Petit craquage de la Dup devant cette couverture très suggestive. Avec en plus dessus, comme accroche «poétique, provoquant, torride». J'étais donc curieuse de voir comment on pouvait allier le premier terme avec les deux autres... Elle est assez bonne l'excuse ?
Je dois quand même dire que, même si
Jasinda Wilder a une écriture fluide et agréable à suivre, j'ai cherché durant les quelques 300 pages le côté poétique de la chose et ne l'ai pas trouvé ! Mais qu'importe, le reste m'a convaincu.
Tout d'abord le style de narration choisi par l'auteur, qui est original et peu fréquent. Elle fait de son personnage principal
Madame X, la narratrice. Jusque-là rien de nouveau sous le soleil, mais lorsque cette
Madame X pense ou décrit les personnes qu'elle rencontre, elle emploie le tu. En revanche, elle vouvoie dès qu'elle s'adresse à eux. Ce décalage permanent accentue le sentiment de froideur qu'elle met dans ses dialogues. Elle se veut non pas méprisante mais hautaine, froide, afin d'éviter qu'un quelconque lien affectif puisse se créer entre elle et ses clients. Mais le lecteur, par le biais du tu, sait ce qu'il en est, connait ses moindres pensées et sait combien cette froideur n'est qu'une façade.
La suite sur le blog ;)
Lien :
http://bookenstock.blogspot... Commenter  J’apprécie         20