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Critique de Allantvers


Sourd malaise en ressortant de ce huit-clos moite, torride et étouffant, et c'est presque avec soulagement que l'on sent l'atmosphère s'alléger quand les médecins emportent la déglinguissime Blanche vers l'asile.

Ce malaise, Blanche l'avait d'emblée installé dès son arrivée dans le petit appartement miteux que sa soeur partage avec son mari dans le quartier français de la Nouvelle Orléans. Elle vient déranger l'ordonnancement brut et sensuel de ces deux-là : Evanescente, exaltée et capricieuse, elle envahit l'espace de ses malles, de ses crises et de ses mensonges. Des mensonges auxquels Stanley le mari ne croit pas ; il prend en grippe cette femme mythomane enfermée dans ses illusions de grandeur façon Scarlett O'Hara et ses dérisoires tentatives de manipulation. Entre eux, la tension électrique qui monte inexorablement ne peut qu'exploser…

La sexualité animale mâtiné de folie de ce drame sudiste exhale à chaque réplique, exacerbée par l'exiguité des lieux et les nombreuses (presque trop dans la mesure où elles ont un peu gêné ma lecture) indications scéniques de mouvements et de lumières.

Vite, revoir le film !
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