AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Flaubauski


Algernon Moncrieff, jeune homme de la bonne société anglaise, reçoit la visite de son ami Constant Worthing, pour demander en mariage sa cousine, Gwendolyn, ce qui n'est pas du goût de la mère de celle-ci - parce que pas assez bien pour la famille - et d'Algernon, tant qu'il ne lui aura expliqué pourquoi il possède un étui à cigares, offert par une certaine Cecily, au nom de Jack. le jeune homme s'est en fait inventé un frère, Constant, pour mener ses basses oeuvres à Londres, tout en gardant sa probité pour sa pupille, Cecily, sous son vrai nom, Jack. Algernon, qui mène lui-même double nom, et double jeu, s'intéresse de près à cette situation, et souhaite rencontrer Cecily, au détriment de son ami, ce qui mènera tout ce petit monde dans une situation bien incongrue au fil des actes.

L'on retrouve, indéniablement, dans cette pièce d'Oscar Wilde, tous les ressorts classiques du comique : jeux sur les noms et les mots, personnages caricaturaux parfaitement comme il faut, là où il le faut, quiproquos, scène de reconnaissance finale qui permet une belle dénonciation, bien ironique, de la bonne société anglaise de son temps, formules à valeur de proverbes qui tombent toujours juste...

Malgré la virtuosité de l'ensemble, je me suis relativement ennuyée à sa lecture, en ce que je l'ai trouvé un peu trop artificiel, et, de fait, trop attendu. Je préfère, indéniablement, le romancier et le nouvelliste au dramaturge, qui parvient à tirer davantage parti, à mon sens, dans ces genres, de tout ce qui fait sa singularité esthétique.
Commenter  J’apprécie          170



Ont apprécié cette critique (17)voir plus




{* *}