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Critique de latina


latina
30 décembre 2015
Je suis revenue ! Juste à temps pour vous souhaiter une année plus positive que celle que nous venons de vivre.
Oui, je suis revenue de vacances. Devinez d'où ? du 14e siècle.


Eh oui, je suis partie en compagnie de Kivrin, jeune historienne d'Oxford des années 2050. Et quel voyage ! Quelles émotions ! Je vais avoir beaucoup de difficultés à m'en remettre, je le sais.
Car Kivrin, contre l'avis de son professeur, a voulu s'immiscer dans la vie de ces gens dont nous ne connaissons pas grand-chose, finalement. Et on peut dire qu'elle a vécu intensément, qu'elle a bu jusqu'à la lie la coupe des problèmes de cet âge que l'on dit obscur.
Et moi, tranquille dans mon fauteuil du 21e siècle, j'ai voyagé avec elle, j'ai frémi tout au long de son itinéraire au plus près des gens. Et j'ai honte, honte d'avoir considéré ces personnes du « Moyen-Age » comme des statistiques, des points noirs sur des pages de livres d'histoire. La petite Agnès, la toute jeune fille Rosemonde, leur maman Eliwys, le père Roche...je ne les oublierai pas de sitôt.


Et puis il y a aussi la vie des chercheurs, des historiens d'Oxford en ces temps futurs, qui ont connu bien des déboires aussi, vu qu'une épidémie, vite endiguée, les attaque. C'est le temps de Noël et Oxford va être mise en quarantaine à cause d'un très méchant virus de la grippe. C'est juste à ce moment que Kivrin est partie...
Nous assistons donc à la prise en charge des malades, aux disputes des chercheurs, à l'arrivée de carillonneuses américaines, et à une multitude de petits faits qui font la vie, non sans une fréquente pointe d'humour, même si le tragique y a aussi sa place.
Je n'oublierai pas non plus le jeune Colin au caractère bien trempé, qui en l'espace de quelques jours, va mûrir. Ni le bon professeur Dunworthy, tout entier prisonnier de sa culpabilité, celle d'avoir envoyé Kivrin au 14e siècle. Il avait bien raison de s'en faire, Dunworthy...


A vous, férus d'Histoire, je conseille particulièrement ce roman.
A vous, férus de futur, de «transmetteurs temporels », je vous le recommande également.
Enfin, à tous ceux qui aiment, qui ont peur, qui rient et qui vibrent face à l'Humain, j'adresse « le grand Livre ». Malgré quelques longueurs où j'ai trépigné d'impatience, parce que je voulais absolument , à tout prix et tout de suite en savoir plus, je vous livre cette Histoire. Notre Histoire. Vivante, frémissante, passionnante.
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