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Critique de Apophis


Premier roman d'une trilogie, Starfish met en scène des humains génétiquement et cybernétiquement améliorés afin de fonctionner sans assistance et pour de longues périodes par trois mille mètres de fond, sur une dorsale de l'océan Pacifique où leur rôle est de maintenir en état de marche une station de production d'énergie géothermique vitale pour le monde occidental. Un monde redéfini géopolitiquement, dans ce futur relativement proche, où les corporations ont acquis un énorme pouvoir, où les réfugiés climatiques sont légion (et traités comme des moins-que-rien), où l'internet n'est qu'un nid à virus, où les IA à la Saturn III (à base de gels de neurones) sont chargés de son débogage.

Starfish est certes un roman oppressant (je le déconseille absolument à toute personne ayant un passé traumatique ou la phobie des profondeurs océanes -même si c'est un peu mon cas et que je suis arrivé au bout-), mais c'est surtout une oeuvre d'une intelligence et d'une profondeur (sans mauvais jeu de mot) rarissime, même en SF de haute volée. Sans doute plus accessible que Vision aveugle, le chef-d'oeuvre de l'auteur, il n'en constituera pas, pour autant, la porte d'entrée idéale dans la bibliographie du canadien, tant son ambiance sombre ne sera pas taillée pour tous les profils de lecteurs. Mais les thématiques fascinantes développées, en miroir, devraient pourtant en faire une lecture incontournable pour l'amateur éclairé à la recherche d'une science-fiction de l'extrême, que ce soit dans le décor ou le fond (encore une fois sans mauvais jeu de mot).

Ce qui précède n'est qu'un résumé : si vous voulez plus de profondeur (sans mauvais jeu de mot) dans l'analyse, je vous invite à lire la critique complète proposée sur mon blog (avec en bonus plein de jeux de mots tout pourris à base de fish).
Lien : https://lecultedapophis.com/..
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