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Critique de Romileon


William Drever est coupable. Il a assassiné trois jeunes prostituées dans des conditions atroces. Il ne fait même pas appel. C'est donc bien qu'il admet sa culpabilité, non ?
C'est du côté des proches que se tourne l'auteur. Quid de sa famille ? Sa femme Caroll révulsée non pas à l'idée de son acte mais qu'il ait pu la tromper avec de telles femmes ; ses enfants Robert et Anne, qui vont devoir porter le fardeau d'un père assassin ; sa belle-soeur, la dévouée Liz qui vit avec eux et apporte douceur et équilibre dans le foyer… Et ses parents ? Sa soeur l'anticonformiste Babs ?
Puis survient cette Ruth Linley et toutes leurs certitudes volent en éclat. Et s'il n'était pas coupable ? Pourquoi ne se défend-il pas ?
Le lecteur n'est jamais confronté au meurtrier. Ce qui intéresse l'auteur, ce sont les conséquences de ses actes avérés ou pas pour ses proches qu'il fait découvrir au lecteur à travers le prisme de la certitude puis des doutes de la culpabilité du mari, père, frère, fils. Et là, nous allons de surprise en surprise car rien ne se passe comme on pourrait l'imaginer.
Voici un roman assez surprenant compte tenu de sa date de parution initiale, années 80 (je n'ai pas réussi à trouver plus précis). Il repose entièrement sur la construction de personnages assez conformes à ce que le lecteur pouvait attendre d'entrée pour finalement se révéler bien plus complexes, différents de ce dont on nous laissait présager. Une bonne surprise !
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