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4,16

sur 579 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
C'est l'heure d'aller à contre-courant ! Que de promesses sur cet ouvrage à côté duquel je suis totalement passée, m'ennuyant ferme jusqu'à me forcer pour le terminer, résistant pour ne pas l'abandonner. Maso, moi ? Rien qu'un peu. Une quinzaine de jours avec le sentiment d'un énorme gâchis de temps précieux quand d'autres livres méritaient bien plus mon attention. Ici, le féminisme se décline en une brochette de clichés bien lourds. Les 50's c'est sexy et glamour, il paraît. Et ce, même à travers une malédiction “trop gothique”. C'est cela, oui. Malédiction ne tenant qu'en une phrase très spontanée qui a fait rire et sourire mes proches : . Tout est dit. Des descriptions dans le moindre détail à n'en plus finir pour chaque mariage, rencontre, shopping etc. - journal ou pas - cela fait beaucoup de remplissage, sans oublier les incohérences vu que c'est écrit 60 ans plus tard. Personnage hypermnésique ? Tout cela pour "apprendre" que pour survivre en tant que femme, . L'amour peu importe sa forme, ses contours, et sa profondeur, c'est ok. La diabolisation, alors là pas du tout. En 2023, j'attends autre chose de récits prétendument féministes, loin des excès, loin des extrêmes, loin des métaphores lourdingues (On en parle du symbole phallique des armes ?), loin d'une propagande poussive, à diaboliser, cliché (on les aura vraiment tous eu), et qui ne chemine en aucun cas vers l'équité ou l'évolution des mentalités.

J'ai beau recadré avec l'époque, la quête d'émancipation etc., je reste convaincue qu'il y avait de quoi faire la part belle à des personnages d'envergure et marquants d'une bien meilleure façon et d'une bien plus belle écriture avec des femmes capables de se réaliser par et pour elles-mêmes - d'autres autrices savent exploiter cette époque et ses codes de manière bien plus intéressante (lessons in chemistry adaptée en série par ex, et on comprend pourquoi, je me pencherai sur le roman également). Je conseille, par ailleurs, la chaîne youtube Virago qui nous présente des portraits historiques de femmes admirables, et souvent peu connues, ayant marqué leur époque. Bref, merci mais non merci.

Lu dans le cadre du pumpkin autum challenge - l'esprit indomptable de jo march (Femme, sororité, indépendance, écrivaine...).
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Attirée par la jolie couverture, je suis allé au bout de cet ennuyeux pavé espérant sans cesse que ça s'améliore, mais en fait non.

Ce que j'en retiens de positif :
- la description de la complicité des soeurs plutôt nuancée

Ce que j'en retiens de négatif (craquement de doigts) :
- long
- répétitif- tant sur des choses importantes : les morts se suivent sans nous surprendre. Que sur des choses insignifiantes : les descriptions de leurs repas.
- misandre, j'ai jamais lu un livre qui se prétende autant comme une oeuvre féministe et qui se met en réalité au même niveau que les livres misogynes qui ont constitué les bibliothèques du 17-18-19-20eme siècle. En 2024 on mérite tous mieux que ca.
- Manque de nuance et de subtilité : les personnages masculins sont des meubles cruels, lâches, sournois, ou au mieux stupides. Aucun homme n'a grâce aux yeux du personnage principale.

Et quand au pitch original que des femmes meurts dès qu'elle sont déflorés, c'est déjà une idée pas top sur le papier mais en plus c'est mal exploité. On voit juste une grande répétition qui se veut évoquer les classiques du gothique sans jamais faire autre chose que les citer.
Une arrogante perte de temps.
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Que de déception !

Attiré par un thème mystérieux et de bonnes critiques, j'ai malheureusement refermé les voleurs d'innocence avec un arrière-gout amer mêlé d'incompréhension.

Incompréhension quant au sens de ce que j'ai lu et face au décalage avec les avis qui m'avaient convaincu de le lire.
Amertume car j'ai le sentiment d'avoir été floué par la quatrième de couverture qui est, pour moi, une totale escroquerie :

Non, la recherche de la nature de la "malédiction des soeurs Chapel" n'est pas un sujet traité par le roman. En substance, la raison des faits terribles qui s'y déroulent n'intéressent curieusement personne et restera globalement inexpliquée au-delà de "les hommes c'est mal, ça tue". Episodiquement, l'auteure essaie d'en faire une parabole de la condition féminine dans un procédé qui à mon avis est artificiel, manque cruellement d'à-propos et est pour le moins facile. le reste de la quatrième de couverture enchaine les effets marketings du même tonneau : non, la crédibilité de "Belinda, la mère a l'esprit torturé qui peut prédire leur destin" n'est pas un enjeu du roman et non, Iris "la cadette" - qui est la narratrice au passage - n'aura pas de "sombre choix à faire pour survivre à tout prix". Enfin, la tonalité "gothique" annoncée m'a laissé à l'arrivée sceptique, mais ne chipotons pas, l'inclusion de quelques psychoses fantomatisées / fantômes psychotisés peut amener éventuellement une très vague filiation avec les textes de Mary Shelley et de ses consoeurs.

Un synopsis plus honnête aurait été à mon sens : "Les six soeurs Chapel sont maudites, le principe mâle leur est fatal. Iris Chapel, cinquième membre de la sororité, a survécu. Des décennies après les faits, elle va nous raconter son histoire. Heureusement dotée d'une hypermnésie quasi inhumaine, elle nous plongera, page après page, dans le quotidien détaillé de cette famille américaine des années 50."

Car oui, la très large majorité du texte consiste en des descriptions de scènes somme toute assez banales et ce avec une minutie plutôt accessoire - comme par exemple l'énumération de la composition précise d'une série de sandwichs et de leurs garnitures ou la liste des cocktails et des boissons servies à chacun des participants à un repas. Ses kilomètres de banalités plutôt ennuyeuses contrastent d'autant avec la brièveté avec laquelle sont expédiés les moments intenses censés être le coeur de l'intrigue.

Et de mon point de vue, le tout manque de cohérence, à commencer par les motivations des personnages. Passons les états d'âmes des hommes dont on se moque royalement (de toute manière, ils sont, au mieux, débiles à manger du foin). Mais les personnages principaux y compris la narratrice, qui passent pourtant un temps fou à nous expliquer ses moindres pensées, prennent bien souvent des décisions incompréhensibles. J'imagine que l'auteure s'essaie à dresser une espèce de tragédie symbolique sensée se suffire à elle-même. "Pourquoi fait elle n'importe quoi, vous demandez vous ? Parce qu'elle est maudite, voyez-vous ! Donc ça finit mal : c'est le destin !" Soit. Encore une fois, le procédé est facile et en tout cas m'a laissé plus que perplexe.

En résumé donc, j'ai été perdu face à l'oeuvre de Sarai Walker qui, il me semble, évite paresseusement ce qui aurait dû donner corps au projet (le sens de la malédiction, les rapports homme-femme, la psychologie des soeurs, etc) pour laisser au final un empilement de platitudes peu inspirées.
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Je suis une des rares, mais je suis passée totalement à côté de l'intrigue principale. Beaucoup de répétitions, de longueurs pour pas nous apprendre grand chose à la fin. Et puis entre nous est ce obligatoirement le jour de son mariage qu'on perd sa virginité ?
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