AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur Romans terrifiants (8)

La plupart des grands romantiques ont souvent débuté en écrivant eux-mêmes des romans noirs. Ainsi, Victor Hugo avec « Han d’Islande « (1823); Charles Nodier avec « Jean Sbogar » (1818); Alexandre Dumas avec « Le Château d’Epstein » (1844), « Les Mille et un fantômes » (1849), « La femme au collier de velours » (1849)
(Introduction, p. XII)
Commenter  J’apprécie          220
Manfred, prince d'Otrante, avait un fils et une fille : celle-ci, très belle jeune fille de dix-huit ans, s'appelait Mathilde. Conrad, le prince héritier, de trois ans plus jeune, était un garçon sans originalité, maladif et d'un avenir médiocre. Il n'en était pas moins l'idole de son père qui n'éprouvait pas la moindre affection pour Mathilde.
Manfred avait contracté, au nom de son fils, un mariage avec la fille du marquis de Vicence, Isabelle ; et ses tuteurs l'avaient déjà remise entre ses mains afin qu'il pût célébrer le mariage dès que le mauvais état de santé de Conrad le permettrait....
Commenter  J’apprécie          110
Léonard n'aimait d'ailleurs pas à parler des apparitions de saints ni même des miracles de premiers apôtres chrétiens, et il y avait des moments où j'étais tenté de l'accuser de douter secrètement. Je me hasardai, un jour, pour l'obliger à répondre d'une façon positive, à lui parler des contempteurs de la foi catholique et à blâmer les personnes qui, dans leur puéril orgueil, insultent du nom impie de superstition ce qui dépasse leur intelligence. Léonard me dit en souriant doucement :
- Mon fils, la superstition poussée à l'excès est de l'incroyance.

Les élixirs du diable
Commenter  J’apprécie          100
Ce qui frappa d'abord les yeux de Manfred fut un groupe de ses valets s'efforçant de soulever quelque chose qui lui apparut comme une montagne de plumes noires. Il regarda fixement sans pouvoir en croire ses yeux.
- Que faites-vous l ?, cria-t-il, courroucé. Où est mon fils ?
Une clameur lui répondit :
- Ah Monseigneur ! Le Prince ! Le Prince ! Le heaume ! Le heaume !
Bouleversé par ces lamentables exclamations, et craignant il ne savait quoi, Manfred s'avança précipitamment. Mais, quel spectacle pour les yeux d'un père, il voyait son enfant écrasé et presque enseveli sous un gigantesque heaume, cent fois plus grand qu'aucun casque jamais fait pour un être humain, et couvert d'une quantité proportionnée de plumes noires.

Le château d'Otrante
Commenter  J’apprécie          100
Ce qui frappa d'abord les yeux de Manfred fut un groupe de ses valets s'efforçant de soulever quelque chose qui lui apparut comme une montagne de plumes noires. Il regarda fixement sans pouvoir en croire ses yeux.
- Que faites-vous l ?, cria-t-il, courroucé. Où est mon fils ?
Une clameur lui répondit :
- Ah Monseigneur ! Le Prince ! Le Prince ! Le heaume ! Le heaume !
Bouleversé par ces lamentables exclamations, et craignant il ne savait quoi, Manfred s'avança précipitamment. Mais, quel spectacle pour les yeux d'un père, il voyait son enfant écrasé et presque enseveli sous un gigantesque heaume, cent fois plus grand qu'aucun casque jamais fait pour un être humain, et couvert d'une quantité proportionnée de plumes noires.

Le château d'Otrante
Commenter  J’apprécie          80
Bouleversé par ces lamentables exclamations, et craignant il ne savait quoi, Manfred s'avança précipitamment. Mais, quel spectacle pour les yeux d'un père, il voyait son enfant écrasé et presque enseveli sous un gigantesque heaume, cent fois plus grand qu'aucun casque jamais fait pour un être humain, et couvert d'une quantité proportionnée de plumes noires.

Horace Walpole, "Le château d'Otrante"
Commenter  J’apprécie          80
Des voix singulières murmurent et chuchotent à travers les arbres et le bosquet, et, montant toujours, elles semblent se transformer en chant et en éclat d'orgue. C'est le bruit qui vient du lointain.
Des hommes austères, habillés de vêtements à larges plis, se promènent silencieusement sous les berceaux du jardin, le regard pieusement tourné vers le ciel. Les statues des saints, devenues vivantes, seraient-elles descendues de leurs chapiteaux ? L'effroi mystérieux des légendes et des récits étonnants que ces lieux ont fait naître plane sur vous. On dirait que tout se passe encore sous vos yeux et l'on se plaît à le croire...
C'est dans cette disposition d’esprit qu'il faut lire l'histoire de Médard, et alors les visions étranges du moine vous sembleront quelque chose de plus que le jeu déréglé d'une imagination exaltée.

Les élixirs du diables - Préface de l'auteur
Commenter  J’apprécie          70
Des voix singulières murmurent et chuchotent à travers les arbres et le bosquet, et, montant toujours, elles semblent se transformer en chant et en éclat d'orgue. C'est le bruit qui vient du lointain.
Des hommes austères, habillés de vêtements à larges plis, se promènent silencieusement sous les berceaux du jardin, le regard pieusement tourné vers le ciel. Les statues des saints, devenues vivantes, seraient-elles descendues de leurs chapiteaux ? L'effroi mystérieux des légendes et des récits étonnants que ces lieux ont fait naître plane sur vous. On dirait que tout se passe encore sous vos yeux et l'on se plaît à le croire...
C'est dans cette disposition d’esprit qu'il faut lire l'histoire de Médard, et alors les visions étranges du moine vous sembleront quelque chose de plus que le jeu déréglé d'une imagination exaltée.

Les élixirs du diables - Préface de l'auteur
Commenter  J’apprécie          60




    Lecteurs (188) Voir plus



    Quiz Voir plus

    Les Chefs-d'oeuvre de la littérature

    Quel écrivain est l'auteur de Madame Bovary ?

    Honoré de Balzac
    Stendhal
    Gustave Flaubert
    Guy de Maupassant

    8 questions
    11132 lecteurs ont répondu
    Thèmes : chef d'oeuvre intemporels , classiqueCréer un quiz sur ce livre

    {* *}