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J'ai été immédiatement happée dans le troisième tome des La Trilogie des Soeurs Schuyler, Une maison sur l'océan. Dès les premières pages, nous rencontrons Annabelle qui se retrouve dans une situation inextricable et on a tout de suite envie de découvrir comment elle en est arrivée là et quels choix elle fera…

Beatriz Williams reprend la même recette que dans les précédents tomes avec un récit à double temporalité où se mêlent drames historiques et romance, mais elle se renouvelle si bien d'un tome à l'autre que cela ne m'a pas du tout semblé répétitif.

1966. Pepper, la troisième des soeurs Schuyler, est dans une position délicate : enceinte du politicien très influent (et marié) pour qui elle travaillait, elle n'a rien dit à ses parents et se retrouve seule et sans ressource pour affronter la situation.

1935. Dans le sud de la France, Annabelle rencontre au cours d'une fête ceux qui seront les deux hommes de sa vie : Stefan, juif allemand tentant de lutter contre la montée du nazisme, et Johann, aristocrate haut gradé de l'armée allemande.

Le lien entre ces deux femmes : une vieille voiture rénovée par Pepper (voir le tome 2) qu'Annabelle rachète au prix fort car elle lui a permis de fuir l'Allemagne à l'aube de la Seconde Guerre Mondiale. Elle décide également de prendre Pepper sous son aile et l'emmène dans sa maison en bord de mer.

J'ai eu plus de mal à croire à l'histoire de Pepper, poursuivie par le père de son bébé, ennemi invisible, mais si puissant qu'il envoie des hommes à ses trousses à travers le pays. Il n'a même pas un prénom, cet homme : il est si mystérieux qu'il a fini par manquer de consistance à mes yeux.
Et puis, j'ai eu l'impression qu'il n'y avait pas vraiment de dénouement pour Pepper. Les pistes sont esquissées de manière assez évidente, mais il manque un vrai happy-end.
Cette partie du roman m'a donc un peu déçue.

En revanche, pour tout le reste, c'est un sans faute : la lecture est très prenante et l'autrice ménage le suspense dans les deux périodes, essentiellement autour d'Annabelle. En effet, l'histoire d'Annabelle prend beaucoup de place dans le roman, aux deux époques, reléguant presque Pepper à l'arrière-plan. En 1938, va-t-elle réussir à sauver ceux qu'elle aime et à fuir à temps l'Allemagne ? Et en 1966, qui est finalement l'homme avec qui elle est restée mariée près de trente ans et qui est celui qu'elle est mystérieusement partie rejoindre ?
Car au fil des pages et des aléas de l'Histoire, Beatriz Williams nous concocte un triangle amoureux inextricable où l'évidence des premiers chapitres finit par s'estomper…

J'ai donc passé un excellent moment avec ce troisième tome, mais le premier reste mon préféré…



P.S. : au fil du roman, on croise plusieurs personnages des deux premiers tomes et de L'Eté du Cyclone, y compris pendant la période des années 1930 : on se rend compte qu'à travers ses livres, Beatriz Willimas a construit toute une société autour de la famille Schuyler, où les liens sont multiples entre les uns et les autres.
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Voici une romance passionnante et addictive sur fond de deuxième guerre mondiale , plus exactement les chapitres courts alternent entre les années 1935 à 1938 , jusqu'en 1966…

À l'automne 1966 , l'intrépide , jolie , mondaine , Pepper Schuyler aux jambes dorées d'antilope qui prend le soleil de la Floride———elle respire la classe de la haute société de Palm Beach—— est vraiment dans les ennuis , eh, oui , enceinte de son patron, un politicien qui la pourchasse à travers le pays , elle se retrouve seule et sans ressources .

Son seul bien, une Mercedes de collection qu'elle vient de vendre à une mystérieuse acquéreuse , une certaine Annabelle Dommerich . …..
Cette célèbre violoncelliste française attache une valeur particulière à ce véhicule .
Elle seule connaît l'histoire de cette voiture mythique , sa course éperdue à travers l'Allemagne nazie jusqu'à son arrivée en Amérique .
Et le destin fabuleux et tragique de deux amants en fuite qu'elle abritait ,…
Un extravagant parcours du Sud de la France ,à Antibes en 1935, en passant par Paris en 1937, l'Allemagne nazie , en 1938 jusqu'au camp de Dachau , Cocoa Beach en 1966 , pour finir Cumberland Island , en 1966.
J'ai emprunté ce livre par hasard à la médiathèque, en fait c' est le dernier volet d'une saga que je n'ai pas lue , l'histoire des filles Schuyler et le destin. mouvementé d'Annabelle Dommercich , une jeune franco - américaine prise entre deux amours contradictoires , son amant le beau Stefan , riche héritier d'une famille juive allemande et Herr Johann von Kliest , baron prussien et général de l'armée allemande aux ordres du gouvernement du Reich .
L'auteure délivre les secrets au compte goutte , bien sûr , des tensions de l'Europe en guerre, à l'Amérique des sixties , les zones d'ombre , l'époque nazie est parfaitement documentée , les destins des personnages ,dont je ne dirai rien , ce serait dommage ……s'entremêlent jusqu'à la nuit dé cristal et la fuite éperdue vers la liberté …
Les chapitres sont bien construits , équilibrés, entre les horreurs
commises contre les juifs , les destructions de mille synagogues et de sept mille commerces lors de la nuit de cristal, les prisonniers dans les camps comme celui de Dachau, le parcours—— physique et moral ——-entrepris par les peuples d'Europe entre les deux guerres , l'héroïsme silencieux de certains allemands comme Stefan , l'intrigue : une magnifique histoire d'amitié , de tension , de passion, d'amour , aux personnages habilement décrits , prêts à risquer leur vie et à affronter le pire …
L'auteure , que je ne connais pas est une conteuse hors pair .

Elle a l'art de prendre le lecteur dans ses filets , ne plus le lâcher et lui procurer une foule d'intenses émotions , un plaisir certain à découvrir et déguster ce triangle amoureux : Annabelle , Stefan', Johann ….

On ne lâche pas cet ouvrage haletant , vivant , même si c'est une belle romance sur fond historique bien documentée ! .
«  Quand un homme vole votre femme , il n'y a pas de meilleure vengeance que de le laisser la garder . »
SACHA GUITRY





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Après « La vie secrète de Violet Grant » et « Les lumières de Cape Cod », deux romans de Beatriz Williams que j'avais adorés, j'attendais avec impatience ce troisième volet consacré à la soeur cadette de Vivian et Tiny, la pétillante Pepper. « Une maison sur l'océan » sort aujourd'hui 5 juillet dans la collection le Cercle des éditions Belfond. Je précise que chaque roman peut se lire indépendamment des autres.

Juillet 1937: Annabelle Dommerich se retrouve au Ritz pour fêter le départ de son ami Nick Greenwald pour les Etats-Unis. Son mari n'est pas là, retenu en Allemagne par ses obligations militaires. Son frère Charles l'accompagne. Annabelle passe une bonne soirée jusqu'au moment où elle entend une voix qu'elle reconnaît très bien et qu'elle n'avait plus entendu depuis un certain temps. Celle d'un certain Stephan…

1966: La belle Pepper, enceinte de six mois, va enfin découvrir qui a acheté la magnifique Mercedes « special Roadster » qu'elle avait restaurée avec Caspian à Cape Cod. Elle découvre avec étonnement qu'il s'agit d'une acheteuse; Anne Dommerich, la jeune cinquantaine, violoncelliste de renom. Après une brève discussion, cette dernière invite la jeune femme à dîner puis à venir s'installer chez elle dans son cottage à Cocoa Beach. Une installation précipitée et surprenante. D'autant plus surprenante que Pepper aime sa liberté. Mais enceinte du jeune sénateur chez qui elle travaillait, Pepper peut-elle refuser cette proposition? A-t-elle vraiment le choix?

Quel plaisir de retrouver la famille Schuyler et cette atmosphère des sixties! Ce troisième roman est surtout consacré à Annabelle mais j'avoue que cela ne m'a absolument pas gênée (pourtant j'adore Pepper et j'avais tellement hâte de la retrouver!) tant l'histoire d'Annabelle est addictive!

Une nouvelle fois, nous oscillons entre deux périodes: novembre 1966 quand Annabelle et Pepper se rencontrent et un retour en arrière qui commence en 1935 alors qu'Annabelle n'est âgée que de 18 ans. La jeune femme, américaine par sa mère et française par son père a le titre de princesse. Son père, prince décadent mais sans le sou a séduit une belle américaine qui, elle, n'avait pas de titre mais était riche. le mariage n'a pas duré, le père de la jeune fille étant trop occupé par ses maîtresses. A la mort de sa mère, la jeune Annabelle est repartie vivre en France chez son père. Entre exubérance et décadence, la vie au côté de son père tranche avec les dernières années passées chez les bonnes soeurs. Mais cet été 1935 va marquer Annabelle à tout jamais…

Comme dans tous les romans du Cercle, l'héroïne (ou plutôt les deux héroïnes) sont des femmes gouvernées par leur liberté et leur indépendance. La piquante Pepper et l'étonnante Annabelle irradient toutes deux par leur surprenante beauté. Même si vingt-cinq ans les séparent, leurs vies se font écho et leur destin semblent liés. Si elles ne se sont jamais rencontrées avant, beaucoup de choses les relient. Annabelle comprend très bien la situation de Pepper et devine ce que cache cette apparente assurance. Car si Pepper montre qu'elle est forte et indestructible, elle est surtout une jeune femme gouvernée par ses sentiments qui cache une fragilité certaine…

J'ai été complètement happée par cette histoire. J'ai adoré l'histoire d'Annabelle; j'ai voyagé avec elle dans les années trente à Antibes , à Paris, en Allemagne. Entre années folles et montée du nazisme, L'Histoire joue un rôle très important dans le récit; non seulement elle tourmente le destin de la jeune femme mais trouble également ses amours. Dès les premières pages du roman, nous savons qu'Anna a été mariée à un certain Johann von Kleist, général de l'armée allemande, qu'un dénommé Stephan Silvermann a su la bouleverser et que lorsqu'elle rencontre Pepper, elle est veuve depuis un an de M. Dommerich.

Qui est donc ce fameux M. Dommerich avec lequel elle a été mariée pendant vingt-cinq ans? Pourquoi était-il si important pour elle qu'elle retrouve cette Mercédès avec laquelle elle a fui l'Allemagne en y laissant une partie de son coeur? Je me suis interrogée tout au long de ma lecture, émettant de nombreuses hypothèses sur l'identité du mari d'Annabelle et sur son passé. Pourquoi a-t-elle fui l'Allemagne? Avec qui? Comment s'est-elle retrouvée en Floride? Car si Beatriz Williams distille quelques indices au fur et à mesure que l'intrigue progresse, elle sait surtout très bien induire son lecteur en erreur et nous faire languir pour révéler la vérité seulement aux dernières pages du récit.

Je conseille?

Ne passez pas à côté de ce fabuleux roman! « Une maison sur l'océan » est un récit qui se savoure, qui se déguste. La plume de Beatriz Williams fait à nouveau des merveilles, rendant son lecteur une nouvelle fois passionné. J'ai été totalement conquise par ce troisième volet et j'ai passé un très bon moment en compagnie de Pepper, d'Annabelle, de Stephan…..Je ne voulais pas terminer ce roman car je n'avais aucune envie de quitter ces personnages. Mais dès que l'on commence cette lecture, il est très difficile de pouvoir s'arrêter!

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J'avais énormément aimé L'été du cyclone que j'ai lu l'été dernier et Les lumières de Cape Cod que j'ai lu au printemps. Mais ce dernier, Une maison sur l'océan, je l'ai adoré. C'est un excellent roman, le dernier d'une trilogie dont je n'ai pas lu le premier intitulé La vie secrète de Violet Grant que j'espère lire très prochainement, le second de la série étant Les lumières de Cape Cod. Une maison sur l'océan se situe dans le temps juste après ce dernier et s'intéresse à la troisième filles Schuyler dont le surnom est Pepper. Enceinte, elle fuit son amant, un jeune sénateur lui ayant intimé de se débarrasser du bébé. C'est à ce moment là qu'elle rencontre Annabelle Dommerick, 49 ans, qui vient lui acheter la fameuse Mercedes-Benz que Pepper a retrouvé cacher sur la propriété de sa soeur. Même si on suit l'évolution de la situation de Pepper et d'Annabelle, c'est surtout l'histoire de cette dernière trente ans auparavant qui va nous être raconté. Cette histoire formera un lien avec celle de Pipper.
Le récit concernant Annabelle en 1935 est incroyable. Sortie tout juste d'un enseignement strict reçu dans un couvent, à dix-neuf ans, elle vit une formidable passion avec Stefan Silverman, un riche juif de bonne famille qu'elle soigne dans son yacht après qu'il ait reçu une balle dans la jambe. Ils s'aimeront passionnément mais Stefan a ses secrets. Et le destin les séparera. Mais Annabelle est enceinte de Stefan et épouse à Paris un général de l'armée allemande de presque vingt ans son aîné, veuf avec quatre enfants. Cependant, un jour Stefan réapparaît.
L'intrigue peut sembler commune au premier abord. Or, elle ne l'est absolument pas car il s'agit d'une histoire incroyable. Et c'est tout le talent de Beatriz Williams qui s'y trouve pour en faire une intrigue hors de commun. L'histoire est en effet très originale et pleine de surprises avec de l'amour, de l'aventure et du suspens. Annabelle est une superbe héroïne, un personnage fort. Je suis irrémédiablement conquise par la plume, le style et l'imagination fertile de cette autrice surprenante.
Une maison sur l'océan vient ainsi clôturé avec brio cette trilogie des soeurs Schuyler qui est, vous l'aurez compris, un formidable coup de coeur !
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J'aime beaucoup la série des soeurs Schuyler et j'attendais avec beaucoup d'impatience le tome sur Pepper que j'avais trouvé formidable dans le précédent roman « Les Lumières de Cap Code ». J'ai retrouvé la structure des romans précédents : une histoire dans les années 30 construite autour d'un couple Annabelle/ Stefan et une se déroulant dans le présent avec Pepper enceinte et en fuite. le résultat est quelque peu décevant.
J'ai trouvé que Pepper était sacrifiée par rapport à Annabelle. On ne sait pas quel individu Pepper fuit même si on comprend que c'est un homme jeune destiné à une grande carrière politique, peut-être même à la présidence des USA. On ne comprend pas bien d'ailleurs pourquoi elle fuit, pourquoi ne se réfugie-t-elle pas auprès de ses parents ? Et si l'idylle qui naît entre elle et Forian, le fils d'Annabelle est une belle idée, elle n'est pas assez exploitée. C'est dommage Pepper méritait mieux.
Quant à l'intrigue qui prend le dessus sur celle de Pepper, c'est la même chose. On s'attache très vite à ce couple maudit formé par Annabelle et Stefan d'autant qu'ils se rencontrent au moment où Hitler dirige l'Allemagne. Stefan est juif, recherché par la gestapo, il est arrêté et envoyé à Dachau. Cela, Annabelle l'ignore, elle pense avoir été abandonnée et comme elle est enceinte, la voilà obligée de se marier rapidement… Avec un Prussien, un général au service du nazisme. L'auteur nous plonge alors dans des péripéties à la limite de l'invraisemblable mais pourquoi pas, nous sommes dans la fiction. Mais fallait-il pour autant nous laisser sur notre faim avec un chapitre final déstabilisant et finalement assez triste ? Bref, des trois romans sur les soeurs, le plus abouti reste « Les lumières de Cap code ».
Lien : https://labibdeneko.blogspot..
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Après La Vie secrète de Violet Grant et Les Lumières de Cape Cod, voici le dernier et troisième tome de la trilogie consacrée aux soeurs Schuyler.

J'avais beaucoup aimé les deux premiers tome de cette trilogie, j'avais aimé suivre les péripéties à tour de rôle des soeurs, chacune ayant une personnalité unique, chacune vivant des aventures palpitantes et intimes, chacune devenant une amie littéraire.

Chaque parution de la collection le Cercle Belfond nous offre un très bon moment de lecture où les femmes sont à l'honneur, où les femmes sont intrépides, ont une forte personnalité et sont des héroïnes formidables.

J'ai adoré suivre l'intrépide Pepper et j'ai aussi beaucoup aimé le fait d'alterner sur deux périodes historiques et ainsi faire la connaissance d'Annabelle et de son passé. Deux héroïnes, deux époques et chaque chapitre étant plus passionnant que le précédent.

Ce roman (ainsi que les tomes précédents) est une lecture idéale pour voyager, pour rêver. Une lecture parfaite à lire sous le beau soleil d'été (et malgré la canicule).

En définitive, je vous recommande chaudement cette trilogie qui se conclut en beauté avec Une maison sur l'océan.
Lien : http://leatouchbook.blogspot..
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Je connaissais déjà Beatriz Williams grâce à L'été du cyclone, un roman que j'avais beaucoup aimé, mais qui ne saurait égaler son petit dernier. Aussi, lorsque j'ai vu celui-ci sur le catalogue de NetGalley, je me suis laissée tenter, et j'ai bien eu raison. Un grand merci à eux ainsi qu'aux éditions Belfond.

Pepper Schuyler, jeune femme influente de l'époque, dû à des problèmes financiers, se voit obligée de vendre une vieille Mercedes de collection qu'elle a trouvé et qui a été réparée par ses soins. Pepper est un personnage haut en couleur, elle ne manquera pas de vous faire sourire. Néanmoins, derrière cette image de femme superficielle qu'elle laisse paraître, se cache un femme très attachante.

La mystérieuse acquéreuse, Annabelle, va la prendre sous son aile, et Pepper, endettée jusqu'au cou, n'a pas le choix que de la suivre. C'est ainsi que nous découvrons l'histoire de ces deux femmes. le récit d'Annabelle est plus développé car c'est bel et bien elle la protagoniste du récit. A travers une alternance passé / présent, nous nous immisçons dans la vie d'Annabelle pendant la période de l'avant-guerre. le contexte politique est tendu. C'est pendant cet été-là qu'Annabelle rencontrera Stefan, une rencontre qui va bouleverser le cours des choses. L'histoire de Mme Dommerich est trépidante, déchirante et pleine de surprises. L'auteur préserve une dose de mystère tout au long de la lecture pour le plus grand bonheur des lecteurs.

Ce roman est très addictif et une fois commencé, vous ne pourrez plus le lâcher. Il s'agit ici du dernier tome d'une trilogie. Chacun évoquant le destin d'une des trois soeurs Schyler. Vous l'aurez compris, ici c'est Pepper que l'on suit. Je n'ai remarqué qu'il s'agissait d'une trilogie qu'après avoir commencé ce roman, mais ne vous inquiétez pas l'histoire est parfaitement compréhensible si vous n'avez pas lu les tomes précédents.

Très intriguée par l'histoire de cette famille, c'est sans aucun doute que je lirai les deux autres romans de l'auteure.
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Ayant eu la chance de connaître un peu cette chère Pepper au cours du deuxième tome, je dois dire que je m'attendais à un troisième tome flamboyant étant donné la personnalité de cette protagoniste. Ce ne fut malheureusement pas le cas!

Au cours de ce dernier tome, l'auteure nous ramène continuellement dans le passé d'Annabelle. Nous alternons donc entre la fin des années 30 et 1966. Au début, il est difficile de comprendre où s'en va notre auteure avec ce personnage et j'ai même ressenti une certaine déception. Je m'attendais à connaître Pepper plus en profondeur et à la suivre dans ses multiples aventures rocambolesques. D'ailleurs, je me suis demandé à quelques reprises si c'était un récit sur Annabelle ou Pepper...

Par contre, il est vrai que l'intrigue qui se déroule dans le passé d'Annabelle est vraiment intéressante et m'a tenue en haleine. D'ailleurs, je crois que cette partie du récit aurait pu simplement être un roman hors de cette saga. Ce qui fait en sorte que l'intrigue entourant Pepper n'est pas assez étoffée et trop simpliste à mon goût. J'aurais aimé avoir plus de détails et de rebondissements concernant le père de son enfant et la relation qui s'établit entre Pepper et Florian.

Quant aux personnages, j'ai trouvé que leurs personnalités cadraient à merveille avec l'intrigue. Ils sont différents à leur façon, ce qui les rend vraiment attachants. J'ai trouvé quelques similitudes entre Annabelle et Pepper, voilà peut-être pourquoi elles ont su se lier d'amitié aussi rapidement!

Finalement, il est vrai que je suis un peu déçue par ce troisième tome, car j'aurais aimé un peu plus de rebondissements dans la vie de Pepper et qu'il aurait été vraiment bien de rester centrer sur elle. N'empêche que j'ai bien aimé découvrir cette Annabelle et son passé. Que d'aventures et de mystères tout au long de ma lecture.

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Après La vie secrète de Violet Grant avec Vivian, et Les lumières de Cape Cod avec Christina, Beatriz Williams clôt sa série des soeurs Schuyler avec Une maison sur l'océan et Pepper.
En 1966, Pepper se retrouve seule : elle est enceinte de son ex-patron, un politique influent bien déterminé à lui mettre la main dessus, elle ne dispose d'aucune ressource... le seul bien qu'elle ait gardée, c'est une Mercedes de collection qu'elle ait bien déterminée à vendre. L'acheteuse ? C'est Annabelle Dommerich, une célèbre violoncelliste française qui attache une valeur sentimentale bien particulière à cette voiture. Les deux femmes vont se trouver des points communs, et Annabelle propose à Pepper de partir avec elle sur une plage de Floride, où elles vont finir par se livrer des pans secrets de leur passé.
Annabelle, par exemple, a vécu énormément de drames et d'événements dans les années 1930. On se retrouve en Europe, juste avant la Seconde Guerre Mondiale, on assiste à la montée de l'antisémitisme, à la persécution des Juifs et à quoi ressemble leur vie dans cette Allemagne d'avant-guerre. Prison, perte de leurs droits, les événements de la Nuit de Cristal... Bref, des événements horribles, qui ne font qu'entrapercevoir les futurs horreurs subies par les Juifs !
Toute les descriptions de cette époque, la vie que mène Annabelle, c'est vraiment une partie très riche et sans conteste celle que j'ai préféré. Par contre, je dois dire que j'ai eu beaucoup de mal avec la période des années 1960, et la description d'Annabelle à cette époque mais aussi avec la description de Pepper... Je dois avouer que j'étais assez déçue, car j'attendais avec impatience Une maison sur l'océan justement parce que ce tome était consacré à Pepper, qui était la soeur Schuyler que je préférais dans les tomes précédents.

(Voir mon avis complet sur mon blog.)
Lien : http://chezlechatducheshire...
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Beatriz Williams c'est une histoire d'amour depuis 2016. Oui madame, oui monsieur ! J'ai découvert, grâce à la blogo et surtout au book club de My Pretty Books, L'été du cyclone qui a été un merveilleux coup de coeur. J'ai La vie secrète de Violet Grant dans ma PAL depuis presque sa sortie – oui c'est honteux -, lu Les lumières de Cape Cod l'an dernier et cet été j'ai découvert son dernier roman Une maison sur l'océan. Donc tu vois, Beatriz Williams et moi, on s'aime beaucoup beaucoup. Enfin je l'aime beaucoup beaucoup vu qu'elle ne me connaît pas (encore !). Bref, je t'épargne mon impatience folle à avoir ce roman en main, ce dernier tome sur les soeurs Schuyler.

Alors avant qu'on commence : dernier tome d'une série, certes, mais qui peut se lire indépendamment ! Les références aux précédents tomes sont quasi inexistantes et sont de l'ordre du clin d'oeil pour ceux qui les ont lu. Donc pas de panique, tu peux y aller sereinement.

Rentrons dans le vif du sujet maintenant : Une maison sur l'océan est un roman qui alterne deux époques à chaque chapitre. Une partie dans les années 30 où nous suivons la jeunesse d'Annabelle. Qui dit années 30 dit montée du nazisme en Europe. Puis la partie des années 60 où nous suivons Pepper et Annabelle plus âgée aux Etats-Unis.

Clairement la partie sur les années 30 est une dinguerie à suivre. On est en France, Hitler gronde au loin, mais personne ne le prend au sérieux. C'est encore l'époque de la fête, des soirées mondaines et du luxe. Annabelle est jeune, elle sort de l'adolescence mais possède une naïveté qui va s'endurcir au fur et à mesure de sa vie. Comme toujours avec Beatriz Williams, une histoire d'amour va se dérouler, mais je ne vous en dis pas plus …

Pour la partie dans les années 60, là c'est plus compliqué. L'histoire de Pepper fait moins le poids par rapport à celle d'Annabelle et celle-ci n'est pas sur le devant de la scène comme peut l'être Tiny dans Les lumières de Cape Cod. Et ça me dérange beaucoup car j'avais adoré découvrir Pepper dans l'histoire de Tiny et qu'elle aurait mérité une vraie place.

Malgré l'éclipse gênante de Pepper, l'histoire est digne d'un Beatriz Williams : c'est fluide (merci Julia Taylor pour la traduction !), c'est addictif, c'est émotionnellement fort. C'est clair que la dame n'a pas perdu de son écriture et si tu aimes les romans de Beatriz Williams, il y a fort à parier que celui-ci te plaira tout autant.

Je tiens à t'avertir d'une petite chose qui fait remettre les choses en perspective : le manuscrit initial de Beatriz Williams a été perdu. Elle a donc dû réécrire la première moitié du roman de ce que j'ai compris. Peut-être effectivement que l'histoire de Pepper était plus développée initialement … Nous ne le saurons jamais.

Et j'ajouterai mon dernier point négatif : la fin du roman qui est expédiée et pour moi qui sort du chapeau telle une pirouette. Et c'est pour ça que je frôle le coup de coeur. Honnêtement, je peux pardonner que Pepper soit moins présente dans le roman, mais pas cette fin. Parce qu'après cette montée en puissance, la fin redescend tel un soufflé… Et j'en suis la première déçue, vraiment.
Lien : https://popcornandgibberish...
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