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EAN : 9782226401984
304 pages
Albin Michel (03/02/2021)
3.87/5   56 notes
Résumé :
A vingt et un ans, Horace Hopper ne connaît du monde et de la vie que le ranch du Nevada où il travaille pour les Reese, un couple âgé devenu une famille de substitution pour lui. Abandonné très tôt par ses parents, il se sent écartelé entre ses origines indiennes et blanches.

Secrètement passionné de boxe, Horace se rêve en champion, sous le nom d'Hector Hidalgo, puisque tout le monde le prend pour un Mexicain...

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Critiques, Analyses et Avis (35) Voir plus Ajouter une critique
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On se dit que cette histoire a été maintes fois racontée : celle d'un innocent corrompu par l'expérience de la vie, d'un jeune homme au coeur de verre enfermé dans une guerre civile intérieure. Et pourtant, on se laisse embarquer dans celle racontée par Willy Vlautin . Devenir quelqu'un a la limpidité évidente des chansons de Neil Young ou de certains films de Clint Eastwood ( Millions dollars baby notamment ).

A première vue, l'écriture semble trop simple avec ses phrases nettes qui créent des images claires, parfois surdétaillées sur un quotidien ordinaire voire trivial. Très terre à terre, qui plus est porté par un récit traditionnel qui ne cherche pas à séduire par une extraversion avant-gardiste. Et puis le charme opère. En toute simplicité donc, avec une empathie incroyable pour les personnages, tous des sans éclat, des invisibles, des qui travaillent dur, des qui vivent dur. Impossible de ne pas s'attacher à Horace, jeune métis ( mi indien paiute, mi irlandais ) qui cherche désespérément à échapper à un sentiment étouffant d'échec, rongé par l'abandon de ses parents, plein de honte et de dégoût pour ce qu'il est. Il veut devenir boxeur et faire carrière au Mexique. Mais son rêve américain est exténuant car il doit renoncer au confort et à la sécurité de son emploi de rancher, à la liberté du plein air et à l'amour de ses quasi parents adoptifs.

Tout est tragédie des petites choses dans ce roman, tout est mélodramatique en sourdine, Willy Vlautin avance en douceur pour décrire avec subtilité les tourments d'Horace, ses combats de boxe n'étant que le reflet de sa vie : pas forcément doué mais il sait encaisser. Rapidement, le regard se porte au-delà d'Horace, vers M.Reesse, le vieux rancher père adoptif. C'est lui le personnage clef. Celui qui crée le passage à l'acte d'Horace : s'il n'est pas champion, il ne pourra accepter l'amour des Reese, ne sachant accepter l'amour qui est déjà là ne se sentant pas digne d'être aimé ainsi. M.Reese est aussi le catalyseur, celui qui montre comment les êtres humains en viennent à s'appuyer les uns sur les autres, incarnant l'espoir, l'entraide, la compassion, lorsqu'Horace sombre dans la solitude désespérante. M.Reese est un superbe personnage à l'humanisme magnifique.

On n'est pas très loin d'un conte philosophique très incarné et bourré de sensibilité, empreint d'un idéalisme optimiste, sur une ligne de crête qui pourrait faire aussi basculer le roman vers quelque chose de mièvre, de gentillet. Ce n'était peut-être pas loin, mais ce n'est pas le cas car Willy Vlautin a construit intelligemment son roman, l'air de rien, avec une fluidité invisible. Jusqu'aux dernières pages, superbes. Jusqu'à la dernière phrase, terrible. Je ne l'avais pas vu arriver, cette dernière phrase. Elle offre un tout autre éclairage au roman. Elle m'a bouleversée aux larmes et résonne aussi bien avec le titre originel ( Don't skip me out / Ne me laisse pas tomber ) qu'avec le titre français, en miroir.
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« Devenir quelqu'un », roman linéaire au style sec et sans fioritures, nous narre les pérégrinations de son héros Horace Hoover qui tente de devenir boxeur professionnel. L'emploi d'un schéma narratif classique est rafraîchissant. Willy Vlautin n'est pas un adepte des allers-retours temporels, des digressions pseudo-philosophiques, ni de la multiplication des points de vue. Il nous raconte une histoire « à l'ancienne », celle d'un jeune homme de vingt-et-un ans, moitié indien païute, moitié irlandais qui quitte le ranch où l'a accueilli quelques années plus tôt le couple Reese pour confronter son rêve à la réalité.

Fasciné par les boxeurs mexicains et fan de heavy-metal, Horace a été abandonné très jeune par sa famille et mène une existence austère de rancher au coeur du Nevada, auprès du couple vieillissant qui l'a accueilli jeune adolescent. le jeune homme au physique léger et fin trahissant ses origines païutes est devenu au fil des années l'enfant adoptif d'Eldon et Louise. Si ces derniers lui ont offert un foyer ainsi que la possibilité de finir ses études, il s'est rendu avec le temps indispensable au fonctionnement du ranch.

Mal à l'aise avec ses origines indiennes, Horace tente sans succès d'apprendre l'espagnol, s'invente un double mexicain « Hector Hidalgo », court ses six kilomètres quotidiens, fait des centaines de pompes et d'abdos, et réalise que pour « devenir quelqu'un », il lui faut quitter le Nevada et prendre la route du sud qui mène à une obscure salle de boxe de Tucson.

Willy Vlautin revisite avec une simplicité presque déconcertante le roman d'initiation, et nous emmène sur les traces du jeune homme qui quitte l'harmonie de la vie rustique de rancher pour plonger dans les méandres d'un monde de managers véreux, d'entraîneurs alcooliques, de salles hostiles et d'adversaires plus expérimentés qui frappent à la vitesse de l'éclair. Les scènes de combat sont stupéfiantes : en dépit d'une technique que l'on devine un peu frustre, Horace se révèle un redoutable encaisseur doté d'un punch dévastateur, et va toucher du doigt son rêve de boxer en professionnel.

Malgré un sentiment de déjà-vu, le livre se dévore tant le lecteur s'attache progressivement à son héros en quête d'identité qui fait face avec un courage étonnant à l'adversité, et incarne à la perfection une forme d'innocence prise au piège d'un monde pourri jusqu'à la moelle. L'autre personnage clé du roman est un vieil homme attachant qui souffre de terribles spasmes dorsaux : Eldon Reese aime Horace comme un fils, réalise qu'il n'est plus en état de tenir le ranch sans son aide, et comprend surtout que ce dernier risque de se perdre dans sa quête de gloire pugilistique.

« Devenir quelqu'un » est un roman comme on n'en fait plus, le récit d'un jeune homme au coeur pur dont le véritable combat est celui qu'il mène contre ses démons intérieurs. Horace ne comprend pas pourquoi ses parents l'ont abandonné si jeune, a honte de ses origines indiennes, ne se juge pas digne de l'amour que lui portent les Reese, et cherche à travers la boxe une manière de sortir la tête haute du tourbillon de haine de soi qui menace de l'emporter.

La fin de ce très beau roman éclaire le récit d'une lumière glacée et lui donne rétrospectivement une forme de supplément d'âme. Tout en pudeur et en retenue, Willy Vlautin utilise l'immersion de son héros dans les eaux troubles du monde de la boxe pour nous conter avec maestria la plongée d'une âme intègre au coeur des ténèbres.
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Je remercie chaleureusement les Éditions Albin-Michel et sa collection « Terres d'Amérique » pour cette lecture et leur confiance !

Avec « Devenir quelqu'un » Willy Vlautin signe son cinquième roman, tous paru chez Albin-Michel dans la collection « Terre d'Amérique« . Et quel roman ! J'ai lu peu de livres aussi beaux sur la boxe et sur tout ce qui gravite autour de ce sport. L'envers du décor de la boxe. Horace Hopper le note dès son réveil, dans un vieux cahier qui lui sert de journal : « Je veux devenir quelqu'un ». C'est son obsession, le but qu'il s'est fixé dans la vie, sa vie. Horace a vingt et un ans, il mesure un mètre soixante dix et pèse cinquante sept kilos. Il a des origines irlandaises et indien paiute. Il est écartelé entre ces deux cultures blanche et indienne. Il s'est fait tatouer le biceps gauche avec les inscriptions suivantes : « Slayer » (tueur) écrit à l'encre rouge, « Hell Await » (l'Enfer attend » à l'encre noire et un crâne cornu, couleur charbon aux yeux écarlates. Car Horace est passionné de boxe et ne rêve que de devenir champion de ce sport. Il souhaite même devenir Mexicain parce que ceux sont, selon lui, les meilleurs boxeurs, les plus courageux. Son short de boxeur porte l'inscription « Hidalgo » avec une petite mitraillette de chaque côté du nom. Horace a été abandonné par ses parents qui ne s'en sont jamais occupé après leur divorce. Il vit dans un ranch du Nevada avec Mr et Mrs Reese, un couple âgé et sa famille de coeur. le départ prochain d'Horace angoisse Mr et Mrs Reese. Ils le considèrent comme leur fils. On ressent beaucoup d'amour de la part d'Eldon et de Louise pour Horace. Ce dernier a permis de sauver Mrs Reese de la dépression dont elle souffrait lorsque ses enfants ont quitté le ranch pour vivre leur vie. Pour le dissuader de partir, Eldon propose même à Horace de reprendre le ranch où ils élèvent des moutons, du bétail avec leurs chevaux, et leurs chiens. C'est une grande preuve de confiance et d'amour. Mais dans la tête d'Horace, tout est clair, il sera champion de boxe. Son sang irlandais et indien lui fait honte et il souhaite s'inventer une nouvelle vie. Est-ce un mirage comme ce que l'on vit lorsque dans sa jeune vie tout est encore possible ? Eldon craint qu'il ne connaisse le même sort que lors de son premier combat au tournoi de Golden Gloves du Nevada à Las Vegas. Horace avait été défait. Ce souvenir hante le jeune homme. Horace paniquait quand il était sous pression. Mais il était décidé et Horace partit donc à Tucson en Arizona. Là-bas, il connaît la solitude des grandes métropoles. Il trouve un travail, il s'entraîne dur et s'invente un nom mexicain : il se fait appeler « Hector Hidalgo » et il fait appel à un entraîneur, Ruiz. Il remporte son premier combat et le tournoi mais il a toujours le trac et sa nervosité est palpable. Willy Vlautin dresse les portraits des rencontres que fait Horace ou « Hector Hidalgo ». Beaucoup de tendresse, d'humanité, d'émotions dans ce roman puissamment évocateur du monde de la boxe. Horace a un grand coeur. Il rencontre des paumés de la société américaine, descend dans des hôtels miteux avant les combats. Il gagne mais encaisse beaucoup trop de coups. Willy Vlautin alterne entre des chapitres sur la vie au ranch et d'autres sur le parcours de boxeur d'Horace. Ce dernier fait des combats au Mexique et découvre la misère des quartiers chauds. Il y a aussi beaucoup de tendresse et d'amour entre Eldon et Louise au ranch. Horace leur manque. Ce dernier a du courage et l'inconscience de son âge. Une histoire criante de vérité, sensible et déchirante comme un cri dans la nuit, celui d'un appel à l'aide. On achève « Devenir quelqu'un », la gorge nouée avec le sentiment d'avoir vécu une expérience de lecture inoubliable. le style d'écriture est remarquable. C'est sombre et dans un même temps c'est la vie telle qu'elle est, avec ses aspérités, sa beauté et ses ravins où l'on s'effondre pour ne plus se relever. « Devenir quelqu'un » de Willy Vlautin est mon coup de coeur absolu de ce début d'année. D'une beauté cinématographique que ne renierait pas un certain Clint Eastwood. Publié chez Albin-Michel dans la très belle collection « Terres d'Amérique ». « Devenir quelqu'un » de Willy Vlautin c'est le roman à ne pas manquer en cette rentrée littéraire.
Lien : https://thedude524.com/2021/..
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Voilà un livre qui m'a réellement touchée et qui restera quelque temps encore dans mon esprit. Pourtant, ce n'était pas forcément une mission facile car je suis dans une période où j'enchaîne les bouquins de littérature noire. Je ne sais pas si c'est la saison qui veut ça ou un découragement sans fond quant à une reprise future de notre vie normale mais j'ai absolument besoin de me déconnecter quand je rentre chez moi le soir après le boulot.

Pourtant, aux premiers abords, sa quatrième de couverture m'avait bien attirée. Et puis chemin faisant dans mes thrillers, polars et romans policiers, ce n'était plus vraiment à l'ordre du jour. Néanmoins, dès les premières pages, l'auteur, Willy Vlautin, m'a fait évader, voyager aux confins de cette Amérique profonde, bien loin des strass et des paillettes de métropoles telles que New York ou Los Angeles.

C'est en compagnie de Horace Hopper que j'ai fait un bout de chemin. Horace est un jeune homme de vingt et un ans, abandonné par sa famille et qui s'est élevé seul comme homme de ferme dans un ranch du Nevada en compagnie de la famille Reese. Malgré une place importante qu'il y tient auprès de ce couple âgé, ses origines indiennes le hantent et son rêve serait de devenir boxeur professionnel.

Ce roman est une véritable quête d'identité d'une justesse implacable. C'est comme si on lisait le journal intime de l'auteur qui aurait transposé sa place dans celle de son héros, Horace. Écrit avec beaucoup de pudeur et de finesse, Willy Vlautin ne tombe jamais dans les clichés et accorde une place de choix à chacun de ses personnages.

Malgré les coups du sort, Horace Hooper est un héros idéaliste à la fois attachant et combattif, dans sa vie comme sur le ring. Ça pourrait être l'histoire vraie de tellement de jeunes qui cherchent leur place dans notre société qui les a abandonnés à leur destin. J'ai beaucoup apprécié et me suis fort attachée à ce personnage décrit avec beaucoup d'empathie et tellement d'espoirs, tout comme à ceux du couple Reese. Ce véritable western des temps modernes m'a entièrement conquise.

Au travers de ce livre « Devenir quelqu'un », Willy Vlautin a su me charmer et je ne manquerai pas de découvrir les autres livres constituant sa bibliographie avec beaucoup d'intérêt.

Je remercie les Editions Albin Michel et le groupe Picabo River Book Club pour l'envoi de ce livre.
Lien : https://www.musemaniasbooks...
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Horace Hopper est un métis indien païute et irlandais. Il se sent rejeté, il n'a aucune estime de lui, car son père l'a abandonné quand il a divorcé de sa mère pour aller fonder une famille ailleurs et sa mère l'a aussi abandonné, c'est sa grand-mère qui l'a recueilli sans jamais lui manifester d'amour. Très jeune, il va travailler dans le ranch des époux Reese, qui le considèrent comme leur fils et voudraient qu'il reprenne le ranch, car Mr Reese commence à se faire vieux et souffre du dos. Horace veut d'abord se prouver à lui-même qu'il est capable d'être quelqu'un, il veut devenir un boxeur célèbre et revenir au ranch après.
Il se construit un personnage, il sera un boxeur mexicain, car jamais un indien paiute n'est devenu célèbre comme boxeur, il essaie donc de ressembler à un mexicain, vêtements, coupe de cheveux, il se met à manger des plats mexicains, apprend l'espagnol avec des DVD, change de nom, arrête d'écouter du heavy métal....
Il part vivre à Tucson, trouve un boulot minable un logement sordide, un entraîneur alcoolique et véreux. Il souffre de la solitude, il ne connaît personne, personne ne lui parle. Il se referme sur lui-même, sa vie devient sans intérêt, répétitive , travail, entraînement, combats où il encaisse beaucoup de coups, trop, mais il a une faculté pour encaisser et se retrouve même à l'hôpital en morceaux. Il fréquente des loosers, des paumés, il se met à boire, entraîné par les autres et commence à perdre ses objectifs. Horace qui voulait se trouver, se réaliser, est en train de se perdre.
J'ai beaucoup aimé ce roman dont la fin m'a beaucoup émue. C'est un excellent roman à l'ancienne, linéaire, avec un style fluide, sans effets, sans fioritures. Un roman qui ferait un bon sujet de film pour Clint Eastwood.
Livre lu dans le cadre du partenariat Albin Michel avec le Picabo River Book Club, dans la très bonne collection terres d'Amérique.
Je remercie Léa et les éditions Albin Michel de m'avoir permis de découvrir ce roman.
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critiques presse (3)
LeJournaldeQuebec
06 avril 2021
Avec "Devenir quelqu’un", son cinquième roman, l’Américain Willy Vlautin nous offre un percutant roman d’apprentissage.
Lire la critique sur le site : LeJournaldeQuebec
LeSoir
01 mars 2021
Willy Vlautin laisse à Horace une chance de réussir sa vie. Le roman dira s’il y parvient.
Lire la critique sur le site : LeSoir
LeFigaro
11 février 2021
Dans ce cinquième roman, l’auteur raconte l’histoire d’un sans-mêlé dont le rêve américain porte des gants de cuir.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
Horace réalisait que la solitude était plus facile à vivre sur un ranch que dans une ville. Seul sur le ranch, il avait révé de la ville , de ce qu'il deviendrait quand il serait citadin. Mais une fois installé à Tucson, rien n'avait changé : il était toujours seul avec lui même.
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Mr Reese lui avait expliqué que la vie, en elle-même, est un fardeau bien cruel car nous savons que nous venons tous au monde pour mourir. Nous naissons avec un regard innocent, mais ce regard finit inéluctablement par se poser sur la douleur, la mort, la fourberie, la violence, le chagrin. Avec un peu de chance, on vit suffisamment longtemps pour voir mourir tout ce que nous chérissons. Mais, avait ajouté le vieux rancher, on peut adoucir un peu les choses en faisant preuve de respectabilité et d’honnêteté, et la vie devient alors plus supportable.
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- Combien de fois ai-je essayé de te faire comprendre que tu pouvais prendre le meilleur de tout ce qui te constitue ? Tu as certes des origines indiennes, mais tu as aussi du sang irlandais et ton être a été façonné par la petite ville du Nevada où tu as passé tant d'années. Tu es tout cela à la fois.
- Personne ne raisonne comme ça, lâcha Horace.
- C'est là que tu te trompes. Tu peux être un cow-boy et écouter du metal. Tu peux être un cow-boy et avoir les cheveux longs. Tout comme tu aurais pu être un boxeur originaire de Toponah avec du sang indien dans les veines. C'est à toi de choisir. Etre soi-même demande d'avoir du cran.
Commenter  J’apprécie          10
Hector, je t’ai vu te tétaniser à plusieurs reprises. Ca t’arrive souvent ? – Oui. Vous pouvez m’aider à surmonter ça ? – On peut essayer, répondit Ruiz en haussant les épaules, mais ce ne sera pas facile parce que c’est ancré en toi. On va quand même tenter d’y remédier. (…) Horace avait quitté la salle de sport déçu et déprimé. (…) Et s’il n’arrivait jamais à corriger ce défaut ?
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Tu peux être un cow-boy et écouter du métal. Tu peux être un cow-boy et avoir les cheveux longs. Tout comme tu aurais pu être un boxeur originaire de Tonopah avec du sang indien dans les veines. C'est à toi de choisir. Être soi-même demande d'avoir du cran.
Commenter  J’apprécie          20

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