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Citations sur De l'autre côté des rails (6)

Les hommes pensent avec leur asperge ; les femmes avec leur cœur.
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Ma grand-mère m'avait appris à garder les secrets bien enfermés, à ne jamais les raconter à quiconque, même en chuchotant, parce que le vent emporte nos secrets et les éparpille comme des graines de pissenlit.
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Hypnotisée par la lumière pénétrante, j'étais nostalgique des jours pleins d'espoir. La lumière avait une telle façon de transpercer l'obscurité qu'elle chassait les rêves de jeunesse pour les remplacer par la vérité crue et aveuglante.
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Les filles, voici ce que vous devez savoir sur les hommes. Les hommes pensent avec leur asperge, les femmes pensent avec leur cœur.
Souvenez-vous les filles, tout ce qui a une asperge est source d’ennuis. Coupez l’asperge d’un homme et il sera incapable de réfléchir. Il deviendra aussi inoffensif qu’un chaton.
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Je ne me souviens pas de tous les endroits où j'ai vécu. Je me souviens seulement qu'après la mort de Grand Mère, Pearlene Parker avait toujours besoin d'argent et que je ne dormais jamais d'un sommeil profond car je ne craignais qu'elle ne me réveille au milieu de la nuit pour que nous puissions nous esquiver ni vu ni connu. C'est le meilleur moment pour partir sans payer, sous la protection de la pénombre, pour que le propriétaire ne vous voit pas entasser toutes vos possessions dans la voiture. Attacher un matelas, un sommier et une télévision sur le toit d'une voiture, nous l'avions fait la première fois que nous avions déménagé, puis à nouveau la deuxième fois. Mais à seize ans, tout ce que je possédais rentrait dans une taie d'oreiller.
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La vie de maman consistait essentiellement à emballer un sandwich au beurre de cacahuètes, à glisser ses pieds calleux dans une paire de chaussures élimées puis à aller au travail à pied. Elle n'était pas la seule. Dès l'aube, une file d'ouvrières progressait lentement vers l'usine. Le rythme de ces travailleuses en route pour pointer était si précis que je pouvais presque entendre leurs vies faire tic-tac seconde par seconde ; je pouvais presque les voir se placer en une seule file avec leur carte de pointage usagée entre deux doigts tachés de tabac. Accrochées à un mince bout de papier su lequel étaient notés leur nom et les heures réalisées. [...] Enfourner la carte dans la bouche de l'horloge. Attendre le clic sonore. Les dents de métal qui perçaient le papier et qui enregistrait le moment précis où l'usine vous possédait pour un autre jour répétitif de labeur.
J'avais décidé depuis longtemps que moi vivante, je n'irais pas à l'usine. Je ne travaillerais jamais dans une usine ; je ne pointerais pas comme Mamie Pearlene et Maman l'avaient fait la plus grande partie de leur vie. Plutôt manger la poussière et mourir.
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