toujours été privé, Horace veut se lancer dans une carrière de boxeur professionnel et quitte seul le ranch pour Tucson, laissant derrière lui Eldon et Louise, tristes de le voir partir, seuls face à la vieillesse.
La boxe est pour Horace - qui se renomme Hector - sa seule planche de salut, l'unique occasion, selon lui, de se faire aimer, respecter et reconnaître et pour cela il troque son identité contre celle d'un Mexicain, pensant dans sa naïveté que les Mexicains sont les meilleurs boxeurs.
Vlautin a une écriture très cinématographique, plus visuelle qu'attachée à la psychologie des personnages, mais par le biais d'un récit linéaire qui se veut volontairement monotone, suivant les protagonistes au jour le jour, transparaît petit-à-petit le sentiment de solitude des personnages et une certaine mélancolie toutes les deux déjà très présentes dans Cheyenne en Automne.
J'ai trouvé la narration, au début, un peu trop simple, lassante parfois, mais elle s'emballe peu à peu pour finir en climax et laisser un goût de tristesse et de gâchis face à la fragilité de ce garçon en mal de confiance.
Encore un beau roman de cet auteur, pour ma part.
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