Attention, je ne dis pas que je n'ai pas aimé l'histoire. Elle est bonne mais pas à la hauteur de mes attentes. Je n'ai fait que donner mon avis.
L'histoire est bien; teste cohérent, bon language. Mais quelques petits défauts parsemés çà et là dans le texte rendent l'histoire ennuyeuse et enfantine.
- L'histoire: Olive Dunwoody s'installe avec ses parents dans une vieille maison hantée... le classique, quoi. Il y a beaucoup d'histoires ainsi, ce qui empêche le roman de se démarquer des autres du même genre.
- Les personnages: Olive Dunwoody n'a pas vraiment de personnalité (parfois insolente, parfois timide, etc.) ce qui la rend moins attachante. Et on n'accroche pas vraiment à un livre sans personnage attachant. Olive n'évolue pas. Elle a onze ans mais se comporte comme une gamine. Enfin, Olive n'a que des défauts. Je ne dis pas qu'un bon héro ne doit avoir que des qualités, non! le problème, c'est qu'Olive n'en a AUCUNE, et il est donc difficile de s'indentifier à elle.
- La narration: le début est lent. Très lent. Et les blagues ne sont pas toujours réussies.
Certaines blagues cassent même l'ambiance du livre. Voici un exemple banal:
Olive se retrouve dans un tableau représentant un lac. Annabelle (la méchante) la noie puis s'en va, laissant Olive seule à son destin. Elle essaie de se débattre, et arrive ENFIN à sortir du tableau. On ne va pas se mentir, c'est une scène terrifiante et c'est peut-être le seul moment de l'histoire où j'ai eu peur pour Olive. Mais l'auteure ne s'arrête pas là, non. Elle est décidée à abîmer la scène et à faire rager le lecteur qui a le coeur emballé en lançant une blague des plus nulles. Olive lève la tête et trouve une pantoufle accrochée au plafond !
Finalement, le détail qui m'a le plus déçue, c'est sans aucun doute le style de narration qui a l'air copié. « Pour les fans de
Roald Dahl et des Orphelins de
Baudelaire », cite la quatrième page de couverture. le style de Jaqueline West imite beaucoup celui de
Roald Dahl. Étant une grande fan de ce dernier, je suis bien placée pour le dire. En fait, ce texte semble vraiment écrit par
Roald Dahl, mais sans la magie et la beauté des textes de
Roald Dahl. En fait, c'est une réplique non réussie des texte de
Roald Dahl, une mauvaise tentative, un échec. Voilà le mot.