L'épée, la famine et la peste, tome 2

Une très bonne duologie de dark fantasy. Les personnages sont bien développés et moralement gris, ce qui est appréciable dans la fantasy adulte ! Même si j'ai préféré le premier tome, le deuxième apporte une conclusion assez complète et des développements de personnages peu vus auparavant ! J'ai apprécié la construction de ce monde, les descriptions des paysages et des créatures qui l'habitent. Cependant, ce livre n'a pas été un coup de coeur pour moi car j'ai trouvé que la dimension politique aurait mérité d'être approfondie davantage ! Les araignées, très présentes dans le premier tome, le sont moins dans le deuxième, alors qu'elles représentaient à mes yeux l'aspect le plus intéressant de l'univers ! Je m'attendais réellement à ce que l'histoire explore les raisons de l'arrivée des araignées dans le royaume et leurs implications, voire même à une réflexion féministe à ce sujet, mais cela n'a pas été le cas du tout ! Au moins, il faut reconnaître que le livre n'est pas prévisible, c'est certain ! Un deuxième point qui m'a moins convaincu, c'est que j'ai trouvé la conclusion un peu trop simpliste et les échanges entre les personnages un peu niais, alors qu'ils étaient présentés comme sombres et obstinés depuis le début !
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Un second volet davantage dynamique et porté sur l'action. Néanmoins et comme précédemment, je reste sur ma faim quant à l'univers de l'auteure qui aurait gagné à être davantage développé comme le furent les personnages que j'ai trouvé bien plus touchants dans ces derniers chapitres. En somme, une série sympathique mais manquant d'envergure selon moi.

Ce tome débute sur les secrets, la relation de Lile et Conrad et de fait leur relation avec Suly. Bien entendu leur chemin croise encore Cillian, Sulyvahn et Erin. Cillian blessé dans son âme et ne supportant plus le cheminement violent de ses compagnons va vouloir prendre le large. Erin s'enfonce dans sa folie meurtrière. Elle délivre quelques opprimés mais tue encore plus. Son pouvoir grandit. Lile a une rage qu'elle supporte de moins en moins, Conrad ne se résigne pas à l'abandonner et cherche par tous les moyens de l'aider tout en tentant d'aider Suly. Une rencontre explosive entre tous ces protagonistes. On est sur la place, on se mêle à la foule, on suit... où sont-ils ? Quand la rencontre se fera t-elle enfin ? Un final... surprenant.

A Halloween, la conclusion de “L'épée, la famine et la peste” par Aurélie Wellenstein a été ma lecture principale. Les phénomènes imaginaires, surnaturels associés à l'atmosphère d'épopée figurés par l'emploi de la magie dans l'histoire me permettent de valider le mot clé fantasy du Pumpkin Autumn Challenge.

Dans mon esprit, lire c'est voler à dos de dragon. Lors de cette expérience livresque, j'ai souvent eu une sensation de vertige. Tout en étant parfaitement à l'aise dans le sombre royaume médiéval de Comhgall.

Dans ce second tome, l'intrigue se concentre davantage sur le passé des personnages. L'auteure examine point par point les rivalités entre Sulyvahn et son frère d'armes. La chasse de Conrad et de Lile, les défenseurs du Moine écarlate pour retrouver ceux qui s'opposent à l'inquisition, est mémorable. Aurélie Wellenstein creuse aussi la question des pouvoirs de Cillian et d'Erin. Ils vont tous devoir accepter ce qu'ils sont !

Il est éminemment intéressant de constater que l'angle d'approche est différent de celui proposé au début de l'histoire. En procédant de cette manière, l'autrice soumet successivement à la discussion, à la réflexion, tous les aspects du récit.

La méconnaissance que l'on a des araignées explique, au moins en partie, la crainte, le dégoût qu'elles inspirent. Pour ma part, j'ai toujours considéré ces petites bébêtes aux pattes velues comme des amies. Je trouve toujours de l'apaisement en admirant la nature !

Alors que les aventures de Cillian, Sulyvahn et d'Erin se terminaient dans la violence, la désillusion, avant l'épiphanie, avec le premier tome de la série, l'on retourne au royaume de Comhghall pour pénétrer, cette fois, le versant narratif adverse, c'est-à-dire celui de nos inquisiteurs, Conrad et Lile. Et ce changement de point de vue rend l'évolution de l'intrigue particulièrement intéressante, en ce qu'elle donne notamment un autre point de vue sur un de nos trois protagonistes, beaucoup plus sombre que l'on ne pouvait le croire - même si son évolution au fil du premier tome en laissait subtilement sous-entendre certains éléments -.

Mais l'on ne perd pas de vue ces trois protagonistes, qui redeviendront ensuite partie prenante du récit, faisant passer leurs destinées individuelles derrière le bien commun, donnant au titre de la série tout son sens, jusqu'à un dénouement qui m'a, au contraire de tout le reste, quelque peu déçue, parce qu'un peu tiré par les cheveux...

Une série fantasy médiévale que j'ai grandement appréciée, car bien ficelée, bien rythmée, avec un univers riche, des personnages denses et parfaitement campés, une intrigue que j'ai trouvé logique et bien pensée quasi jusqu'aux dernières pages, dénouement excepté.

Je lirai avec plaisir d'autres oeuvres d'Aurélie Wellenstein.

Les secrets sont nombreux, la traque reste féroce, implacable, meurtrière et dévastatrice.
La tension est marquée au fer rouge dès les premières pages. La colère gronde et règne en maître, la culpabilité ronge, obsède, opacifiant la raison, troublant la plénitude des croyances établies.
Une chasse est déployée par l'Inquisition. Cet opus présente cette fois tous les autres personnages. Conrad qui traque son ancien frère d'arme. Entre doute doute, colère et rêve tissé au milieu de la nuit. La tisseuse qui ne laissera personne dictée son cheminement vengeur.
Le récit maintient une tension de manière omniprésente, de l'action à petite dose au départ qui s'intensifie tout comme les pactes indécents.
L'ambiance pesante et sanglante met en évidence le besoin de vengeance glaciale de chacun. On ressent durant cette lecture qu'une menace grandissante englobe tout le royaume. Cependant, de quel côté tout va basculer reste incertain.

Je suis mitigée sur ce tome 2, autant le premier avait une atmosphère spéciale et très attrayante. Autant celui ci m'ennuierait presque, il s'étire en longueur. Heureusement, la fin est palpitante, révélatrice d'énigmes, intense et libératrice.
Je crois que ce livre m'a happée sur les 100 dernières pages quand Sulyvahn est réapparu avec présence et autorité car c'est mon personnage préféré. Or ce livre ne me laissera pas la même impression que le premier tome, dommage.

Second tome de cette duologie écrite d'une main de maître comme tant d'autres ouvrages. de la fantasy bien écrite, bien construite et qui change des standards du genre. Regardez cette couverture, c'est aussi beau de l'intérieur que de l'extérieur.

Nous allons retrouver nos 3 protagonistes dans la suite de leurs aventures et surtout nous allons en savoir plus sur le sombre passé caché sous cette brume constante. L'histoire de Sulyvahn va nous notamment être dévoilé pour combattre les tournants et les aboutissants de cette rivalité avec son ancien compagnon d'armes. Cillian et Erin vont poursuivre leurs initiations et maitriser les pouvoirs pour combattre l'inquisition qui les poursuit dans les confins du monde.

Merci encore Aurélie Wellenstein pour ce très bon roman dans un style que j'adore avec des personnages attachants et cette petite pointe de mystère au bout du stylo. C'est toujours plaisir d'en découvrir plus sur le passé des personnages tout en faisant un parallèle à l'aventure vécue. Je ne vais plus jamais voir les araignées du même oeil.
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Ce second volume s'inscrit dans la droite lignée du premier, mais se concentre dans un premier temps sur Conrad et Lile, les deux inquisiteurs et anciens frères d'arme de Sulyvhan. Au fur et à mesure, la traque nous est présenté selon le point de vue et le ressenti de chacun des différent personnages. Au travers du développement de l'histoire on comprend que les liens entre les protagonistes sont plus profonds et complexes que ce qui pouvait sembler. le passé ténébreux occulté jusqu'alors resurgit, les masques tombent, la cruelle et surprenante vérité se fait jour, permettant de mieux appréhender les actions et les sentiments des acteurs de cette épopée. À travers ses personnages, Aurélie Wellenstein illustre la quête d'identité et la prise de conscience que des choix difficiles, voire impossibles sont parfois nécessaires pour se réaliser. En parallèle de l'intrigue, l'auteure aborde les injustices, et les violences subies par les femmes dans les sociétés patriarcales ainsi que la défiance, liée à une forme d'obscurantisme, face à la singularité. On retrouve ainsi les thématiques sociétales récurrentes dans l'oeuvre d'Aurélie Wellenstein comme l'amitié, la concorde qui contribue à transcender les épreuves, la violence inhérente à certains dogmes ou encore l'implicite connexion entre humains et animaux. Par ailleurs, comme souvent, elle se contente d'esquisser succinctement l'univers qui sert de cadre à l'histoire, se concentrant presque exclusivement sur ses personnages. L'affrontement final attendu est à la hauteur des espérances, riche en drames, intense et explosif. En revanche, le dénouement heureux, clairement très complaisant, ne correspond pas vraiment avec l'atmosphère sombre et délétère qui imprègne le récit dans sa globalité, tout comme les revirements d'alliance de certains protagonistes semblent un peu trop faciles et expéditifs. Aurélie Wellenstein à un style d'écriture remarquable et un talent certain pour dépeindre des personnages à la fois tourmentés, séduisants et complexes qu'elle confirme brillamment dans ce diptyque. le fond est intéressant, l'histoire plaisante mais la forme souffre quelque peu d'un manque de profondeur, de substance et de détails pour toucher la perfection.

Je retrouve avec grand plaisir l'univers très très sombre de "L'épée, la famine et la peste" qu'Aurélie Wellenstein avait si bien dépeint déjà dans le premier tome. Un univers dans lequel le culte de l'Esprit Saint et de la Vierge Étoile de la Mer continue à vouloir éradiquer le culte de l'Araignée. Un monde dans lequel les araignées tissent leurs toiles partout, même dans la tête des gens. Un monde qui oppose les Inquisiteurs aux êtres pas comme les autres, tels que les tarentas, les garous et autres démons et rebuts de la société. Un monde fait d'êtres sanguinaires, appartenant à tous les bords.

Dans ce second volet, on y retrouve bien évidemment Sulyvahn l'ancien inquisiteur, Erin la sorcière-araignée et Cillian le jeune loup-garou, bien décidés à mener à bien leur quête : renverser le Moine écarlate, ses Inquisiteurs et le Roi toqué, sans oublier par la même occasion d'assouvir leur vengeance, semant la mort, la famine et la peste grise sur leur passage. Toujours traqués par Conrad et son archère, le trio décide de se rendre d'abord aux Crocs du Mâtin, cette montagne creuse qui d'après la légende ne tiendrait debout que grâce aux toiles des araignées...

Roman à trois voix pour le premier tome, Aurélie Wellenstein nous en offre ici une quatrième : celle de Conrad, à qui elle consacre le premier tiers du livre. Elle nous donne là l'occasion de suivre la traque du point de vue des Inquisiteurs, mais surtout de faire connaissance avec Conrad, ancien frère d'armes de Sulyvahn et que les différends ont séparés, ainsi qu'avec son archère Lile, une lionne sanguinaire, pisteuse et chasseuse hors pair. Tous deux ne sont pas les personnes telles que Sulyvahn avait pu nous décrire précédemment. Et si Lile est difficilement attachante, il en est tout autrement de Conrad, partagé entre sa foi et son amitié pour Sulyvahn, alors incompatibles.

Mais si j'ai apprécié le personnage de Conrad et le rôle plus important que l'autrice lui a octroyé, je regrette un peu que ce soit au détriment du trio que forment Sulyvahn, Erin et Cillian. Ces derniers m'ont souvent manqué. Ils sont bien plus présents dans la dernière moitié, mais je n'ai malheureusement pu retrouver ce qui m'avait tant attaché à eux précédemment, d'autant qu'ils ont beaucoup changé, tout comme leurs relations et que l'autrice ne s'y attarde pas vraiment.

En revanche, le monde dans lequel ils évoluent est toujours aussi bien dépeint. À la fois dark et medieval fantasy, Aurélie Wellenstein nous embarque dans un univers noir, oppressant, angoissant, limite horrifique, qui pullule d'araignées en tout genre. Tension, violence et angoisses nous enveloppent, nous compressent, nous grignotent à petit feu. Les araignées sont partout, elles tissent leurs toiles jusque dans notre tête. le risque de vous réveiller un matin avec une araignée sous la langue est élevé dans ces contrées. Amis arachnophobes, préparez-vous bien ou passez votre chemin !

Avec des phrases courtes, directes et hautement efficaces, Aurélie Wellenstein sait capter notre attention et notre envie de continuer encore et encore, et ce jusqu'à la fin...

...la fin clairement trop "happy end" à mon goût, qui ne correspond pas du tout avec l'ambiance insufflée depuis le départ, avec des retournements dans la personnalité de certains protagonistes un peu trop faciles et rapides et qui paraissent du coup peu crédibles. En revanche, l'affrontement final, celui tant attendu, est riche en détails et détonant.

Bien qu'un peu déçue par la fin et par la façon dont certains personnages évoluent, malgré une nette préférence pour le premier, j'admets tout de même avoir passé un bon moment de lecture avec ce second tome, très sombre et addictif. J'ai découvert l'autrice grâce à ce diptyque, dont j'avais d'ailleurs lu le premier tome grâce à une masse critique, je reviendrais vers elle sans aucun doute.

Une duologie fascinante, originale et singulière, qui mérite d'être découverte ! 😊
Ici, on découvre un récit alternant entre trois personnages totalement différents. C'est un récit obscur, violent, prenant et chargé d'émotions. L'atmosphère y est oppressante. L'intrigue est bien ficelée et j'ai bien aimé le côté médiéval de l'univers. Par ailleurs, on découvre un univers inquiétant, complexe et assez froid. C'est un monde peuplé d'araignées qui tissent ses toiles dans la tête du peuple et les contrôlent. Certains y développent certaines capacités même si la plupart se font tuer. La religion, la mythologie, la mort, la malédiction, la violence, la magie sont omniprésentes. L'autrice, par sa plume immersive, fluide et envoûtante, nous fait découvrir petit à petit ses intrigues et ses secrets. Tout n'est ni tout noir ni tout blanc. le tome 2 est davantage centré sur l'inquisition et ses secrets. C'est hyper intéressant à découvrir. La fin de cette duologie est très réussie et inattendue 🙂
Cillian, Erin et Sulyvahn sont des humains à part entière. Si différents et pourtant qui ont un même objectif, un même but. Ce sont des personnages imparfaits mais attachants.