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Citations sur Justice indienne (148)

Au bout d'une minute, un quadragénaire blanc apparut; il portait un T-shirt qui proclamait GOD, GUNS AND GLORY. Il me dévisagea, me détailla de haut en bas, et clairement, il n'aimait pas ce qu'il voyait. Ce type détestait probablement les Indiens, il devait penser que nous n'étions qu'une bande d'ivrognes accros aux bons de ravitaillement et vivant d'allocations indûment perçues, qui avions perturbé son droit conféré par Dieu de prendre possession de notre terre.
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Oh non, ça n'allait pas recommencer. La dernière chose dont Nathan avait besoin, c'était d'un yuwipi. Je n'y avais jamais pris part mais j'en avais entendu parler. L'homme-médecine se rend chez le malade, et la famille obture toutes les fenêtres et toutes les portes, jusqu'à ce qu'il n'y ait plus un rai de lumière. Puis l'homme-médecine est attaché avec des cordes et enroulé dans une couverture étoilée. Ensuite, on fait une cérémonie censée interpeller les Esprits, qui guériront la personne malade et libèreront l'homme-médecine des cordes qui le retiennent. Non merci. Dans l'immédiat, ce dont Nathan avait besoin, c'était de repos et d'oxygène pour que ses poumons puissent respirer. Et son cerveau aussi.
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J'avais découvert que la tristesse était comme une vieille voiture abandonnée pour de bon dans un champ - elle change un peu avec le temps, mais elle ne disparaît jamais. On peut l'oublier pendant un moment, mais elle est toujours là, de plus en plus mangée par la rouille, jusqu'à ce qu'on la remarque à nouveau.
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Un ivrogne marchait d’un pas hésitant sur le trottoir ; il portait un T-shirt sur lequel on pouvait lire moins de gens à l’église = plus de place pour moi au paradis !
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Autrefois, avant Christophe Colomb, il n’y avait que des Indiens ici, pas de gratte-ciel, d’automobiles, de rues. Bien entendu, on n’utilisait pas les mots « indien » ou « amérindien », à l’époque; nous étions seulement des gens. Nous ne savions pas que nous étions soi-disant des ivrognes, des paresseux ou des sauvages. Je me demandai comment ce serait, de vivre sans ce poids sur ses épaules, sans le poids des ancêtres assassinés, de la terre volée, des enfants maltraités, le fardeau qui pesait sur tous les Amérindiens.
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« Akita mani yo »
"Observe tout en marchant." Je crois qu'elle voulait dire qu'il fallait que j'aie conscience du monde tel qu'il était vraiment, pas tel que je voulais qu'il soit. La conscience indienne.
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On nous disait dans les films et les livres que les Indiens avaient une relation sacrée avec la Terre, que nous la vénérions et la soignions. Mais assis là, à regarder Nathan, je ne ressentais aucun lien mystique avec la réserve. Je détestais nos routes de terre et nos maisons décrépites et les meutes de chiens qui arpentaient librement les rues et les chemins en grognant. Mais surtout, je détestais le fait que des gamins comme Nathan – de gentils gamins, des garçons bien – se retrouvent embarqués dans la drogue, le crime et les gangs parce qu'il n'y avait rien à faire ici. Pas de petits boulots, pas de clubs, pas de cours de tennis. Chaque mois, dans le journal Lakota Times, on pouvait lire l’annonce du suicide d’un autre jeune, une autre famille du clan des Brûlés qui avait eu le cœur arraché. Autrefois, on avait l’eyapaha, le crieur public. Il allait à la rencontre des guerriers qui revenaient de la bataille et leur demandait ce qui s’était passé pour qu’ils n'aient pas à parler de leurs propres gloires, puis il transmettait les nouvelles au peuple. Maintenant l'eyapaha, notre journal local, annonçait trop de mauvaises nouvelles et trop peu de bonnes. (p. 63)
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Il paraissait assez jeune, et il avait deux longues tresses noires coincées derrière les oreilles qui lui descendaient jusqu'au milieu du dos. Il portait un pantalon en cuir, à franges, le genre que les Indiens portaient prétendument il y a un siècle. Je n'avais jamais vu personne habillé comme ça, en dehors des musées ou des vieux films.
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Autrefois, avant Christophe Colomb, il n'y avait que des Indiens ici, pas de gratte-ciel, d'automobiles, de rues. Bien entendu, on n'utilisait pas les mots "indien" ou "amérindien", à l'époque; nous ne savions pas que nous étions soi-disant des ivrognes, des paresseux ou des sauvages. Je me demandai comment ce serait, de vivre sans ce poids sur les épaules, sans le poids des ancêtres assassinés, de la terre volée, des enfants maltraités, le fardeau qui pesait sur tous les Amérindiens.
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La meilleure manière d'arrêter les drogues et les gangs, c'est d'apprendre aux enfants la culture lakota. Nos valeurs, nos traditions.
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