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Critique de Marti94


J'ai choisi de lire ce livre qui vient d'être publié pour l'auteure. Car j'avais adoré les deux derniers romans autobiographiques d'Anne Wiazemsky. Avec "Un saint homme" elle continue dans l'autofiction mais j'ai été beaucoup moins séduite.
Après ses débuts au cinéma et sa vie avec jean-luc Godard elle raconte cette fois-ci ses débuts en littérature et rend hommage à son initiateur, le père Deau qui a été son professeur de Français au collège de Caracas au Venesuela.
Le récit commence en 1988 à la sortie du premier roman d'Anne Wiazemsky. le Père Deau entend une interview sur France Inter et c'est l'occasion des retrouvailles.
Il vit désormais à Bordeaux et leurs rencontres successives vont se faire autour de l'ancienne propriété familiale de Malagar et de l'incontournable librairie Mollat, une des plus grandes librairies indépendantes de France.
Mais cela ne suffit pas pour passionner le lecteur et la première partie du livre m'a un peu agacée. Il y a d'abord un volet sur l'abandon avec cette idée qu'en changeant de lieu on abandonne ceux qu'on a connu.
On a tous eu des liens plus ou moins forts avec des adultes qui nous ont marqué à l'adolescence et des séparations qui font partie du cheminement de la vie, du besoin d'émancipation. Et heureusement, ça laisse des bons souvenirs, mais rien à voir avec l'abandon.
Et puis, on commence à le savoir qu'elle est la petite-fille de François Mauriac. Elle le répète assez souvent.
Pourtant, la présence de cet homme, Marcel, qu'elle appelle le père Deau sans le prénommer, aux moments importants de sa vie, notamment la publication de ses livres, va donner une tournure beaucoup plus intéressante au récit d'Anne. Ils parlent peu de religion mais plutot de sentiments, d'humanisme qui font chaud au coeur. D'autant plus que cet homme aimant, allie les actes aux paroles. Je dois dire aussi qu'Anne Wiazemsky raconte bien et qu'elle a des choses à dire.


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