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Critique de moertzombreur


ou Comment nous retrouvâmes enfin la potiche de l'évêque...
Connie Willis nous enchante avec ce roman, elle utilise le thème classique, et souvent poussiéreux, du voyage dans le temps pour en faire une comédie, so british, des plus réjouissantes; alors qu'elle est américaine. Pour commencer, le personnage principal est un peu surmené, il travaille avec une équipe d'historiens qui s'aident de "sauts" dans le passé pour rebâtir une cathédrale détruite dans les bombardements des années 40, enquêtant par ailleurs sur une relique. C'est pourquoi, Ned Henry est enchanté d'être envoyer dans l'Angleterre du XIXe afin de s'y reposer, canoter sur la Tamise, une petite partie de croquet en perspective, il ne prend pas bien garde à la mission vitale qu'on lui a par ailleurs confiée, résoudre un paradoxe temporel provoqué par une de ses collègues qui, après avoir sauver un chat de la noyade, le ramène par erreur au XXIe siècle, le continuum espace-temps est sur le point de se briser, et c'est un un Ned Henry à côté de ses pompes qui est le seul à pouvoir remettre les choses en place, autant dire qu'il va agir avec la délicatesse d'un éléphant dans un magasin de porcelaine. Ce livre possède un humour bien à lui, j'ai
adoré la reconstitution de l'époque victorienne, la dinguerie de certains dialogues, les personnages dont certains sont décrits comme s'ils sortaient d'un dessin de Daumier et les promenades sur la Tamise qui sont évocatrices de grands classiques de la littérature de cette époque. Comme si Jérome K Jérome, P. G. Wodehouse ou Lewis Carroll s'invitaient chez le trop austère H. G. Welles, en y mettant un joyeux bordel, et transformant l'intrigue en véritable sac de noeuds. Je crois que certains personnages apparaissent dans d'autres romans, mais je n'en connais pas les titres, je ne
sais même pas s'ils ont été traduits.
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