Troisième humanité, tome 3 : La voix de la terre

Comme j'aime chez Bernard Werber, j'ai tout de suite retrouvé l'alliance de la science et de la fiction dans La voix de la terre.
J'aime ce souci de la recherche scientifique typique de l'auteur mêlée à son imagination. Ici l'auteur se projette notre monde plus tard avec tous les enjeux technologiques et écologiques qu'il pourrait y voir, développe des conflits entre différents peuples semblables à nos conflits actuels.

Le plaisir de retrouver l'univers de l'auteur est bien là.

En revanche, en effet, comme j'ai pu le lire dans d'autres critiques, je trouve que la construction textuelle est plus flagrante que dans d'autres livres de lui.
Elle m'a paru moins subtile. Peut-être parce que l'auteur a une construction textuelle récurante qui devient à fortiori évidente quand on commence à connaître plusieurs de ses oeuvres ?
Ce n'est pas forcément un point négatif et je ne puis vous parler de la continuité de l'écriture dans la trilogie puisque je n'ai pu lu les deux tomes qui précèdent celui-ci.
En revanche, je peux vous dire que je n'ai pas étais frustrée de ne pas les avoir lu.