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sur 481 notes
Si vous aimez la science-fiction et le Moyen Âge, alors ce livre est fait pour vous ! Mais quelle claque mes aïeux !!! le Moyen Âge, vous le savez, c'est mon dada (comme le dirait Omar Sharif... pour ceux qui se souviennent de cette pub...). La science-fiction, j'en lis de manière épisodique. Je n'aime pas tout non plus. Ici, le thème est bien connu puisqu'il s'agit du fameux retour dans le temps. Et justement, cela aurait pu être du réchauffé et desservir le livre. Mais il n'en est rien. Certes, il y a bien quelques petites longueurs mais à la limite, je trouve qu'elles attisent encore plus la curiosité du lecteur. Les évocations de la période médiévale sont magistrales... et je pèse mes mots.

Le récit est à double voix. On suit d'un côté la panique dans le bureau d'études puisque, inévitablement, un grain de sable s'est immiscé dans les rouages du transfert, et, de l'autre, ce que consigne Kivrin dans son Grand Livre qu'elle définit ainsi : "j'ai décidé d'appeler ceci le Grand Livre par référence au Grand Livre cadastral établi sur l'ordre de Guillaume le Conquérant, un registre destiné à permettre de calculer les impôts dus par ses métayers et qui est pour nous une chronique de la vie médiévale". (P26)

Ce texte cumule les points positifs : agréable à lire, il tient en haleine le lecteur qui, d'ailleurs, en redemande. Il nous apprend également des choses sur cette société du XIVe siècle, un peu moins traitée, en général, dans les romans.

Bref, que dire de plus si ce n'est de vous le procurer au plus vite et de plonger ainsi dans ce monde méconnu ?
Lien : https://promenadesculturelle..
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Premier ressenti que j'ose partager sur babelio. J'ai beaucoup apprécié ce voyage en 1348! Quelle aventure avec pour guide la jeune historienne Kivrin et le professeur Dunworthy. Je recommande fortement cette lecture aux passionnés d'histoire qui rêvent de retour vers le passé!
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Je suis revenue ! Juste à temps pour vous souhaiter une année plus positive que celle que nous venons de vivre.
Oui, je suis revenue de vacances. Devinez d'où ? du 14e siècle.


Eh oui, je suis partie en compagnie de Kivrin, jeune historienne d'Oxford des années 2050. Et quel voyage ! Quelles émotions ! Je vais avoir beaucoup de difficultés à m'en remettre, je le sais.
Car Kivrin, contre l'avis de son professeur, a voulu s'immiscer dans la vie de ces gens dont nous ne connaissons pas grand-chose, finalement. Et on peut dire qu'elle a vécu intensément, qu'elle a bu jusqu'à la lie la coupe des problèmes de cet âge que l'on dit obscur.
Et moi, tranquille dans mon fauteuil du 21e siècle, j'ai voyagé avec elle, j'ai frémi tout au long de son itinéraire au plus près des gens. Et j'ai honte, honte d'avoir considéré ces personnes du « Moyen-Age » comme des statistiques, des points noirs sur des pages de livres d'histoire. La petite Agnès, la toute jeune fille Rosemonde, leur maman Eliwys, le père Roche...je ne les oublierai pas de sitôt.


Et puis il y a aussi la vie des chercheurs, des historiens d'Oxford en ces temps futurs, qui ont connu bien des déboires aussi, vu qu'une épidémie, vite endiguée, les attaque. C'est le temps de Noël et Oxford va être mise en quarantaine à cause d'un très méchant virus de la grippe. C'est juste à ce moment que Kivrin est partie...
Nous assistons donc à la prise en charge des malades, aux disputes des chercheurs, à l'arrivée de carillonneuses américaines, et à une multitude de petits faits qui font la vie, non sans une fréquente pointe d'humour, même si le tragique y a aussi sa place.
Je n'oublierai pas non plus le jeune Colin au caractère bien trempé, qui en l'espace de quelques jours, va mûrir. Ni le bon professeur Dunworthy, tout entier prisonnier de sa culpabilité, celle d'avoir envoyé Kivrin au 14e siècle. Il avait bien raison de s'en faire, Dunworthy...


A vous, férus d'Histoire, je conseille particulièrement ce roman.
A vous, férus de futur, de «transmetteurs temporels », je vous le recommande également.
Enfin, à tous ceux qui aiment, qui ont peur, qui rient et qui vibrent face à l'Humain, j'adresse « le grand Livre ». Malgré quelques longueurs où j'ai trépigné d'impatience, parce que je voulais absolument , à tout prix et tout de suite en savoir plus, je vous livre cette Histoire. Notre Histoire. Vivante, frémissante, passionnante.
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Un livre fascinant, dans lequel passé et futur se déclinent au présent.

Le point de départ se situe en 2054. La jeune historienne Kivrin doit être transférée en l'an 1320. S'il est devenu courant au XXIème siècle d'envoyer des historiens en observation dans le passé pour vérifier les coutumes ou faits historiques d'une époque, aucun n'avait encore été envoyé au moyen âge. Mais Kivrin est passionnée et déterminée. Heureusement car, comme vous pouvez vous en douter, les conditions du transfert ne vont pas se dérouler exactement comme prévues...

Malgré une mise en place plutôt longue et certaines redondances un peu agaçantes, ce livre est très plaisant et se lit très vite malgré ses 700 pages. Mention spéciale pour la partie médiévale: les us et coutumes sont retranscrits avec moult détails et anecdotes. L'auteur s'est bien documenté et le résultat est passionnant et vivant. Les habitations, les vêtements, les usages, le quotidien, les fêtes religieuses, les odeurs, les moeurs, les hommes (etc.) du moyen âge ressuscitent sous nos yeux ébahis (et notre nez incommodé!). C'est épique, flamboyant, superbe! L'univers imaginaire de cette histoire, c'est incontestablement le réalisme de son passé.

La vision du XXIème siècle m'a nettement moins convaincu en revanche. L'ouvrage est paru en 1992, et déjà, l'univers futuriste est par certains aspects devenu obsolète: pas d'internet, uniquement des téléphones fixes (avec visio tout de même!), utilisation de disquettes, etc. Cela a toutefois son charme et c'est parfois amusant. Souvenez vous du temps où les téléphones mobiles n'existaient pas, et Imaginez nos protagonistes du futur en situation de crise, courir dans tous les sens en quête d'un téléphone pour tenter de communiquer des informations cruciales à des interlocuteurs - qui bien évidemment, ne restent pas à coté de leur téléphone ! Cela créé parfois des décalages étranges, qui peuvent aussi bien amuser qu'irriter ou décrédibiliser. Mais l'écriture alerte et les pointes d'humour potache en atténue l'effet et nous entraine irrémédiablement vers une ambiance apocalyptique.

Le XXIème siècle et le XIVème siècle évoluent en parallèle, au rythme de l'épigraphe du Livre Premier: « Un sonneur a moins besoin de force physique que du sens de la mesure… Il doit constamment garder deux choses à l'esprit : un coup et une pause, un coup et une pause. » (Ronald BLYTHE)
L'alternance fait monter le suspens crescendo. Et le parallélisme se déploie d'autant plus largement que les personnages sont confrontés à des événements similaires de part et d'autre de la grande muraille des siècles; des événements mais aussi des homologues. Car certains personnages trouvent leur pendant dans l'autre siècle. La vivacité et la spontanéité de la petite Agnès au XIVème siècle par exemple, renvoie à son homologue masculin, le jeune Colin au XXI siècle. Les deux personnages très attachants, apportent d'ailleurs une grande bouffée d'air frais. Excepté à la fin. Deux époques parallèles donc, mais qui tournent en boucle à bien des niveaux.

In fine, retour à la case départ, un livre fascinant dans lequel passé et futur se déclinent au présent.
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Voyager dans le temps à une des périodes de l'histoire longtemps décriée, dénigrée – le Moyen-âge – et découvrir que tout ce qu'on croyait savoir est bien en deçà de la réalité, c'est ce à quoi nous invite « le grand livre » et c'est ce que va vivre Kivrin, jeune étudiante passionnée des temps futurs, partie pleine d'entrain et d'espoir, vers ce siècle qu'elle adule. Bien sûr, les choses ne vont pas se passer comme elles devraient…

"Au XIV e siècle, l'espérance de vie était de 38 ans. À condition d'échapper au choléra, à la variole et à la septicémie, de ne pas ingérer de la viande avariée ou de l'eau polluée et de ne pas être piétiné par un cheval ou brûlé vif pour sorcellerie. Et de ne pas mourir de froid ..."

Passé et présent vont s'alterner, chacun dans une course effrénée pour la survie et l'espoir d'un retour, de moins en moins certain au fur et à mesure du récit. Connie Willis réussit à nous embarquer dans ce voyage et à nous maintenir accrochés à ce grand livre, dont on aimerait que les pages se tournent plus vite, pour en connaître enfin le dénouement.

Quelques longueurs, certes, mais dont je n'arrive pas encore à savoir si elles ne tiennent pas tout simplement au fait que j'avais presque hâte de quitter les présents pour retrouver Kivrin, Rosemonde, Agnès et le père Roche, les sons des cloches et les mugissements de la vache dans les oreilles, fébrile et curieuse de connaître la suite… On en oublierait presque qu'il s'agit d'un livre de science fiction, tant les lieux, les gens et leur manière de vivre sont bien représentés et nous fait oublier ce futur que l'auteure nous décrit, où les historiens expérimentent le passé en arpentant les époques comme actuellement les bibliothèques et les sites archéologiques.

"Elle était une vraie historienne, elle avait écrit les chroniques de ce temps dans une église déserte, seule au milieu des tombes. Moi qui ai vu tant de souffrances et le monde entier sous l'emprise du Malin, j'ai voulu porter témoignage, de crainte que les mots ne disparaissent avec moi.
Elle tourna ses paumes vers le ciel et examina ses poignets sous la clarté crépusculaire. – le père Roche. Agnès, Rosemonde, tous les villageois. Leur souvenir est conservé là-dedans."

Si vous aimez cette période de l'histoire, que vous appréciez ou non la SF, ce livre est fait pour vous...
Lien : http://page39.eklablog.com/l..
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C'est grâce à un site comme Babelio, que je commence à lire de la science-fiction. Je découvre pour la première fois cette auteure talentueuse avec «Le grand Livre». C'est aussi grâce au forum du club de l'imaginaire, du mois de septembre, que je fais remonter mon livre, dans mon énorme pal. Je remercie Tatooa et les autres membres car c'est une bonne occasion de le lire.



Je me rends compte que j'ai un peu de la difficulté à exprimer mon ressenti, je cherche mes mots car je suis un peu mitigée face à ma lecture. À la dernière page tournée, je me sens à la fois soulagée, triste et révoltée. Je suis un peu songeuse. Je découvre à travers cette histoire une plume qui est à la fois vive, profonde et intense. L'auteure Connie Willis nous offre ici un voyage dans le temps, c'est écrit en trois parties. Ce qui retient également mon attention, c'est les informations, qu'elle nous livre dans son roman.

Au fil des pages, on va vivre cette histoire avec l'héroïne Kivrin que l'auteure nous a concoctée. Quand elle dépose les pieds sur la contrée lointaine, un étranger l'aperçoit et il l'amène dans sa famille. Elle perd aussitôt ses repères et elle ne sait plus comment se rendre au point de transfert. Elle doit aussitôt avoir l'occasion de parler à cet inconnu et on sent monter son angoisse. Comment va-t-elle retrouver le lieu du transfert ? Est-ce qu'elle va pouvoir rentrer chez elle ?

L'auteure nous dépeint bien le tableau de cette époque, c'est une histoire qui est bien écrite. On découvre peu à peu cette famille, qui devient le quotidien de Kivrin. À travers ses yeux, on ressent ce que Kivrin vit. J'aime cette héroïne, qui est attachante, vraie et forte malgré les circonstances. On voit les événements qui se défilent et on devine comment l'inévitable va se produire.

Dans l'ensemble, j'y passe un bon moment. Je suis toujours curieuse de suivre Kivrin, à cette époque. J'aime lire ses notes, quand elle écrit. Je veux toujours savoir ce qu'elle va faire pour s'en sortir. Comment elle réussit à survivre au sein de la famille ? Est-ce qu'elle va réussir à trouver le point de transfert ?
Dans l'histoire, je trouve qu'il possède des longueurs. Il faut être attentif à la lecture car on peut se perdre facilement. D'un côté, on a Kivrin et de l'autre on a Mr. Dunwunthy (avec les autres membres de l'équipe.)



Je crois qu'il manque quelque chose de magique, à cette histoire pour être un coup de coeur. Je ne sais pas, c'est difficile à expliquer. Je n'enlève rien à l'écriture douée et habile de l'auteure. Elle nous rédige vraiment une histoire remarquable dans «Le Grand Livre». Je trouve que le livre est bien construit, les informations sont intéressantes et le voyage est vraiment pertinent. Je confirme qu'elle fait bien passer les émotions, et on ressent toujours l'angoisse de notre héroïne. Je pense toujours à la fin de l'histoire, et elle me hante encore. Est-ce que c'est normal ? Je crois que oui car on s'attache à Kivrin et à tous les personnages qu'on rencontre surtout à la petite Agnès qui m'a marquée.



Alors si ce n'est pas encore fait, je vous souhaite une bonne découverte en compagnie de Kivrin. Si vous avez peur des rats, je vous mets alors en garde, ils n'ont pas toujours le bon rôle et avec raison, surtout dans «Le grand livre». Si vous allez sur le forum, faite attention car les membres sont contagieux et ils font agrandir votre pal.
Je recommande également la critique de Masa, car c'est lui aussi qui me fait découvrir cette auteure par son amour pour le livre.

En un résumé : «Le Grand livre» nous permet de nous évader et on n'en ressort pas indemne.
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Envie d'un voyage dans le temps avec davantage de descriptions des habitudes quotidiennes du moyen-âge que d'actions ?
Embarquez vous avec Kivrin, cette jeune étudiante de l'université d'Oxford qui s'apprête à aller passer deux semaines en 1320. Car en 2055, cela est devenu courant d'aller explorer le passé.
Elle compte vérifier de ses yeux les nombreuses théories des historiens sur la façon de vivre des gens à cette époque.
Pour cela, elle a appris plusieurs langues anciennes, elle a revêtu des vêtements en tissu grossier teints à la main, elle a reçu une formation sur l'utilisation des plantes pour soigner les blessures, elle est censée connaître les usages de cette époque, bref, elle est parée pour passer deux semaines en immersion totale dans un village éloigné par 7 siècles de son quotidien.
Mais bien évidemment, un incident va se produire, et cela va avoir des conséquences effroyables.
J'ai particulièrement aimé cette plongée dépaysante dans un univers si différent du nôtre, la rencontre avec des habitants de différentes classes sociales, j'ai adoré suivre Kivrin dans sa découverte de la vraie vie de l'époque, j'ai souri en voyant le décalage existant entre les croyances des historiens du futur et la réalité concrète, que cela concerne la nourriture, les liens familiaux, les vêtements, la place de la femme, le rôle de la religion...

Les chapitres alternent entre ce que vit Kivrin au moyen-âge et le quotidien à l'université, car, là aussi, un incident fâcheux à eu lieu et risque de compromettre le retour de Kivrin.
Le suspense monte crescendo, les personnages, tant ceux du moyen-âge que ceux de l'époque du futur, sont originaux ou attachants et font de ce livre un excellent roman sur le thème des voyages temporels.
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Kirvin est une jeune historienne des temps futurs. Dans les années 2050, il est possible de visiter le passé et d'en rapporter des renseignements précieux pour éclairer les points sombres de l'Histoire.
Kirvin décide de visiter le Moyen-âge en l'an 1320.
Hélas le voyage a de ces imprévus que les techniciens n'avaient pas prévus.

Cette aventure où le présent rejoint le futur sur une parallèle hors du temps, nous permet de découvrir une époque formidable, où la vie est à la fois impitoyable et empreinte d'une magie oubliée.
Impitoyable du fait de la pauvreté, de l'ignorance, de la violence. Magique car on y rencontre des personnages généreux, sensibles, profondément humains. Et puis il y a la préparation des fêtes de Noël, bien loin de nos frénésies consuméristes.

Et pourtant, les deux époques paraissent évoluer en parallèle. Les personnages offrent parfois des similitudes étonnantes, d'autant plus qu'ils doivent faire face à des évènements presque similaires, bien que n'ayant pas les mêmes armes pour y faire face. Loin de là. Un bruit de clochette semble résonner d' une époque à l'autre, avec quelques bougies pour ne pas se perdre en chemin.

J'ai adoré suivre les pas de Kristin au Moyen-âge. J'ai frissonné de froid et d'angoisse, mais aussi partagé la part de magie que pouvaient offrir ces paysages purs, ces ciels étoilés sous la neige, et ces personnages attendrissants, dépourvus de tout mais combatifs.

La vie du XXIe siècle m'a plutôt fait sourire. On l'imaginerait bien plus évoluée techniquement, ce qui donne aussi tout son charme à l'histoire.

Vivement un autre voyage temporel pour découvrir l'Histoire.


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" Nous demandons aux voyageurs en partance pour le XIVème siècle de se rendre dans la zone de transfert quai A. Nous vous rappelons que les vaccins contre la peste, la variole, la typhoïde sont fortement conseillés."
Vous l'aurez compris " le grand livre" de Connie Willis parle de voyage dans le temps.
Nous sommes au XXIème siècle, Kivrin Engle historienne se porte volontaire pour un voyage en l'an 1320. le transfert se passe à merveille, enfin presque ; une erreur de plus de vingt ans envoie Kivrin en 1348 en pleine pandémie de peste. Au même moment au XXIème siècle Oxford prépare noël et se retrouve en quarantaine pour cause d'épidémie. Quel est le lien ?
" le grand livre" est un très bon roman de science fiction plusieurs fois récompensés. Une fois ouvert, le "grand livre " vous emporte dans les couloirs du temps.
Le seul bémol se sont les trop nombreuses répétitions qui ralentissent le récit.
bonne lecture
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Vivement qu'on soit en 2050 pour que je puisse aller faire un tour au Moyen âge !

Eh oui...On ne se refait pas.
Quand j'ai annoncé à ma petite famille que je venais de commencer un livre de science-fiction qui se passait en 2050, j'ai vu des visages étonnés et presque admiratifs.

«  Oh mais, c'est bien ça ! Ça te change de tes romans historiques.. 
- Oui,enfin...
- Vas- y raconte !
- Eh bien, ça se passe en 2050, à l'université d'Oxford, avec des historiens qui peuvent remonter le temps grâce à un transmetteur temporel. Une jeune historienne s'apprête à retourner en …. 1320.
- Ohh non ... »
Visages dépités de mes filles qui désespèrent du côté « vieille France » de leur mère et de son inadaptation à la vie moderne.
Tsss...


Cela faisait longtemps que j'avais repéré ce livre sur Babelio mais je ne savais pas trop à quoi m'attendre.
J'ai adoré ce début présentant Kivrin Engle, cette étudiante en première année du Médiéval, qui s'embarque dans cette aventure incroyable, contre l'avis même de son professeur, ce bon M.Dunworthy.
Quelle chance a-telle, me suis-je dit de se retrouver à Oxford, quelques siècles plus tôt, dans ce Moyen âge tourmenté, assombri par les guerres et les épidémies mais ô combien passionnant à mes yeux !

J'attendais trop, je crois...

Il faut dire aussi qu'il s'agit plus d'un roman de science-fiction que d'un roman historique. Alors, bien sûr, une bonne partie du roman se passe au Moyen âge mais je n'ai rien appris de plus que ce que je savais déjà. Je ne me suis pas sentie immergée complètement dans cette période comme je peux l'être avec d'autres romans historiques.
Même si le scénario est plutôt original, les tergiversations sans fin des personnages m'ont bien souvent lassée.
Il n'y a vraiment qu'à la troisième et dernière partie du livre qu'enfin, le rythme s'accélère à en devenir haletant et captivant.
J'ai tremblé pour Kivrin et les villageois qui l'ont accueillie. Et, j'ai aussi tremblé pour M.Dunworthy et le jeune Colin, personnages très charismatiques de ce roman. Même si la fin coulait de source...


Si le côté historique de ce livre m'a un peu déçue, je n'ai pas forcément non plus été emballée par le côté science-fiction.
2050, ce n'est pas si loin. L'auteure a écrit ce roman en 1992.
Peut-on vraiment envisager l'invention, en si peu de temps, d'un processus temporel capable d'envoyer les gens quelques siècles en arrière ? D'autant plus que l'auteure n'avait même pas imaginé que chacun pourrait se promener en tout lieu avec son téléphone portable, au point qu'un des personnages soit obligé de prendre une standardiste pour recevoir ses messages importants.
Le manque de clairvoyance de l'auteure me laisse un peu dubitative.
Peut être qu'au moment où ce roman est sorti, les lecteurs l'ont trouvé innovant. J'ai tout de même l'impression qu'il risque de mal vieillir...


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