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《- Cal, ne me dis pas que ce sont des vampires ?
(...) Je soupirai.
- Si, les peeps sont des vampires. Ou des zombies en Haïti, des tengu au Japon ou des nian en Chine. Mais comme je le disais, nous préférons employer le terme de positifs au parasite.
- Ah, des vampires... 》


Les avis sur ce roman sont pour le moins autant mitigés que je l'ai été au sortir de cette lecture.

Je connaissais Scott Westerfeld pour avoir lu - et adoré ! - la série "Uglies", il y a déjà un bail maintenant... Une autre saga de cet auteur, "Midnighters", m'attend bien sagement dans ma PAL, mais je n'avais pas vraiment l'envie ni le courage de me plonger dans une aventure à plusieurs tomes en ce moment. J'ai donc jeté mon dévolu sur V-Virus, sans trop savoir dans quoi je me lançais, à part qu'il s'agissait d'une histoire de vampires évidemment...

"Et je sus avec certitude que l'affrontement aurait lieu. Mon instinct me chantait que la créature savait que nous étions là ; elle nous traquait."

De fait, c'est bien de cela dont on parle. Ceci étant, l'approche de l'auteur texan est on ne peut plus originale et intéressante malgré tout.
Faisant fi des conventions habituelles pour ce genre de récits, Westerfeld nous narre, à travers la voix de Cal, héros désabusé dont la vie a basculé, une bien étrange allégorie. On y retrouve tout de même certains des poncifs inhérents au mythe vampirique.

"Et bien sûr, il y avait des rats. Des paquets de rats."

Si j'ai aimé suivre les pérégrinations de ce jeune garçon, l'auteur nous le rendant formidablement sympathique, presque familier dans sa façon de s'adresser au lecteur comme s'il était présent sur place, j'ai beaucoup moins apprécié la construction même du roman. Les chapitres pairs étant consacrés à ce qu'on pourrait appeler des cours particuliers de biologie parasitaire, qui si par bonheur nous sont dispensés par Cal himself, n'en sont pas moins d'une lourdeur pesante, en ce qui me concerne en tout cas.
Certes, on apprend plein de choses sur le sujet : vous pouvez comptez sur notre narrateur ès parasites pour ça ! (à éviter si vous êtes un peu trop sensible cependant)
> Certains lecteurs ayant lu "Les fourmis" de Werber en reconnaitront d'ailleurs un dans le lot ^^

"La plupart des asticots sont très délicats..."

Ensuite, il m'aura fallu patienter pendant plus des 3/4 du bouquin pour enfin y trouver l'action que j'attendais personnellement depuis le début...


Tant pis !
Au final, je reste partagée : je dirai que j'ai aimé ce roman à 50%, tandis que l'autre moitié m'a passablement saoulée, malheureusement.
Enfin, je ne suis pas fâchée avec l'écrivain pour autant et je compte bien ne pas m'arrêter sur cette demi-déception ;)
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« V-virus », prénommé « Peeps » dans la langue de publication, est un roman de science-fiction de Scott Westerfeld paru en 2005. « Peeps » c'est le nom des vampires qui sont les héros de l'histoire que nous « raconte » le jeune Cal Thompson, porteur sain d'un virus particulier. Comme il n'est aucunement question de dévoiler cette histoire, je m'en tiendrai là pour le résumé de l'intrigue.

Je reconnais avoir rapidement été tenue en haleine par cette histoire écrite à la première personne où l'on voit un jeune homme en quête de toutes les jeunes filles qu'il a aimées et contaminées (!). Culpabilité et cherche de sens à d'étonnantes évolutions humaines, tels sont les fils de ce roman captivant. le tout étant très bien écrit, dialogues, contextualisation… descriptions… sans oublier la délicieuse note d'humour qui parfait l'ensemble.

Loin des Twilight et autres romans ayant rencontré le succès avec la thématique des dents assoiffées de sang, ce roman « young adulte » a aussi la grande originalité de traiter la question des parasites et de la théorie de l'évolution, de synthétiser des connaissances biologiques pour servir intelligemment l'intrigue. Et ce un chapitre sur deux. Ce qui en fait un livre cultivé et instructif.

Equipe d'éradication, psy (un peu spéciale), biologiste… toute une équipe participe à la résolution du problème des Peeps, mais comment faire quand le parasite n'est pas encore totalement identifié, circoncis.

J'ai suivi avec délectation ce roman original, car tout en traitant d'un sujet de science-fiction, avec un tempo digne d'un bon thriller et des personnages très attachants, les chapitres sur les différentes formes de parasitose et l'évolution des espèces se révèlent très intéressants.

Un très bon moment de lecture inattendu pour ce livre trouvé dans la boîte à livres d'un magasin BIO ! Ce qui me fait dire (et redire) : « Ouvrons nos petits yeux car LE bonheur de lire est partout autour de nous !!!! Même entre un chou vert et du riz complet. »



Lien : http://justelire.fr/v-virus-..
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Je me retrouve bien embêtée face à la lecture de ce livre, car contrairement à la note globale du livre sur Babelio et aux critiques que j'ai pu lire, je n'ai pas vraiment aimé ce roman de Scott Wersterfield.

Tous les goûts sont dans la nature me direz-vous...

C'est assez compliqué d'expliquer pourquoi il ne m'a pas plu, pour vraiment aimer un livre, j'ai besoin, comme beaucoup de gens je pense, d'avoir besoin d'être en manque, j'ai besoin de me dire " vivement que je me remette dans ma lecture", et bien là, rien de tout cela, je ne m'ennuyais pas plus que ça, mais je ne m'éclatais pas non plus.

Je trouve personnellement qu'il ne s'y passe pas grand chose, les vampires sont relativement absents, on y parle principalement de rats et d'autres vermines, l'ambiance est glauque par moments, donc on s'attend à quelque chose de bien croustillant, et RIEN.

Donc voilà je ne fais malheureusement pas partie des fans de ce livre.

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Ce livre est une réédition. Milan a la bonne idée de ressortir dans sa collection Macadam des livres pas mal du tout ! Après avoir lu le synopsis, mon côté fan de vampires a voulu connaître la façon dont l'auteur nous les présente.

Cal est un étudiant dont la vie a basculé le jours où il est devenu « demi-vampire » et par la force des choses chasseur de vampire. Cela fait 6 mois qu'il les courses, mais il va vite réaliser que ce qu'on lui explique depuis 6 mois sur le monde qu'il vient de découvrir est beaucoup plus complexe que ce qu'il ne pensait…

Je suis amatrice de vampire depuis que j'ai lu la saga des vampires d'Anne Rice, ceux-ci sont devenus mon genre de prédilection. J'aime lire des romans « classique » mais j'aime aussi être surprise par l'imagination des auteurs qui adaptent le mythe à leur monde imaginaire. Et avec V virus, j'ai été servie ! Dans cette histoire le vampirisme est une maladie et perso, ça m'a donné des sueurs froides.
Avec Mr Westerfeld le vampirisme prend une autre dimension, il devient concret. Ça façon de nous présenter le mythe alternativement comme un virus ou comme un parasite le rend tangible et on se demande si nous n'allons pas attraper cette maladie nous aussi. Au genre « horreur » dans lequel sont souvent classées les histoires de vampire, l'auteur rajoute le genre science fiction. Voire science tout court et j'ai adoré ça ! Cela change et j'ai été complétement emporté par l'histoire.
Les personnages ont su me séduire. Cal est un jeune homme de 19 ans qui roule un peu des mécaniques mais il garde aussi la tête sur les épaules et mène sa mission correctement et même plus que ça. Pour un jeunot il se débrouille plutôt bien !
La mythologie est elle aussi très poussée et j'y ai de suis adhéré. Un petit reproche tout de fois, mais c'est souvent le cas des premiers tomes, le monde est planté au détriment de l'intrigue qui passe un peu en arrière plan et qui s'accélère un peu trop sur la fin, mais il est difficile de tout aborder en un seul livre.
J'ai aussi beaucoup appris avec les chapitres « scientifiques » intercalés dans le livre qui m'ont éclairé sur pas mal de « choses » de notre quotidien. Même si je m'en serais bien passé !
Lien : http://mutietseslivres.com/2..
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J'avais déjà lu la série Uglies de cet auteur et je m'étais promis de relire un de ses livres. J'ai quand même attendu quelques années avant de me lancer dans V-virus. J'avoue que la ville de New York ne m'a pas laissé insensible. Mais commençons par le début !
Cal Thompson est un jeune homme des plus étranges : depuis un an, il est positif au parasite, c'est-à-dire peeps. Mais il est un porteur sain, il ne manifeste pas les côtés « malsains » des peeps. du coup, il est aussi chasseur de peeps au service de la Garde de Nuit. Il vient de retrouver Sarah, une ex-amie qu'il a contaminé et maintenant, il recherche Morgane, celle qui l'a fait devenir ce qu'il est…
J'avoue que j'ai mis du temps à comprendre les différents tenants et aboutissants de l'histoire mais j'ai aimé le côté un peu complexe et le côté biologique de l'histoire qui donne un certain sens à l'ensemble (bon, pas tout, je conçois). Entre deux chapitres de l'aventure de Cal, ce même Cal nous présente un parasite qui fait partie d'un cycle de vie, très instructif mais les détails peuvent en dégouter certains.
Quel drôle de hasard que j'ai lu ce livre, très peu de temps après Rats, une autre histoire de New York, on y retrouve beaucoup de détails sur les rats qui jouent un rôle dans cette histoire de vampirisme (parce que c'est de ça qu'il s'agit, en fait). Et en fait, ça marche super bien et c'est original ! Je note A-Apocalypse qui est le tome 2 de ce diptyque (et puis ces autres séries aussi, allez !)
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J'ai été assez surprise de tomber sur cet ouvrage de Scott Westerfeld dont je n'avais jamais entendu parler jusque là... Pourtant il n'est pas récent, mais il semblerait que sa sortie en 2007 soit complètement passée inaperçue. Depuis, le succès de ses sagas Uglies, Midnighters et Léviathan l'a propulsé sur le devant de la scène éditoriale jeunesse, et il n'est plus à présenter. C'est donc avec grand intérêt que je me suis plongée dans ce texte méconnu au résumé plus qu'alléchant... et une fois de plus avec cet auteur, j'ai passé un excellent moment de lecture !
L'histoire m'a tellement intéressée et transportée qu'il est dur pour moi de vous en parler sans écrire un pavé et vous dévoiler l'intrigue. Je vais tout de même vous apporter quelques précisions sur Cal et son univers. le récit prend place à notre époque, à Manhattan, ville cosmopolite qui ne dort jamais. Cal est ce qu'on appelle le porteur sain d'une maladie un peu particulière, c'est-à-dire qu'il est infecté mais ne développe pas les symptômes. Cette maladie est en fait un parasite qui s'attrape par échange de fluides corporels et qui provoque agressivité, penchant pour la viande, notamment humaine, et accroissement des capacités physiques (ouïe, vue, force...). Ce parasite ancestral serait donc à l'origine de tous les mythes du vampire ou encore du zombie ! Cal fait donc désormais partie d'une organisation secrète, La Garde de Nuit, et traque les infectés pour les neutraliser. Mais petit à petit, il se rend compte qu'on lui cache des choses et que l'histoire est beaucoup plus complexe...
J'ai été totalement emballée par le principe du parasite. Il faut savoir que j'ai développé une sorte de fascination morbide pour les maladies étranges et les "accidents" de la nature ; je passe d'ailleurs de folles soirées à aller voir des images horribles sur Google ou à visiter des sites répertoriant les "freaks" en tout genre (si vous êtes psy et que vous passez par là, je suis ok pour une consultation gratuite !).
Outre l'histoire de Cal, l'auteur nous fait profiter de tout son travail de recherche sur les parasites de tous les coins du globe, en insérant des chapitres assez courts présentant une gentille bébête et son mode de vie entre deux péripéties du héros. Vous pourrez donc apprendre des choses passionnantes sur les filaires de Médine (qui donne son origine au Caducée des médecins à cause de son mode d'extraction [ ne croyez pas toutes les prétendues origines mythologiques]), les trématodes ou encore les parasites responsables du paludisme. Bon appétit !
L'histoire est trépidante et bien menée. J'ai mis un peu de temps avant de m'y plonger complètement mais je n'ai pas réussi à décrocher ensuite. J'ai enfilé les pages en un temps record... V-Virus, partenaire de vos nuits d'insomnies ! Cal est un garçon volontaire, intrépide et très mûr pour son âge, mais il souffre néanmoins de sa condition qui lui interdit tout rapport avec une fille. Pas facile pour un ado dont les hormones sont naturellement en ébullition !
L'autre réussite de V-Virus, c'est d'avoir joué sur le mythe du vampire de façon totalement originale et réaliste. La légende prend une dimension scientifique abordable et bien construite, en ne laissant aucune zone de côté. Comment expliquer la répulsion exercée par les crucifix ? Scott Westerfeld imagine que le parasite, pour se protéger, cherche à se cacher, donc à fuir ce qu'il connaît. L'hôte devient alors "allergique" à ce qui lui plaisait le plus lors de sa vie d'humain. Pendant des siècles, l'homme vouait sa vie à Dieu ; il est donc normal que la personne croyante habitée par le parasite éprouve une soudaine terreur à la vue d'un objet autrefois chéri.
Pour conclure, V-Virus est un roman de qualité que je déconseille néanmoins aux âmes sensibles, rapport à toutes les informations un peu gores que nous livre l'auteur (et encore, il n'y a pas d'images...). Scott Westerfeld fait désormais partie de mes auteurs favoris grâce à la qualité de son écriture et de ses scénarios, ici soutenus par une réflexion scientifique impressionnante.
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J'ai fait pendant un temps, une overdose de "gentils vampires" mais V-Virus m'avait l'air original et il l'est. Néanmoins, même si l'auteur a eu de bonnes idées, j'ai été moins convaincue par l'histoire. V-Virus propose une nouvelle approche du vampirisme mais ne m'a pas passionnée comme je l'espérais.

L'histoire est racontée du point de vue interne. Nous sommes dans la peau de Cal, un jeune homme de dix-neuf ans membre de la Garde de Nuit et "peeps" même s'il ne s'est pas transformé en monstre sanguinaire. Au début, Cal nous explique la situation et son histoire. Il nous apprend ainsi que le vampirisme n'a rien de fantastique, il s'agit tout simplement d'un virus qui se transmet par la salive et autres fluides corporels. Cal a été contaminé par une dénommée Morgane et a lui-même contaminé à son tour ses différentes petites amies sans le savoir. Notre héros fait parti d'un faible pourcentage de la population qui parvient à résister au parasite. Cal est donc resté relativement humain même si sa libido et sa faim de viande sont accentués.
Dès les premiers chapitres, Cal est en charge de traquer ses ex devenues vampires pour les remettre à la Garde de Nuit. Il se lance ensuite sur les traces de sa génitrice Morgane et croise la route d'une jeune humaine : Lacey.

L'univers créé par l'auteur est riche et la mythologie autour des vampires singulière. Scott Westerfeld réinvente complètement le vampirisme en lui donnant une explication scientifique. Un chapitre sur eux environ, nous retrouvons des intermèdes consacrés à la biologie des différents parasites. Si ces passages sont intéressants pour nous aider à comprendre le V-Virus, ils sont trop nombreux à mon goût. le début du roman est assez lent et ces intermèdes nous "déconnecte" de l'histoire. J'ai eu du mal à rentrer dans le récit avant le dernier tiers et j'ai fini par lire en diagonales ces chapitres scientifiques pour faciliter ma lecture.

Même si l'action est présente, j'ai trouvé que l'auteur nous bombardait d'informations sur les différents parasites existants mais nous restons finalement, tout comme le héros, complètement dans le flou durant toute notre lecture. Cal a beau avoir fait des études en biologie, il ne sait pas grand chose sur son propre parasite. Cal n'est pas pris au sérieux par la Garde qui le surnomme Kid et il faudra attendre la fin du roman pour avoir des réponses. Je n'ai pas adhéré aux choix de l'auteur sur la fin. Je ne m'attendais pas à ce genre d'explications et j'avoue avoir été déçue par certaines révélations. J'aurais préféré que V-Virus garde son aspect réaliste.

Côté personnages, j'ai apprécié être dans la tête d'un jeune homme. Cal est mûr pour son âge mais manque parfois de réactivité. J'ai eu l'impression qu'il ne se posait pas toujours les bonnes questions. Sa relation avec Lacey évolue vite (même si le roman se déroule sur quelques jours seulement) et ajoute du romantisme dans ce récit sombre et angoissant. Même si sa façon de parler m'a souvent agacée (je pense notamment aux "mec" à répétition), Lacey est maligne et pleine de ressources et les deux forment un bon duo.

Pour conclure, V-Virus nous propose une explication biologique du vampirisme et on sent que l'auteur s'est énormément renseigné pour rester crédible. Pourtant, mon avis est plutôt mitigé car j'ai trouvé le déroulement de l'histoire parfois long et les explications scientifiques trop présentes. Je ne regrette cependant pas cette lecture car l'idée de base m'a beaucoup plu. Les scientifiques dans l'âme sauront certainement plus apprécier ce roman. Je remercie les éditions Milan et Elodie pour leur confiance.

Lien : http://megworld.over-blog.co..
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J'avais une légère réticence à lire ce roman à cause de la série Uglies, du même auteur, à laquelle je n'avais pas accroché.

Je suis contente de ne pas avoir tenue compte de ça et de me lancer dans cette lecture ! C'est bien différent, plus sombre, plus recherché et plus adulte.

J'ai passé un très bon moment de lecture et j'ai bien hâte de lire la suite !

Entre les chapitres, il y a une sorte de petit cours de biologie sur un parasite, raconté avec beaucoup d'humour et de réalisme, sans que ce soit trop compliqué, et qui m'aura plus d'une fois fait froid dans le dos ^^ j'ai trouvé que ça ajoutait beaucoup à cette ambiance assez spéciale et surtout au personnage principal.

Dans ce roman, il est donc question de vampires, mais attention, nous sommes assez loin du mythe du vampire tel que nous le connaissons, la magie ici n'existe pas, si ce n'est celle de ces milliards de minuscules parasites qui peuvent engendrer des choses incroyablement grandes...

En effet, comme nous l'explique si bien l'auteur, et de manière convaincante, le vampirisme est une maladie causée par un parasite. Et franchement, on y croirait presque ! Tout est si bien expliqué et cohérent que oui, on arrive à y croire et surtout à avoir peur.
Coup de chapeau donc à l'auteur qui a su, appuyé par des recherches poussées, nous offrir quelque chose de nouveau dans le milieu vampirique.

Cal est porteur de cette maladie mais un porteur sain, c'est à dire qu'il n'a pas besoin de se jeter sur des gens pour ce nourrir et il a encore toute sa tête. Bien sûr, il y a des bons côtés, comme la force (là aussi, c'est expliqué d'une telle façon qu'on y croit), la vue, etc. Mais il y a aussi des inconvénients, comme cette envie constante de s'accoupler sans pouvoir le faire, ni même embrasser, puisqu'il peut transmettre ce foutu virus... et cette faim qui le pousse à consommer des tonnes incroyables de bacon ^^
J'ai bien aimé ce personnage, sa vision des choses et sa façon de nous compter son histoire.

Côté histoire justement, ce qui semblait être une simple chasse au vampire s'avère être quelque chose de bien plus important, voire apocalyptique...

En bref, c'est plein d'action et de rebondissements, on se laisse entrainer sans mal dans cette histoire originale de vampire avec un côté biologique ajoutant une touche de réalisme et d'angoisse !
Lien : http://www.inmybookworld.com..
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Un récit qui revisite le mythe des vampires et nous entraîne dans une aventure explosive bourrée de suspense et d'humour...
Lien : http://butinerdelivresenlivr..
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Cal était un étudiant new yorkais ordinaire. Mais depuis une certaine nuit passée avec une fille dénommée Morgane, il est à présent porteur d'un étrange parasite qui modifie le comportement de son hôte. Celui-ci voit ses sens s'hyperdévelopper, craint la lumière du jour et raffole du sang humain. Désormais Cal chasse les peeps, c'est-à-dire les gens infectés par ses parasites, qui, contrairement à lui, ne peuvent refréner leur envie de sang. Lancé à la poursuite de Morgane, sa génitrice, Cal découvre les origines de cette terrible maladie.
V-Virus est le premier livre que j'ai lu de Scott Westerfeld avant les Uglies. Son style, incisif et plein d'humour m'a tout de suite plu. Et puis à l'époque on était au commencement de la Twilightmanie. La vision des vampires de Westerfeld tranchait donc et tranche toujours aussi radicalement avec l'imagerie actuelle. Les vampires sont ici des gens infectés par un parasite qui menace d'envahir le monde entier. Leur séduction cache une réalité des plus "gores". Lisez pour vous en convaincre les chapitres dans lesquels Westerfeld prend un plaisir narquois à nous décrire les parasites bien réels proliférants dans nos mares ou nos estomacs.
Même si on se perd parfois dans les sous-sols de New York à la poursuite des rats et autres créatures, l'enquête, pleine de suspense et d'action, se lit avec beaucoup de plaisir.
Pour bons lecteurs au coeur bien accroché !
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