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Critique de cicou45


Ne vous laissez pas berner par la couverture, ce livre n'a pas été écrit par Anna Gavalda mais bel et bien par le brillant John Williams - auteur trop peu connu à mon goût -. Anna Gavalda, elle, n'en est que la traductrice ou, comme je me plais a appeler les traducteurs "un passeur de mots". D'ailleurs, je suis très heureuse qu'elle soit l'instigatrice de ce projet car il aurait été extrêmement dommageable pour nous, lecteurs, que cet ouvrage nous glisse entre les doigts et que nous passions à côté de cette superbe lecture, ouvrage que je considère réellement comme un chef-d'oeuvre. D'ailleurs, c'est pour cela que j'ai fait traîner ma lecture le plus possible (alors que je l'avais pratiquement terminé au bout de deux matinées de lecture) pour en savourer le plaisir jusqu'au bout et que je savais, qu'une fois terminé et même s'il m'arrivait de le relire un jour, je ne ressentirai plus jamais cette joie que j'ai eu en le découvrant et en tournant les pages pour savoir ce qu'il allait se passer derrière. Un ouvrage qui m'a pas moments fait penser au film puis à l'adaptation livresque qui en a découlé "Le cercle des poètes disparus".

Bref, parlons maintenant un peu de l'intrigue. Cette histoire se déroule au tout début du XXe siècle à l'Université du Missouri. William Stoner personnage qui a donné son nom au titre de ce livre, fils de fermiers, y ait rentré à l'âge de dix-neuf ans afin d'étudier les bases techniques de l'agriculture, en plus de s'instruire dans d'autres matières, afin, de pouvoir plus tard mieux aider son père, au durs travaux de la ferme et l'aider à améliorer leurs pratiques et ainsi, leur production. Ce qui devait n'être au départ qu'un court cursus universitaire se prolongea finalement bien plus que prévu tant Will (le diminutif de William, je suppose que vous l'aurez tous compris) se passionna pour la littérature anglaise et décida de changer complètement d'orientation. Cela, il le doit à l'un de ses professeurs qui lui donna ce goût-là et à ses deux camarades, David Masters (dit Dave) et Gordon Finch. Ils devinrent rapidement un trio inséparable jusqu'à ce que l'entrée des Etats-Unis s'engagent à leur tour dans la Grande Guerre et que, tous, jeunes et bien trop naïfs, eurent à faire des choix...

Voilà pour la première partie de l'histoire et je ne me risquerai certainement pas à vous en dire plus car ma critique risquerai de s'étendre sur des pages alors que parfois, un simple petit mot suffit à tout dire : Superbe !

L'écriture est fluide et limpide (certes, on ne peut jamais réellement juger d'après une traduction...dans ce cas-là, l'idéal serait de lire tous les ouvrage dans leur langue originale, ce que nous sommes bien entendus bien incapables de faire car nous ne pouvons absolument pas tous parler couramment toutes les langues mais seulement certaines), l'histoire entraînante et passionnée. Attention préparez vos mouchoirs mais c'est une lecture que je ne peux (excusez-moi d'insister) que vous recommander vivement !

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