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Critique de prune42


En février 1950, Germaine Tillon, dite Kouri sous la Résistance, est appelée en tant que témoin pour témoigner au procès de deux anciennes gardiennes du camp de concentration de Ravensbrück, Antonia Beinz et Grete Adam. Dans le train qui la mène à "la-ville-aux-Rats" où se tiendra le procès, Kouri se souvient de la captivité au camp, de la violence des gardiennes, de la façon dont certaines prisonnières arrivaient à marchander des objets, de l'arrestation de sa mère, de ses compagnes d'infortune… A la Libération, la parole des rescapées n'intéressait pas ceux qui n'avaient pas vécu les camps, il fallait oublier, se taire. Kouri voyage physiquement et dans ses souvenirs.

J'ai découvert par hasard ce roman à la médiathèque de ma commune et attirée par la quatrième de couverture, je l'ai emprunté avec curiosité.
Malheureusement, j'ai été déçue par cette lecture que j'ai trouvée assez fade et décousue. En effet, le récit s'organise autour des souvenirs de Germaine Tillon qui arrivent de façon disparate et cette construction qui n'est pas linéaire a été perturbante pour moi. Je m'attendais à un roman construit chronologiquement et non à cette superposition de souvenirs.
De plus, alors que le résumé évoque ce procès que j'attendais impatiemment, il n'en est finalement pas question dans le livre, on est dans le train et on y reste.
Je me suis aussi parfois demandé si le personnage éponyme n'avait pas des hallucinations comme avec le bourgeois dans lequel elle croit voir un curé corrompu, ou la présence de ce moineau qui revient régulièrement se poser sur les genoux de Kouri. C'est un peu gros pour être vrai.
Il y a enfin des longueurs dans ce livre que j'ai trouvé ennuyant et décevant. Heureusement qu'il ne comporte que 210 pages car avec plus de pages, j'aurais eu encore plus de mal à le finir déjà que je trouvais le temps long.
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