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Critique de Luniver
Azoth est un orphelin à peine entré dans l'adolescence, vivant péniblement de petits larcins sous la coupe d'une mafia locale. Quand le chef du groupe le prend en grippe, il ne lui reste qu'une solution pour s'en tirer : devenir un assassin, ce qui est le summum de l'ascenseur social pour les gens de son rang. Il aura le privilège d'être éduqué par un maître renommé, véritable légende vivante dans la région.
La voie des ombres a le mérite de s'écarter des stéréotypes de la fantasy sur pas mal de points. Tout d'abord le héros n'a pas un cercle d'amis fiables et dévoués sous la main. le métier d'assassin l'isole, la sympathie et l'amour sont des faiblesses, et même des risques de chantage par la suite. Ses alliés du moment ne jouent que leur propre carte, et peuvent le trahir à tout moment. Ensuite, même si le héros a des capacités physiques exceptionnelles, je l'ai toujours senti en danger, ce qui est assez rare : d'habitude, le danger a pour seul but de développer une nouvelle capacité ou un nouveau pouvoir, mais Azoth présente toujours une certaine fragilité, à tout moment dans le récit.
Et enfin, l'univers créé est assez complexe. Il n'y a pas de camp du Bien et du Mal bien identifié, juste des factions qui luttent pour le pouvoir, et les assassinats réguliers viennent bousculer les fragiles équilibres mis en place. Seul regret, c'est que n'avoir que le point de vue d'Azoth ne permet pas d'avoir une vision globale de la situation. J'ai souvent confondu les différents camps, et la carte placée en début du livre n'indique même pas tous les lieux majeurs… (on se demande du coup à quoi elle sert). On a bien de temps en temps quelques chapitres avec d'autres protagonistes, mais un peu tard dans l'histoire, et pas suffisamment à mon goût.
Roman plutôt rafraîchissant donc, avec une intrigue qui se déroule plus dans les bas-fonds de la ville que dans les palais. Rendez-vous dans le tome 2 !
La voie des ombres a le mérite de s'écarter des stéréotypes de la fantasy sur pas mal de points. Tout d'abord le héros n'a pas un cercle d'amis fiables et dévoués sous la main. le métier d'assassin l'isole, la sympathie et l'amour sont des faiblesses, et même des risques de chantage par la suite. Ses alliés du moment ne jouent que leur propre carte, et peuvent le trahir à tout moment. Ensuite, même si le héros a des capacités physiques exceptionnelles, je l'ai toujours senti en danger, ce qui est assez rare : d'habitude, le danger a pour seul but de développer une nouvelle capacité ou un nouveau pouvoir, mais Azoth présente toujours une certaine fragilité, à tout moment dans le récit.
Et enfin, l'univers créé est assez complexe. Il n'y a pas de camp du Bien et du Mal bien identifié, juste des factions qui luttent pour le pouvoir, et les assassinats réguliers viennent bousculer les fragiles équilibres mis en place. Seul regret, c'est que n'avoir que le point de vue d'Azoth ne permet pas d'avoir une vision globale de la situation. J'ai souvent confondu les différents camps, et la carte placée en début du livre n'indique même pas tous les lieux majeurs… (on se demande du coup à quoi elle sert). On a bien de temps en temps quelques chapitres avec d'autres protagonistes, mais un peu tard dans l'histoire, et pas suffisamment à mon goût.
Roman plutôt rafraîchissant donc, avec une intrigue qui se déroule plus dans les bas-fonds de la ville que dans les palais. Rendez-vous dans le tome 2 !
