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Troisième humanité tome 3 sur 3
EAN : 9782226259882
600 pages
Albin Michel (01/10/2014)
3.77/5   473 notes
Résumé :
7 joueurs, 7 visions du futur. Chacun tente d'influencer l'avenir. Mais c'est sans compter sur le 8ème joueur, notre mère la Terre, qui n'a pas dit son dernier mot...

Le plus scientifique de nos romanciers poursuit sa saga des micro-humains sur fond d'apocalypse. Alors qu'une 3ème guerre mondiale se profile à l'horizon, Gaïa, la Terre, semble vouloir se rebeller contre ses habitants. Humains et micro-humains prêteront-ils attention à sa voix ?
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Critiques, Analyses et Avis (51) Voir plus Ajouter une critique
3,77

sur 473 notes
Pour qui suit depuis longtemps Bernard Werber qui nous propose, trilogie après trilogie, ou romans isolés, pas de dépaysement. On retrouve la même construction en tableaux alternés, mettant ici en scène Gaïa (notre planète Terre, en mal de communication), les humains, qu'ils soient sapiens ou métamorphosis), le Dr Wells père avec son encyclopédie du savoir relatif et absolu, sorte de fil rouge dans l'oeuvre, depuis les Fourmis. Un dernier moyen de faire passer des messages au lecteurs , le tee-shirt de Martin Janicot, qui s'orne des lois de Murphy, adaptées à la situation du jour.
Pas de surprise donc avec ce troisième volet des aventures de David Wells et de ses créatures, les micro-humais ou Emacs (prononcer emache). La planète souffre et pour ne rien arrangé, une folie guerrière s'empare de l'humanité, celle même dont les ancêtres avaient pu dire à l'issu des conflits de plus en plus meurtriers « plus jamais ça ». On est en plein dedans, l'auteur analysant les mécanismes qui aboutissent à une autodestruction, qu'ils soient politiques, sociologiques, hormonaux (la testostérone n'est pas une bonne conseillère…). Comme cela ne suffit pas des astéroïdes géants menacent de s'écraser sur la planète, qui, on se demande pourquoi, est assez suicidaire, et aspire à ce contact pour être fécondée!
C'est aussi et encore un livre des possibles : les populations humaines sont imaginées comme des jeux de pions sur une échiquier à 7 entrées, en fonction de leurs ambitions futures pour contrôler la société: la religion, le sexe féminin, les capitalistes, les « papillons », les adeptes du prolongement de la vie, les micro-humains, ou les geeks.

Le roman se lit bien, comme un roman d'aventures matiné de SF, on suit avec plaisir ou angoisse, lorsque les analogies avec l'ambiance de notre monde réelle ressemble à un copié -collé de ce qui transparaît au fil des pages.

Il est préférable de ne pas lire isolément cet opus, même si quelques rappels sont proposés.
Lien : http://kittylamouette.blogsp..
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J'ai eu beaucoup de mal a finir ma lecture autant le tome 1 et 2 m'ont emballés autant celui-ci beaucoup moins, on retrouve pourtant les mêmes protagonistes mais cela se lit beaucoup moins bien. L'histoire de fond est pourtant intéressante surtout avec l'histoire de l'échéquier avec des points de différentes couleurs représentants diverses options mais cela n'a pas pris pour moi.

Ce tome nous fait pourtant voyager en Egypte, sur l'Ile de Pâques, sur la lune etc... Mais j'ai surtout été bloqué par la demande de la Terre tout au long de ce volume.

C'est dommage car j'aime beaucoup Bernard Werber mais à choisir je préfère la trilogie des Dieux.
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Troisième et dernier tome de la trilogie des "micro humains", c'est à dire la version longue, plus travaillée et approfondie de la nouvelle "demain les femmes" qui était présente dans un autre des livres de l'auteur (Paradis sur mesure, que je conseille par ailleurs).
Nous sommes projetés 10 ans après les évènements des deux premiers tomes. Englués dans le quotidien et les suites de leur succès, les protagonistes sont partagés entre nostalgie de leur jour de gloire (quand ils étaient "le centre de l'actualité"), postes à hautes responsabilités (direction de l'ONU) ou... complaisance dans les activités banales du quotidien (élever ses enfants, partir en voyages, faire un travail qu'on apprécie).
Puisque ces différents rapports au monde ne sont pas compatibles, des tensions apparaissent dès le début du livre, entre Aurore et David, ce dernier étant mis à la porte de manière un peu impulsive par sa femme...

Les scènes d'action s'enchainent rapidement tout le long du livre, ce qui fait qu'on ne s'ennuie pas.

La terre pensante (Gaïa) est plus égocentrique et superficielle que jamais (ce qui, bien qu'original, est quand même un peu agaçant). En essayant de décrire le fonctionnement globale de la société et de l'espèce humaine, il propose une vision simpliste et caricaturale, mais personnellement j'ai senti une certaine forme de "frustration désespérée" devant la complexité du monde, de la part de l'auteur.

Les homo sapiens sont avant tout des animaux, et même si la civilisation permet de grands progrès, on reste des bêtes apprivoisées, qui refait les mêmes erreurs à chaque nouvelle génération (vu qu'on a les mêmes gènes que nos ancêtres). C'est ce constat amère qui, d'après moi, ressort dans le livre plusieurs fois.

Mais le but de Werber est avant tout de nous faire rêver à travers ses livres. Rêver l'avenir pour le rendre possible. Ce n'est donc pas un ouvrage fataliste, mais plutôt tragique: Oui, le monde est complexe, non, on ne peut pas le changer d'un coup de baguette magique. Mais si chacun y met du sien et se sent concerné par l'avenir, alors on peut aller vers un mieux.

On ne peut pas compter uniquement sur un Dieu mythologique, ou uniquement sur la technologie, sur la fuite dans l'espace ou sur les progrès de la science réparatrice pour bâtir l'avenir. Tous ces "joueurs" doivent trouver un terrain d'entente pour agir ensemble, et pas les uns contre les autres.

Même si le message de Werber est simpliste et caricatural, qu'un expert un peu rigide sera facilement agacé par les raccourcis qu'il fait sur les liens de causalité, c'est un message pertinent qu'il faut considérer à sa juste valeur.
Comme le dit lui même l'auteur, on ne devrait pas juger une idée en fonction de la personne qui l' a proposée, ni en fonction de sa forme imparfaite. On doit juger une idée sur sa qualité et sa pertinence.
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C'est bien la première fois qu'en lisant Bernard Werber je remarque que le style de l'écriture est vraiment simple, par exemple dans les descriptions des personnages. Peut-être faudrait-il dire pauvre.
Et pourtant, il s'agit ici du troisième tome de « Troisième humanité », j'ai lu le précédent il y a moins de deux ans. Faut-il alors penser qu'il écrit moins bien qu'avant ? Ou qu'à force de lire à assez haute dose comme je le fais, j'ai progressé dans l'appréciation des livres ?

C'est donc ce qui m'a retenu de mettre une quatrième étoile ici. Et pourtant j'ai été frustrée de me contenter de trois étoiles. Décidément, les notes, mieux vaut ne pas s'y fier…


Parce que la qualité de « Troisième humanité » réside sans conteste dans l'histoire. Je suis admirative d'une imagination si bien ordonnée. Et en effet, l'organisation même du récit lui donne de la fluidité et tient en haleine alors que le suspense est loin d'être intense.

Avant de commencer ce livre, je n'aurais pas été capable de raconter le tome 2, mais à peine lues deux ou trois dizaines de pages, on est replongé dans l'histoire, sans avoir eu l'impression de lire un résumé de l'épisode précédent.
C'était un très bon choix comme dernière lecture de vacances.


Même si ce n'est pas pour ça qu'on choisit de lire ces livres, j'aime les digressions scientifiques, historiques, sociologiques…, présentées sous forme d'extrait d'encyclopédies, qui viennent ponctuer l'histoire.
Et puis les sujets abordés donnent tout de même à réfléchir, au regard de l'actualité : pouvoir économique, pouvoir religieux, pouvoir scientifique, problèmes d'écologie, problèmes géopolitiques… de quoi vous agiter un peu les neurones sans en avoir l'air.


Un bémol cependant pour la fin, pas très satisfaisante pour moi non plus.





En ce début d'année, scolaire, je me dis qu'il n'y a pas besoin d'avoir foi en l'humanité pour garder foi en l'humain.

« This is the end
Beautiful friend
This is the end
My only friend, the end
[…]”

Extrait de “The end”, The Doors :
https://www.youtube.com/watch?v=JSUIQgEVDM4

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Dix ans se sont passés depuis la reconnaissance des Emachs à l'ONU et la création de Microland. La vie a poursuivi son cours : David et Aurore se sont éloignés, les technologies mondiales ont évolué mais la méfiance envers les Micro-Humains perdure. Mais un astéroïde de très grande taille menace l'humanité, l'occasion pour les Emachs de prouver une nouvelle fois leur utilité. A moins que... D'autant plus que sur l'échiquier mondial heptagonal, un huitième joueur inattendu apparait en la personne de Gaïa...
Ce nouveau roman de Bernard Werber clôt la trilogie Troisième Humanité en nous présentant un avenir possible assez pessimiste.
Je dois dire que je suis un peu déçue.
J'ai malheureusement trouvé le personnage de Gaïa agaçant et égoïste (alors que je le trouvais plutôt attrayant jusqu'à présent). Les Emachs prennent une certaine indépendance par rapport aux "Grands" mais je n'ai pas aimé la façon dont elles évoluent.
Par contre, je suis toujours aussi fan des lois de Murphy et j'ai trouvé intéressant les réflexions sur le pouvoir, la religion, l'évolution de la science et de l'humanité.
Un avis mitigé donc où je ne regrette pas ma lecture mais où je crois tout simplement que je m'étais imaginée une autre fin pour cette trilogie...
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Citations et extraits (57) Voir plus Ajouter une citation
- En fait, dit l'Iranien, je ne les comprends pas. Les gens du peuple aiment quand on les envoie se faire tuer, et ils nous détestent quand on leur offre la liberté. Regardez Gorbatchev, regardez Louis XVI. Tous ces hommes ont été des libérateurs du peuple, et tout le monde les déteste. Par contre Hitler, Staline, Mao, Nasser ou Khomeyni, qui ont amené leur peopre peuple à l'abattoir, sont encore de nos jours vénérés par de larges franges de la population.
- C'est la fascination pour les gros prédateurs. Le peuple admire les lions, pas les buffles. C'est pourquoi nous ne devons pas avoir d'états d'âme et devons devenir, vous et moi, Jaffar, des prédateurs fiers et assumés. Rien n'est pire que les dictateurs honteux.
- Mais vous ne croyez pas qu'un jour ils vont comprendre et nous juger?
- La plupart des grands dictateurs sotn mort tranquillement dans leur lit luxueux, entourés de leur famille aimante, de médecins et d'infirmières attentionnées, et de commensaux zélés. Telle est la loi. Les libérateurs, eux, sont crucifiés, guillotinés, pendus. Même Karl Marx, notre premier héros et guide, est mort malade, seul et dans la misère avec une dizaine de personnes à peine à son enterrement.
- Comment expliquer cette ingratitude et cette amnésie du peuple?
- Sans la violence, les gens n'ont pas d'émotions, et sans émotions ils ne mémorisent pas.
- Quand même, isl embrassent la main qui les frappe et mordent celle qui les nourrit.
- Les gens veulent une jolie propagande à laquelle ils peuvent adhérer.
- Mais ils pourraient finir par s'apercevoir que la propagande et contraire à la vérité.
- Un mensonge répété suffisamment longtemps devient la vérité. Ou encore mieux que la vérité: une croyance
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Jadis nos ancêtres subissaient le monde sans pouvoir agir. Mais ils avaient l'avantage de ne pas porter la responsabilité de ce qui arrivait. Apparaissait la peste, ils mouraient. Apparaissait le froid, ils mouraient. Apparaissait la famine, ils mouraient. Apparaissait les astéroïdes, ils mouraient. Et tous acceptaient cela, car ils savaient ne pouvoir rien y faire. Et ils nommaient l'événement Dieu, Diable, Punition du ciel, Destin, Hasard, Malchance, Nature ou encore Fatalité.
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"Les religieux. Ceux qui pensent que tout vient de leur dieu de référence et que l'unique objectif d'une vie consiste à prier et à obéir à la volonté divine. A la nuance près que ce sont les prêtres qui parlent en son nom et qui dictent leur loi personnelle. Dans une période d'agitation et de complexité, les religieux ont l'avantage d'apporter des solutions simples (car inévitables) à tous les problèmes. Et quand cela ne suffit pas ils proposent de canaliser les pulsions d'agressivité en allant tuer les infidèles (le fait que les infidèles meurent est la preuve qu'ils avaient tort). Leur soutien : tous ceux qui ne sont pas éduqués et qui ont peur. Donc une masse de plus en plus importante d'individus;"
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" L'être humain dans sa globallité est devenu plus grand. La moyenne est passée de 1.75 mètre à 1.77 mètre. Le peuple terrien est plus masculin, puisque désormais 58% des humains sont des hommes et 42% des femmes. la durée de vie moyenne a augmenté de 86 à 87 ans pour les hommes et de 89 à 91 ans pour les femmes. En revanche, le Q.I. général a baissé de 3% en dix ans. L'une des raisons pourrait être que l'usage généralisé des ordinateurs et smartphones ne nous oblige plus à développer ni attention ni mémoire. Peu de gens perviennent aujourd'hui à faire du calcul mental."
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"Ah, j'ai vu les choses ici changer progressivement, après le Printemps arabe, il y a eu l'Automne des libertés, avec la reprise en main des religieux, puis au final l'Hiver des femmes avec leur interdiction d'accéder à l'éducation. Puis à nouveau les militaires ont repris le pouvoir avec le général Sissi et il y a eu un nouveau printemps et un été, puis il y a eu à nouveau des élections et on espérait enfin entrer en démocratie mais.... le peuple a décidé qu'il préférait le paradis après la mort que la liberté pendant la vie"
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Vidéo de Bernard Werber
Une équipe indienne a vu pour la première fois des éléphants enterrer leur mort. Une étude publiée récemment dans Le Journal of Threatened Taxa rapporte le travail de chercheurs qui ont suivi pendant un an des rassemblements d'éléphants. Ils ont pu ainsi assister à quatre cérémonies funéraires dans la région du Bengale. C'est le sujet de la nouvelle chronique de Bernard Werber.
Visuel de la vignette : des éléphants en Namibie /Claudio Braslavsky /Getty
#animaux #elephants #science ______________
Chaque mercredi à 8h55, l'écrivain Bernard Werber livre sa vision de l'évolution de nos sociétés. Retrouvez toutes ses chroniques ici https://www.youtube.com/playlist?list=PLKpTasoeXDrpR-EH-6FXuTaB55LTDz0At ou sur notre site https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/le-biais-de-bernard-werber
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