- Putain, promets-moi. Plus de coupures. Si tu en ressens le besoin, tu m'appelles. Tu me préviens et on gère ça ensemble, d'accord?
J'aimerais tellement pouvoir lui faire cette promesse. Je ne peux pas. Il ne comprend pas combien ce besoin est profond. Je déteste ça, vraiment. Je me sens toujours encore plus coupable après m'être coupée, ce qui n'arrange rien. C'est comme une habitude dont on n'arrive pas à se défaire mais ce n'est pas seulement une habitude, c'est une addiction dont j'ai honte, comme fumer, gober des pilules ou autre. Je sais qu'il comprend le besoin de me couper, mais il réalise pas à quel point cette pulsion est ancrée au plus profond de moi.
Je n'ai pas répondu. Je fixe le plafond en tremblant. Je veux lui faire la promesse. Je veux guérir, je ne veux plus jamais inscrire les lignes de ma souffrance dans la peau de mes poignets, de mes avants-bras.
- Jouis et je te montrerai.
- Je croyais que j'étais entrain de jouir?
Il glousse.
- Oh, non.
Je comprends enfin que Kyle me manquera toujours et qu'une partie de moi se sentira toujours coupable d'être en vie quand lui ne l'est pas. C'est une chose avec laquelle je vais juste devoir apprendre à vivre.
Bonjour
J'ai fini hier soir la lecture de te succomber que j'ai beaucoup aimé même si certains passages m'ont paru un peu long
M ais j'ai aimé le côté psychologique. Les passages érotiques sont bien décrits et m'ont fait penser à ceux du livre after de la série de Todd Anna.
Je m'en vais continuer mes lectures. A bien tôt
I’m not just falling in love with you, Nell. I’m falling into you. You’re an ocean, and I’m falling in, drowning in the depths of who you are. Like you said, it’s scary in a way, but it’s also the most amazing thing I’ve ever experienced. You are the most amazing thing I’ve ever experienced.
Je perds l’équilibre, j’ai le vertige et plus beaucoup de souffle. Colton s’arrête soudain.
– Accroche-toi à l’encadrement de la porte, m’ordonne-t-il.
J’obéis et il me sourit, un sourire de prédateur.
– Maintenant écarte les pieds… de la largeur de tes épaules… voilà, comme ça. Ne bouge plus. Et accroche-toi.
Je crois savoir ce qu’il a en tête et je n’arrive plus à respirer, mon cœur est coincé dans ma gorge.
http://lachroniquedespassions.blogspot.fr/
Le temps guérit toutes les blessures, n'est-ce pas ? Eh bien peut-être que j'ai eu suffisamment de temps et que maintenant j'ai besoin de passer à autre chose, de lâcher prise. D'avoir quelque chose qui me rend heureuse après tant d'années de malheur.
La compassion et la pitié, ce sont deux choses différentes : la pitié, c'est regarder quelqu'un de haut, être désolé pour lui mais ne rien lui proposer. La compassion, c'est voir sa douleur et lui offrir sa compréhension.
Ca peut être drôle si tu fais ça bien. Mais les gueules de bois, c'est toujours l'horreur.
Je ne pouvais pas pleurer pour la douleur
de mon cœur parce qu’elle ne passerait jamais. Elle ne faisait que devenir plus lourde et plus aiguë, à chaque minute, chaque heure, chaque jour.