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3,77

sur 475 notes
Pour qui suit depuis longtemps Bernard Werber qui nous propose, trilogie après trilogie, ou romans isolés, pas de dépaysement. On retrouve la même construction en tableaux alternés, mettant ici en scène Gaïa (notre planète Terre, en mal de communication), les humains, qu'ils soient sapiens ou métamorphosis), le Dr Wells père avec son encyclopédie du savoir relatif et absolu, sorte de fil rouge dans l'oeuvre, depuis les Fourmis. Un dernier moyen de faire passer des messages au lecteurs , le tee-shirt de Martin Janicot, qui s'orne des lois de Murphy, adaptées à la situation du jour.
Pas de surprise donc avec ce troisième volet des aventures de David Wells et de ses créatures, les micro-humais ou Emacs (prononcer emache). La planète souffre et pour ne rien arrangé, une folie guerrière s'empare de l'humanité, celle même dont les ancêtres avaient pu dire à l'issu des conflits de plus en plus meurtriers « plus jamais ça ». On est en plein dedans, l'auteur analysant les mécanismes qui aboutissent à une autodestruction, qu'ils soient politiques, sociologiques, hormonaux (la testostérone n'est pas une bonne conseillère…). Comme cela ne suffit pas des astéroïdes géants menacent de s'écraser sur la planète, qui, on se demande pourquoi, est assez suicidaire, et aspire à ce contact pour être fécondée!
C'est aussi et encore un livre des possibles : les populations humaines sont imaginées comme des jeux de pions sur une échiquier à 7 entrées, en fonction de leurs ambitions futures pour contrôler la société: la religion, le sexe féminin, les capitalistes, les « papillons », les adeptes du prolongement de la vie, les micro-humains, ou les geeks.

Le roman se lit bien, comme un roman d'aventures matiné de SF, on suit avec plaisir ou angoisse, lorsque les analogies avec l'ambiance de notre monde réelle ressemble à un copié -collé de ce qui transparaît au fil des pages.

Il est préférable de ne pas lire isolément cet opus, même si quelques rappels sont proposés.
Lien : http://kittylamouette.blogsp..
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J'ai eu beaucoup de mal a finir ma lecture autant le tome 1 et 2 m'ont emballés autant celui-ci beaucoup moins, on retrouve pourtant les mêmes protagonistes mais cela se lit beaucoup moins bien. L'histoire de fond est pourtant intéressante surtout avec l'histoire de l'échéquier avec des points de différentes couleurs représentants diverses options mais cela n'a pas pris pour moi.

Ce tome nous fait pourtant voyager en Egypte, sur l'Ile de Pâques, sur la lune etc... Mais j'ai surtout été bloqué par la demande de la Terre tout au long de ce volume.

C'est dommage car j'aime beaucoup Bernard Werber mais à choisir je préfère la trilogie des Dieux.
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Dix ans se sont passés depuis la reconnaissance des Emachs à l'ONU et la création de Microland. La vie a poursuivi son cours : David et Aurore se sont éloignés, les technologies mondiales ont évolué mais la méfiance envers les Micro-Humains perdure. Mais un astéroïde de très grande taille menace l'humanité, l'occasion pour les Emachs de prouver une nouvelle fois leur utilité. A moins que... D'autant plus que sur l'échiquier mondial heptagonal, un huitième joueur inattendu apparait en la personne de Gaïa...
Ce nouveau roman de Bernard Werber clôt la trilogie Troisième Humanité en nous présentant un avenir possible assez pessimiste.
Je dois dire que je suis un peu déçue.
J'ai malheureusement trouvé le personnage de Gaïa agaçant et égoïste (alors que je le trouvais plutôt attrayant jusqu'à présent). Les Emachs prennent une certaine indépendance par rapport aux "Grands" mais je n'ai pas aimé la façon dont elles évoluent.
Par contre, je suis toujours aussi fan des lois de Murphy et j'ai trouvé intéressant les réflexions sur le pouvoir, la religion, l'évolution de la science et de l'humanité.
Un avis mitigé donc où je ne regrette pas ma lecture mais où je crois tout simplement que je m'étais imaginée une autre fin pour cette trilogie...
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Et voilà, fin de la trilogie.
Je me suis un peu ennuyée avec cette trilogie, et j'ai surtout été déçue par la fin.
Au final, et sans rien dévoiler de l'intrigue, malgré l'évolution, les hommes restent les mêmes et ne retiennent rien ou presque de l'Histoire et des erreurs passées.
En revanche, et comme d'habitude avec M. Werber, de bonnes analyses psychologiques sur l'homme et la vie...
Mais cet avis n'est que MON humble avis...
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C'est bien la première fois qu'en lisant Bernard Werber je remarque que le style de l'écriture est vraiment simple, par exemple dans les descriptions des personnages. Peut-être faudrait-il dire pauvre.
Et pourtant, il s'agit ici du troisième tome de « Troisième humanité », j'ai lu le précédent il y a moins de deux ans. Faut-il alors penser qu'il écrit moins bien qu'avant ? Ou qu'à force de lire à assez haute dose comme je le fais, j'ai progressé dans l'appréciation des livres ?

C'est donc ce qui m'a retenu de mettre une quatrième étoile ici. Et pourtant j'ai été frustrée de me contenter de trois étoiles. Décidément, les notes, mieux vaut ne pas s'y fier…


Parce que la qualité de « Troisième humanité » réside sans conteste dans l'histoire. Je suis admirative d'une imagination si bien ordonnée. Et en effet, l'organisation même du récit lui donne de la fluidité et tient en haleine alors que le suspense est loin d'être intense.

Avant de commencer ce livre, je n'aurais pas été capable de raconter le tome 2, mais à peine lues deux ou trois dizaines de pages, on est replongé dans l'histoire, sans avoir eu l'impression de lire un résumé de l'épisode précédent.
C'était un très bon choix comme dernière lecture de vacances.


Même si ce n'est pas pour ça qu'on choisit de lire ces livres, j'aime les digressions scientifiques, historiques, sociologiques…, présentées sous forme d'extrait d'encyclopédies, qui viennent ponctuer l'histoire.
Et puis les sujets abordés donnent tout de même à réfléchir, au regard de l'actualité : pouvoir économique, pouvoir religieux, pouvoir scientifique, problèmes d'écologie, problèmes géopolitiques… de quoi vous agiter un peu les neurones sans en avoir l'air.


Un bémol cependant pour la fin, pas très satisfaisante pour moi non plus.





En ce début d'année, scolaire, je me dis qu'il n'y a pas besoin d'avoir foi en l'humanité pour garder foi en l'humain.

« This is the end
Beautiful friend
This is the end
My only friend, the end
[…]”

Extrait de “The end”, The Doors :
https://www.youtube.com/watch?v=JSUIQgEVDM4

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Troisième et dernier tome de la trilogie des "micro humains", c'est à dire la version longue, plus travaillée et approfondie de la nouvelle "demain les femmes" qui était présente dans un autre des livres de l'auteur (Paradis sur mesure, que je conseille par ailleurs).
Nous sommes projetés 10 ans après les évènements des deux premiers tomes. Englués dans le quotidien et les suites de leur succès, les protagonistes sont partagés entre nostalgie de leur jour de gloire (quand ils étaient "le centre de l'actualité"), postes à hautes responsabilités (direction de l'ONU) ou... complaisance dans les activités banales du quotidien (élever ses enfants, partir en voyages, faire un travail qu'on apprécie).
Puisque ces différents rapports au monde ne sont pas compatibles, des tensions apparaissent dès le début du livre, entre Aurore et David, ce dernier étant mis à la porte de manière un peu impulsive par sa femme...

Les scènes d'action s'enchainent rapidement tout le long du livre, ce qui fait qu'on ne s'ennuie pas.

La terre pensante (Gaïa) est plus égocentrique et superficielle que jamais (ce qui, bien qu'original, est quand même un peu agaçant). En essayant de décrire le fonctionnement globale de la société et de l'espèce humaine, il propose une vision simpliste et caricaturale, mais personnellement j'ai senti une certaine forme de "frustration désespérée" devant la complexité du monde, de la part de l'auteur.

Les homo sapiens sont avant tout des animaux, et même si la civilisation permet de grands progrès, on reste des bêtes apprivoisées, qui refait les mêmes erreurs à chaque nouvelle génération (vu qu'on a les mêmes gènes que nos ancêtres). C'est ce constat amère qui, d'après moi, ressort dans le livre plusieurs fois.

Mais le but de Werber est avant tout de nous faire rêver à travers ses livres. Rêver l'avenir pour le rendre possible. Ce n'est donc pas un ouvrage fataliste, mais plutôt tragique: Oui, le monde est complexe, non, on ne peut pas le changer d'un coup de baguette magique. Mais si chacun y met du sien et se sent concerné par l'avenir, alors on peut aller vers un mieux.

On ne peut pas compter uniquement sur un Dieu mythologique, ou uniquement sur la technologie, sur la fuite dans l'espace ou sur les progrès de la science réparatrice pour bâtir l'avenir. Tous ces "joueurs" doivent trouver un terrain d'entente pour agir ensemble, et pas les uns contre les autres.

Même si le message de Werber est simpliste et caricatural, qu'un expert un peu rigide sera facilement agacé par les raccourcis qu'il fait sur les liens de causalité, c'est un message pertinent qu'il faut considérer à sa juste valeur.
Comme le dit lui même l'auteur, on ne devrait pas juger une idée en fonction de la personne qui l' a proposée, ni en fonction de sa forme imparfaite. On doit juger une idée sur sa qualité et sa pertinence.
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Troisième et dernier volet de la trilogie Troisième humanité, j'ai tout autant dévoré ce tome que les deux précédents même si celui-ci contenait quelques longueurs. Bernard Werber est vraiment incroyable dans sa capacité d'imaginer un avenir fantastique mais où l'homme, la nature, notre planète ont une place et surtout un rôle à jouer. Dans le même style que les précédents tomes, des chapitres courts, soit des extraits de l'encyclopédie du savoir relatif et absolu, soit notre Terre Gaïa qui s'interroge, soit nos scientifiques et autres humains qui agissent, soit les micros-humains qui réagissent, soit un bulletin d'information qui se termine toujours par un bulletin météo, on passe d'un chapitre à l'autre sans ennui, avec le plaisir de retrouver certains protagonistes. Les personnages sont plaisants, malgré le fait d'être en pleine science-fiction, j'ai réussi à visualiser les scènes, chose que j'ai quelques fois beaucoup de mal à faire avec ce style de lecture.
Le seul petit bémol est peut-être le côté un peu répétitif de certaines scènes qui m'a donné un sentiment de longueurs que je n'ai pas ressenti avec les tomes précédents. En tout cas, je vous conseille vivement cette trilogie, elle est vraiment intéressante et laisse à réfléchir à l'avenir de notre planète.
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Les aventures du professeur Wells et des micro-humains continuent dans ce troisième tome. Ne voulant rien dévoiler de l'intrigue je donnerais juste mon ressenti sur ce livre.

Si l'histoire reste plausible dans un futur plus ou moins proche, Weber s'éparpille. Beaucoup d'idées sont développées , sans doute trop.
J'ai un grand reproche à faire à l'auteur, c'est de reprendre des idées ou "images" qu'il a pu développer dans d'autres de ses livres. A tel point, qu'il reprend même l'histoire des homards et du titanic qu'il a écrit dans la nouvelle pour les restau du coeur.
Au final, le lecteur tourne un peu en rond et a l'impression de relire des choses déjà lues.

Néanmoins sa trilogie a un côté écolo que j'aime assez. Il est grand temps que nous, humain, prenions conscience que la terre n'est pas une vache à lait aux ressources inépuisables.

Weber se sert également beaucoup des actualités : séismes, attentats, maladies ravageuses etc... ce qui rapproche sans doute un peu plus le lecteur de son histoire.

Je sors mitigée de la lecture de ce livre car même si l'histoire générale nous montre un futur possible, il n'en reste pas moins qu'il y a un côté un peu trop moralisateur à mon goût.
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Le déclin se confirme. Une histoire qui se perd dans ses propres méandres, des longueurs à n'en plus finir, une trilogie qui aurait pu tenir en un seul tome. Je suis trop déçue... Et pourtant, j'aimais tellement l'originalité de Bernard WERBER, son écriture si différente, ses idées nouvelles. Plus rien de tout ça dans ses derniers livres. Et ça me rend tellement triste... :(

Pioche de octobre 2015, choisie par Titiseb77
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Les 7 acteurs des différentes versions du futur s'affrontent toujours sur cette partie d'échec à taille réelle. 10 ans après la création des Emachs, ces dernières vivent à Microland et deviennent un modèle d'évolution et de technologie. Elles continuent d'aider les Grands, notamment lorsque la Terre est de nouveau menacé par un énorme astéroïde …

Fin de la trilogie de Bernard Werber que j'ai dévoré ! J'aime vraiment la façon d'écrire de l'auteur, sa manière de nous transmettre ses idées, sa vison du monde et de l'être humain en général. Même si ses ouvrages se présentent toujours de la même façon, ça ne me dérange pas, au contraire j'adhère vraiment à ce qu'il nous propose.

Ici, nous continuons donc de suivre l'évolution des micros humaines ainsi que leurs difficultés à s'adapter au monde des Grands, et ce malgré tous leurs efforts. Toutefois, elles ne sont plus les personnages principaux. Celui qui sert de fil conducteur à l'histoire, c'est le jeu heptogonal créé par Natalia Ovitz. Ainsi nous suivons toutes les branches d'évolution possible, que ce soit la féminisation, les religieux ou ceux qui croient en un avenir sur une autre planète. Mais là encore le 8ème joueur en la « personne » de la Terre a son mot à dire et elle ne compte pas laisser ses occupants prendre des décisions qui seraient néfastes pour elle.

J'ai adoré la 1ère partie avec l'arrivée de l'astéroïde pour pourrait détruire 90% des êtres vivants. Puis vient la 3ème guerre mondiale, passage beaucoup plus long et principalement basé sur la politique et ses enjeux (c'est pourquoi nous sommes moins avec les héros que nous suivions sur les 2 premiers tome). Et la réaction de certains chefs d'Etat fait franchement peur ! S'ils agissent vraiment comme ça dans le monde réel en organisant une guerre autour d'un verre et parlant de millions de morts comme ils parleraient de la météo, halte à la peur !

Quant aux Emachs, j'ai souvent trouvé injuste la manière dont on les traitait. Quoi qu'elles fassent, tout leur retombe toujours dessus. Même les robots de Friedman sont mieux traités et plus accepté parmi les humains. de ce fait, l'auteur cherche à montrer que même si l'humain est en constante recherche d'évolution (dans tous les domaines), il n'est finalement pas prêt à accepter ce qui est différent. Il a trop peur de l'inconnu, de ce qu'il ne peut pas contrôler. Peur d'être surpassé.

Au final, Werber nous présente une vision assez pessimiste de l'être humain. Quoi qu'il arrive, malgré les leçons que nous apprend l'Histoire, nous n'apprenons pas de nos erreurs et tout n'est qu'un perpétuel recommencement. On ne peut alors que comparer le livre à notre actualité réelle, cette montée de violence et d'insécurité…

Quoi qu'il en soit ce fut une bonne lecture avec un sujet vraiment intéressant !
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