Artémis

Le café est juste un thé de mauvaise qualité. Le thé noir est la seule boisson chaude digne d’être bue.

Si mon quartier était un vin, les connaisseurs le décriraient ainsi : « merdique, avec des accents d’échec et de décisions de vie calamiteuses ».

Les touristes adorent goûter notre cuisine, sauf que notre cuisine est dégueulasse. Tout est à base d’algues et d’arômes artificiels. Au bout de quelques jours, les Américains veulent de la pizza, les Français du vin, les Japonais du riz. La nourriture aide à se sentir chez soi, à se recentrer.

Le voyant de mon système d’extraction de CO2 était au vert, ce qui était une bonne chose car je n’aimais pas trop mourir.

Livre à plus d'un titre passionnant par l'intrigue et les personnages.
L'auteur rend l'existence de cette cité lunaire plausible au lecteur.
Ce qui ma parfaitement captivé c'est l'aisance de l'auteur à décrire un monde futur assez lointain avec l'apport de connaissances techniques réelles et anticipées.
L'histoire elle même est rocambolesque au sens où l'héroïne echappe à tous les dangers.

C'est bien de pouvoir lire un livre de science fiction où justement la science, l'imagination sont au rendez-vous pour nous transporter dans un monde du futur digne de ce nom.

Rejoindre Artémis coûte très cher ; quant à y vivre, je ne vous en parle même pas. Cependant, une ville ne peut pas être uniquement habitée de riches touristes et de milliardaires excentriques. Elle a aussi besoin de gens qui travaillent. Richard de Saint-Pognon III ne va quand même pas déboucher ses chiottes lui-même, si ?
Je fais partie de ces petites mains.
Mon adresse, c'est Conrad -15, une zone pourrie du quinzième sous-sol de la bulle Conrad. Si mon quartier était un vin, les connaisseurs le décriraient ainsi : « merdique, avec des accents d'échec et de décisions de vie calamiteuses ».

Le moment est venu de décider quel genre de ville nous voulons qu'Artémis devienne

Même avec un pistolet à la main, elle avait quelque chose d'une gentille grand-mère. Avant de me faire griller la cervelle, elle m'offrirait peut-être un caramel.

“I’m not judging,” he said. “Just analyzing. You're really smart and you want money. I need someone who's really smart and I have money. Are you interested?”

Une fois le cycle terminé, la porte intérieure s’ouvrit automatiquement.

Je sortis dans l’antichambre, refermai le sas et m’affalai sur un banc.

À son tour, Bob entra dans le dispositif, quoique d’une manière moins théâtrale que moi et mon réservoir percé, qui devrait d’ailleurs être remplacé. Il suivit la procédure normale, en actionnant des pompes et des valves, tout simplement. À la fin du cycle de nettoyage, il me rejoignit dans l’antichambre.