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Critique de colimasson


Le Secret des peuples sans cancer n'est pas un polar. On vous balancera la réponse à l'énigme posée par le titre dès les premières pages : les peuples qui ont moins de cancer que les autres mettent régulièrement leur organisme en acidose.


« Les statistiques montrent que les records mondiaux de non-cancérisation sont détenus par les groupements d'individus qui se singularisent par un record d'acidose du métabolisme, et ce, qu'elle qu'en soit l'origine : conditions de vie (concentrationnaire), habitudes alimentaires (monastiques), maladies (urémie, artério-sclérose, diabète grave), habitudes sociales (groupes asiatiques). »


Et voilà. Ceci dit, on ne pourra pas s'en tenir là. Qu'est-ce que l'acidose et comment se provoque-t-elle ? En s'appuyant sur les découvertes d'André Gernez, balayées d'un revers de main pour des raisons financières que la décence ne nous autorise pas à évoquer, Jean-Pierre Willem expose son programme de cure préventive annuelle :

- Elle se déroule au printemps, « à savoir mars-avril, période qui correspond à l'autoconsommation des réserves et qui rend compte de 30% de la variation de la cholestérolémie ; la photo-stimulation (excitation hypophysaire par les rayons solaires) modifie la modalité sécrétoire de la glande anté-hypophysaire qui sécrète la somathormone, laquelle contrôle les facteurs de croissance. »

- Elle dure 40 jours, ce qui correspond au « temps nécessaire et suffisant pour permettre aux cellules de passer par une phase de division en empêchant les cellules mutées de se produire. »

- Elle se base sur une restriction des apports alimentaires dans le cadre d'une alimentation équilibrée et vivante, ce qui permettra à l'organisme de se mettre en acidose car « à partir d'un certain degré d'acidification, le cancer ne peut utiliser le sucre qui lui est nécessaire. Les tissus riches en acide lactique, comme le muscle (il n'y a pas de cancer du muscle ou du coeur), ou les gens « acidosiques » comme les diabétiques graves non traités et les urémiques, développent moins de cancer que les autres ».


Jean-Pierre Willem nous explique que la masse de non-retour d'un cancer est atteinte en moyenne au bout de cinq ans pour l'ensemble des cancers. Cinq ans de conditions défavorables pour qu'un cancer soit décelé ! Willem propose de mettre toutes les chances de notre côté pour enrayer le processus avant que la médecine officielle ne pose son diagnostic car elle le fait presque toujours lorsque c'est trop tard, à moins de ne pas utiliser exclusivement ses méthodes thérapeutiques agressives mais de les coupler à des compléments alimentaires et une alimentation qui sauront renforcer les défenses immunitaires que détruisent la chimiothérapie ou la radiothérapie.


« L'ablation chirurgicale d'une tumeur arrête net la production d'acide lactique et entraîne une augmentation de l'alcalose qui, ajoutée à l'affaiblissement des défenses immunitaires dû à l'intervention, favorise le développement ultérieur d'une nouvelle tumeur. »


Alors que les médecins n'ont souvent pas le temps de nous expliquer le processus du cancer, Jean-Pierre Willem prend le temps de définir chaque entité organique qui entre en jeu. Il décrit les principaux processus et nous fait comprendre comment les solutions qu'il propose pour enrayer la cancérisation agissent à l'intérieur de notre organisme. On comprend enfin pourquoi le cancer provoque la mort. Et on se rend compte que la vie est un processus encore plein de mystères :


« La mort cancéreuse résulte de la coexistence au sein d'un même organisme de deux homéostasies. L'une, l'homéostasie générale, tend à maintenir la constance indispensable à la vie du milieu intérieur ; l'autre, surnuméraire et autonome, est auto-régulée par un feed-back élémentaire. […]
Quand la végétation cancéreuse atteint un niveau qui excède le potentiel de régulation, la rupture homéostasique entraîne la mort du porteur. »


Le point de vue de Jean-Pierre Willem est important. Il ne prétend pas faire concurrence aux méthodes de traitement classiques du cancer mais propose une alternative de l'ordre du bon sens. Lorsque la médecine classique s'attaque à détruire les conséquences du processus de cancérisation, Willem se tourne en amont vers le terrain, proposant des méthodes pour le renforcer et le modifier de façon à ce que la maladie ne puisse plus avoir de prise. Sa méthode est celle de la prévention active passant par la mise en acidose de l'organisme et le renforcement des cellules saines.
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