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Citations sur La confrérie de la dague noire, tome 15 : L'amant rebelle (9)

- Où que j'aille, u ne seras jamais loin de moi. Où que je dorme, tu seras près de moi. Ce que je mangerai, je le partagerai avec toi, et dans mes rêves nous serons réunis. Mon amour, tu n'as pas disparu à jamais, et je n'en prendrai nulle autre. Jusqu'à la nuit de ma mort.
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- Je t'aime, chuchota-t-elle quand elle finit par incliner la tête en arrière pour approfondir le baiser. Toujours.
Xcor repoussa ses cheveux blonds.
- Tu es plus que je ne mérite et tout ce que j'ai toujours désiré.
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L'amour étai comme la vie, supposait-elle.
Peu importe la durée d'existence qu'on recevait, quand on arrivait au bout, c'était comme si on n'en avait pas eu assez.
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- Mon cœur est à toi à jamais. Où que j'aille, c'est avec toi, dans l'obscurité comme dans la lumière, de mon éveil à mon sommeil. Toujours... avec toi.
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Malheureusement, il s'avéra que le bon docteur se trompait.
Mais bon, elle n'avait aucun pouvoir sur le destin.
Pas plus que lui.
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— Que ferais-tu avec ta bouche ? (Du bout du doigt, elle effleura les contours de son sexe.) Ou… non, tu utiliserais ta langue, n’est-ce pas ? guerrier. Ta langue… Elle haletait en se touchant, les yeux toujours rivés sur les siens alors qu’elle inclinait la tête sur le côté pour mieux savourer l’intensité de ses sensations.
— Tu glisserais ta langue ici… Xcor se jeta sur elle, si vite qu’il n’eut pas conscience de prendre la décision de la lécher. Et il se montra brutal lorsqu’il écarta la main de la femelle pour coller sa bouche contre son sexe, prenant ce qu’il désirait, ce avec quoi elle l’avait allumé. Ce fut au tour de l’Élue de tendre les bras de chaque côté pour chercher un appui afin de conserver un semblant d’équilibre. Mais il ne la laissa pas faire. Il la tira pour l’allonger complètement sur le carrelage, plaqua les paumes à l’intérieur de ses cuisses et la força à s’ouvrir pour plonger profondément sa langue en elle et la dévorer enfin tout son content. Elle jouit violemment contre son visage, plantant les doigts dans ses cheveux trempés, et tirant dessus jusqu’à lui faire mal. Non qu’il s’en soucie. Tout ce qui lui importait, c’était de la lécher, lui faire crier son nom, la marquer de ses lèvres et de sa langue. Mais c’était insuffisant. Alors même que la jouissance s’emparait d’elle de nouveau et qu’elle se cambrait sur le carrelage, les épaules rejetées en arrières, les seins tendus, tandis que l’eau sur sa peau faisait luire sa chair dans la faible lumière, il n’en eut pas assez. Xcor se redressa soudain et s’allongea sur elle pour la pénétrer profondément, puis il lui enfonça les ongles dans le bassin et la maintint fermement pendant qu’il commençait ses va-et-vient. Les seins de la femelle ondulaient d’avant en arrière, ses dents s’entrechoquaient, ses bras ballaient. Mais ses iris étaient enflammés comme si l’animal en lui subjuguait l’animal en elle. Il se retira à la dernière minute, s’agenouilla au-dessus d’elle, si bien que ses épaules bloquèrent momentanément le jet de la douche. Puis, empoignant son pénis en érection, il se montra encore plus brutal avec lui-même qu’il ne l’avait été avec elle, tirant violemment sur son sexe jusqu’à se faire jouir. Pour la couvrir. C’était la marque d’un mâle lié, une pratique effectuée pour que tout autre mâle en présence de sa femelle soit averti que, s’il s’approchait d’elle désormais, ce serait à ses risques et périls. Elle appartenait à un autre. Pas comme un simple objet. Mais une chose bien trop précieuse pour que d’autres jouent avec. Quand Xcor en eut fini avec elle, le jet de la douche avait commencé à perdre de sa chaleur… Non que Layla s’en soucie. Elle avait son guerrier entre les jambes, et il faisait ce qu’un mâle accomplissait lorsqu’il revendiquait une femelle, suivant en cela un instinct ancien destiné à assurer la survie de l’espèce. C’était sauvage et beau, primitif et pourtant toujours accueilli avec plaisir dans le monde moderne. Du moins dans son monde moderne à elle. Quand il s’écroula sur elle, Layla referma les bras autour de ses épaules glissantes et ferma les yeux en souriant.
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L’Élue Layla était à l’origine du grand changement qui s’était opéré en lui et lui avait fait modifier son regard sur la Confrérie, désormais passée de « cible » à « entité tolérable », « d’ennemi » à « habitant de ce monde avec lequel on pouvait cohabiter ». Depuis que Xcor avait fait sa connaissance, et en l’espace d’à peine dix-huit mois de fréquentation, elle avait eu davantage d’effet sur son âme noire que quiconque auparavant, et l’avait beaucoup fait progresser intérieurement, en moins de temps qu’il n’aurait cru possible.
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Mais elle n’était plus une Élue à présent, et pas seulement parce que la Vierge scribe avait disparu. Car, quand on avait été au service d’autrui, quand on avait vécu une existence uniquement déterminée par autrui… on ne pouvait pas revenir à cette servitude une fois que l’on avait découvert qui on était réellement. Elle était désormais une mahmen. Elle était une amante. Elle était une femelle fière, une femelle forte, une femelle qui savait discerner le juste de l’injuste, la famille des étrangers, le bien du mal. Elle avait survécu à deux accouchements, venait juste de tenir tête à un frère, et se sentait prête à affronter le roi, s’il le fallait. Elle était faillible et risquait bien de se trouver désorientée, ou même de perdre pied de temps à autre. Mais elle survivrait. C’était ce que faisaient les forts.
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L’amour est une question entre deux âmes, dit-elle en posant la main au centre de son torse. Notre amour est entre mon âme et la tienne. Rien ne changera cela, ni ton passé, ni notre présent… ni l’avenir que nous vivrons peut-être séparément. Du moins pas de mon côté. Il prit une profonde inspiration.
— J’ai envie de te croire.
— Ce n’est pas moi qu’il faut croire ou ne pas croire. C’est une loi universelle. Tu peux en débattre à loisir… ou alors te contenter d’en accepter la bénédiction.
— Mais si elle avait raison ?
— Qui ? Et si qui avait raison ? Xcor détourna le regard et concentra son attention sur leurs pieds nus.
— Ma nourrice m’a toujours répété que j’étais maudit. Que j’étais mauvais. Quand elle… (Il s’interrompit, peu désireux de s’étendre sur les corrections qu’il recevait enfant.) Elle me disait que j’étais pourri. Que mon visage ne faisait que révéler le mal en moi. Que la véritable infection était intérieure. Layla secoua la tête.
— Elle parlait d’elle-même, dans ce cas. Elle dévoilait sa propre vérité. Dire des choses pareilles à un enfant innocent ? Lui déformer l’esprit et le terroriser ainsi ? S’il existe une autre définition du mal et de la pourriture, je ne vois pas ce que c’est.
— Tu vois trop de bonté en moi.
— Mais c’est ce que tu m’as montré. Tu as toujours été bon avec moi.
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