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Critique de Schryve


Malgré les meilleures dispositions, parfois ça ne fonctionne pas. J'avais beaucoup aimé, voire adoré, quatre autres ouvrages de Wharton et les critiques sur Les boucanières sont pour la plupart très élogieuses. Plusieurs en parlent comme d'un de ses plus grands romans. Mon avis mitigé est donc celui d'une lectrice égarée, ou simplement d'une lectrice pas tant intéressée par les intrigues sentimentales chez les aristocrates.

Les boucanières est l'ultime roman de Wharton, d'abord publié un an après sa mort dans une version inachevée. En 1993, Marion Mainwaring, une spécialiste de l'autrice, a finalisé l'ouvrage en se basant sur le synopsis détaillé laissé par Wharton.

L'histoire se déroule dans les années 1870. Richissimes, mais incapables de se faire admettre au sein de l'élite new-yorkaise, quatre jeunes Américaines (deux duos de soeurs) s'exilent en Angleterre, espérant y dénicher de bons partis. Elles ne passent pas inaperçues, la fraîcheur et la désinvolture américaines confrontant la tradition et la rigidité anglaises.

Hélas, j'ai senti l'ennui s'installer dès le début. Contrairement à beaucoup d'adeptes, je n'ai pas retrouvé la finesse d'écriture de l'autrice et le piquant qui la caractérise. Ou plutôt, je voyais ces traits, mais je n'y étais pas sensible. La première moitié du roman m'est apparu comme une très longue mise en place et j'avais la curieuse impression que la lorgnette restait en périphérie. Un réel intérêt n'a percé qu'au bout de 250 pages, alors que l'histoire se concentre sur le personnage de Nan prise dans les filets d'un noble mariage. En résumé, une romance sophistiquée qui revendique l'autonomie de la femme, un thème central dans l'oeuvre de Wharton.
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