Sylvia Wren est une peintre reconnue mais elle préfère vivre à l'abri du monde. Parmi les lettres de ses fans, elle trouve une missive d'une journaliste du Connecticut abordant son lourd passé au Bellflower Village, lieu de sa naissance.
Sylvia a changé de nom, s'est exilée mais aujourd'hui le passé l'a rejointe. Et elle va nous en conter la souffrance.
En 1950, dans une maison victorienne de Bellflower vivait un couple et leur six filles au prénom de fleur : Aster, Rosalind, Calla, Veronica, Iris et Zélie.
Le père est le descendant de la famille Chapel, des fabricants d'armes qui ont fait fortune pendant la guerre de Sécession.
La mère, Belinda, se dit hantée par tous les morts par arme à feu. Elle est aussi l'héritière d'une malédiction qui voue les mères à la mort lors de l'accouchement. Aussi, lorsque l'aînée, Aster, souhaite se marier avec Matthew Maybrick, elle se bat pour empêcher cette union. Iris, la plus sensible au surnaturel, suit sa mère dans ses prémonitions.
Malgré les avertissements de Belinda, que le père finit par enfermer dans un hôpital psychiatrique, les jeunes filles sont successivement attirées par le mariage.
J'ai lu ce roman dans le cadre du jury du Prix du Roman Fnac. Je ne serais pas allée naturellement vers un roman gothique plutôt destiné à un public « jeunes adultes ».
Finalement, j'ai beaucoup aimé les personnages, marquants et attachants. L'auteur a le sens de la narration et du suspense. Je regrette que le flot narratif ne mette pas suffisamment en lumière les thèmes sous-jacents sur la condition féminine et la commercialisation des armes à feu.
Mais j'ai passé un bon moment en lisant ce livre qui a aussi le mérite de nous laisser réfléchir avec une fin ouverte.
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