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Citations sur La Vallée des spectres (11)

Il n’en fut ni peiné ni réjoui. Il n’était qu’un homme d’affaires pour qui, professionnellement, un mariage équivalait à un meurtre. (p270)
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Je n’ai jamais vu un homme prenant tout à coup une semblable apparence de démon !… Il me terrorisa :
– Vous vous en irez, ou je remets ces papiers à la police et vous irez en prison pour bigamie.

Je n’avais pas la force de résister à de tels arguments. Je partis donc pour l’Amérique par un bateau qui s’appelait Lucania. De New-York, je me rendis à un endroit appelé Denver où l’une des lettres qu’il m’avait remise était adressée.

J’obtins une situation que je conservai pendant un an.

On ne m’y traitait pas de servante, mais d’« aide ». Je faisais donc l’« aide » depuis treize mois lorsque je reçus une offre de place en qualité de gouvernante chez M. Bonsor. Il était veuf et avait un enfant qui ne tarda pas à mourir.

Lorsque M. Bonsor me demanda de l’épouser, je lui racontai la vérité. Il me répondit qu’un mariage de plus ou de moins ne lui faisait rien. Quant à la religion, il avait les idées très larges. (p256)
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Les hommes mauvais ont parfois beaucoup de charme pour certaines femmes sensibles. (p227)
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– Très curieux, ces gens-là, reprit-il enfin. Wilmot est un singulier personnage. Je n’ai pu l’étudier suffisamment, mais j’ai cru longtemps qu’il était gentleman-cambrioleur. Quel est le nom de ce voleur fameux ? Ruffles ? Non. Ah ! j’y suis…

Raffles !… c’est cela… Un fin renard, ce Wilmot !… Et puis, il y a Nelson. Quel type ! Il boit comme un démon. Il mettrait la mer à sec. (p14/15)
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– Au revoir, M. Scottie, dit-elle. J’aimerais vous revoir.
– Oui, je comprends, dit Scottie amèrement. Vous craignez l’opinion du monde, vous avez peur de ce qu’en diraient les gens de l’hôtel.
Mme Crafton-Bonsor minauda :
– Si vous croyez que je m’inquiète pour deux cents de l’opinion de ces gens-là ! (p226)
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Ce n’était pas qu’il fut peureux ou lâche, mais à la seule annonce de l’arrivée de Macleod, il avait pris, disait-il dans son argot, la fille de l’air. (p215)
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Deux hommes avaient été tués. Le criminel, fort probablement, devait être un certain Abraham Selim dont la vie et les habitudes étaient inconnues et dont l’identification, par conséquent, était impossible. Abraham ou X – on ne pouvait le considérer qu’impersonnellement – ne serait jamais retrouvé parce
qu’il n’avait sans doute jamais existé. (p210)
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Le titre en était :

LA FEMME DE MINUIT !

Suivait un sous-titre, en gras également, qui eut le don de faire jurer Andy et de le précipiter hors du lit.

LES RELATIONS DE MISS NELSON AVEC LA VICTIME.

Il ne lut pas immédiatement l’article mais songea à la douleur que sa lecture devrait occasionner à la jeune fille. Il en était consterné. Sa seconde pensée alla à M. Downer. Il n’avait jamais étranglé personne, mais il crut à ce moment que ce devait être une bien douce jouissance. (p151)
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– La nuit précédant le jour où vous m’avez chauffé, dit Scottie. Il devait être à peu près onze heures trente. Je ne l’ai pas vu revenir mais j’ai remarqué qu’il était suivi par un homme. Je n’ai pas eu le temps ni l’occasion d’observer ce suiveur, ce qui fait que je ne pourrais pas le reconnaître… Je devinais que Merrivan aussi avait ses petits ennuis et bien que, à cause de cette justice boiteuse, j’aie eu l’occasion de paraître plusieurs fois devant les tribunaux, je ne tenais pas du tout à y retourner comme témoin dans un flagrant délit pour un divorce. Voilà pourquoi je n’ai pas suivi le deuxième bonhomme. Suis-je parvenu à vous intéresser ? (p94/95)
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Il constata également qu’il s’agissait d’une « sale affaire ».
C’était curieux d’entendre tout le monde avoir cette même opinion et de l’exprimer de la même façon.

– Je vais donc prendre l’affaire en mains, M… hem Macleod ?
– Certainement, dit Andy, mais vous voudrez bien me notifier par écrit que je n’ai plus à m’en occuper.
L’inspecteur hésita.
– Nous pourrions peut-être travailler ensemble. J’ai demandé les instructions à la permanence qui m’a dit d’en référer au parquet.
– Nous travaillerons ensemble si je suis désigné pour le faire, répondit Andy. Attendons des instructions pour cela.
Nous pouvons toujours rechercher le meurtrier et continuer l’enquête.
– Bien, je crois que je pourrai vous aider. Que faut-il faire ?
Andy lui communiqua quelques instructions et une demi-heure plus tard le corps était enlevé. Un peu plus tard l’inspecteur revint avec les résultats obtenus.
– M. Pearson a entendu le coup de feu, qui l’a éveillé, déclare-t-il. Il est arrivé comme le sommelier découvrait le corps. Le coup a été tiré du verger qui se trouve derrière la maison de M. Merrivan.
Andy écoutait incrédule.
– Du verger ? Impossible ! Il a été tué à bout portant. Le gilet est déchiré et brûlé.
– Mais l’une des femmes l’a entendu également ; c’est celle qui a eu une attaque de nerfs. Elle est plus calme maintenant et jure avoir entendu la détonation. La fenêtre de sa chambre donne sur le verger. Elle a été éveillée par le sommelier qui descendait. (p72/73)
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