Citations sur Andalousie (18)
Entre Grenade et la côte, la route de la Sierra Nevada, avec ses sommets enneigés toute l'année (Mulhacen, 3482 m), est éblouissante.
Andalousie... Montagnes et mer. Neige et soleil. Le pays chaud de l'Europe, mais aussi la partie la plus brillante de l'Espagne.
La route des "villages blancs" traverse la Sierra de Grazalema. Autour d'Ubrique, dans la partie la plus spectaculaire de la montagne, poussent d'imposants chênes-liège, dont les écorces empilées forment de curieuses sculptures.
Capitale d'un petit émirat, qui résista six mois aux forces catholiques, Niebla a conservé intactes ses magnifiques murailles, édifiées sur les fondations d'une cité romaine et protégées par cinquante tours carrées.
On pourrait passer des heures dans les jardins du Generalife, qui furent dessinés vers 1315 pour entourer le petit palais d'été des émirs. Escaliers d'eau, étroits bassins bordés de cyprès, collections de rosiers, allées noyées dans les lauriers roses et les jasmins, ces jardins sont une oasis de fraîcheur et de poésie.
Les plaines vallonnées et irriguées par un affluent du Guadalquivir, qui entourent Jaen, sont plantées d'oliviers, qui en font le premier producteur espagnol d'huile d'olive.
Si Grenade est la plus étincelante des villes-musées d'Andalousie, Cordoue, capitale d'Al-Andalus durant plus de cinq siècles est, sans aucun doute, la plus poétique.
Rien de plus aride que le désert de Tabernas, au nord d'Almeria. Une terre rouge, sèche, caillouteuse, des cactus rabougris, des collines, une ruine, des maisons de bois...
Une route, bordée de plages encore sauvages et de rocailles, conduit droit au cabo (cap) de Gata. Un village blanc, les salinas (marais salants) de Acosta, une longue plage, des rochers aigus, l'ensemble est d'une beauté sauvage, et la carretera (piste) qui grimpe au cap, offre des coups d'oeil somptueux. classé parc naturel de terre et mer, le cap abrite aigles, cigognes et cormorans.
Dans les environs d'Antequera, El Torcal est une étonnante composition de rochers, certains empilés au défi de tout équilibre et qui forment un vaste labyrinthe, où l'oeil se perd, univers un peu oppressant, qu'une riche végétation n'adoucit pas.