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Critique de ange77


《- Cal, ne me dis pas que ce sont des vampires ?
(...) Je soupirai.
- Si, les peeps sont des vampires. Ou des zombies en Haïti, des tengu au Japon ou des nian en Chine. Mais comme je le disais, nous préférons employer le terme de positifs au parasite.
- Ah, des vampires... 》


Les avis sur ce roman sont pour le moins autant mitigés que je l'ai été au sortir de cette lecture.

Je connaissais Scott Westerfeld pour avoir lu - et adoré ! - la série "Uglies", il y a déjà un bail maintenant... Une autre saga de cet auteur, "Midnighters", m'attend bien sagement dans ma PAL, mais je n'avais pas vraiment l'envie ni le courage de me plonger dans une aventure à plusieurs tomes en ce moment. J'ai donc jeté mon dévolu sur V-Virus, sans trop savoir dans quoi je me lançais, à part qu'il s'agissait d'une histoire de vampires évidemment...

"Et je sus avec certitude que l'affrontement aurait lieu. Mon instinct me chantait que la créature savait que nous étions là ; elle nous traquait."

De fait, c'est bien de cela dont on parle. Ceci étant, l'approche de l'auteur texan est on ne peut plus originale et intéressante malgré tout.
Faisant fi des conventions habituelles pour ce genre de récits, Westerfeld nous narre, à travers la voix de Cal, héros désabusé dont la vie a basculé, une bien étrange allégorie. On y retrouve tout de même certains des poncifs inhérents au mythe vampirique.

"Et bien sûr, il y avait des rats. Des paquets de rats."

Si j'ai aimé suivre les pérégrinations de ce jeune garçon, l'auteur nous le rendant formidablement sympathique, presque familier dans sa façon de s'adresser au lecteur comme s'il était présent sur place, j'ai beaucoup moins apprécié la construction même du roman. Les chapitres pairs étant consacrés à ce qu'on pourrait appeler des cours particuliers de biologie parasitaire, qui si par bonheur nous sont dispensés par Cal himself, n'en sont pas moins d'une lourdeur pesante, en ce qui me concerne en tout cas.
Certes, on apprend plein de choses sur le sujet : vous pouvez comptez sur notre narrateur ès parasites pour ça ! (à éviter si vous êtes un peu trop sensible cependant)
> Certains lecteurs ayant lu "Les fourmis" de Werber en reconnaitront d'ailleurs un dans le lot ^^

"La plupart des asticots sont très délicats..."

Ensuite, il m'aura fallu patienter pendant plus des 3/4 du bouquin pour enfin y trouver l'action que j'attendais personnellement depuis le début...


Tant pis !
Au final, je reste partagée : je dirai que j'ai aimé ce roman à 50%, tandis que l'autre moitié m'a passablement saoulée, malheureusement.
Enfin, je ne suis pas fâchée avec l'écrivain pour autant et je compte bien ne pas m'arrêter sur cette demi-déception ;)
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