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Critique de Michel57070
Martin Winckler est l'auteur de la Maladie de Sach, des Trois médecins et d'autres livres que j'ai beaucoup aimé. Il a un style clair, un rien ironique. Bref, c'est un plaisir de le lire. Il a, de plus tenu, d'abord au près d'étudiants en médecine, des ateliers d'écriture.
Le livre est divisé en deux parties : une première simulant l'atelier avec des propositions de sujet et une invitation à les traiter, la deuxième est formé de textes courts issus de chroniques qu'il a tenu de 2004 à 2007 sur arte.com.
La première partie permet d'avoir un autre regard sur ces chroniques.
À priori, la première partie n'offrait aucun intérêt. La richesse d'un atelier d'écriture étant, me semble-t-il, plus dans les échanges, les critiques sur un écrit que sur les sujets. Mais cela m'a rappelé mon cours de Français de 5ème (on y étudie la narration et les élèves sont invités à écrire de courts récits - les miens étaient très courts ! - après, en lycée, avec la dissertation, on devient critique littéraire). J'avais un professeur qui savait être original tout en restant dans les clous comme Martin Winckler. Un exemple "racontez vos vacances" devient "Mes vacances à ..." et cela peut très bien être sur Mars. Ma prof nous avez demandé de raconter un fait divers comme un journaliste, en choisissant comme anecdote ... un étudiant japonais qui avait boulotté sa copine. du coup cette partie se lit comme une belle réflexion sur ce que l'on attend de vous en Français en sixième-cinquième ou plutôt ce que vous auriez pu faire au lieu de rendre une copie insipide et c'est assez jouissif.
La deuxième partie m'a paru moins convaincante, mais c'est parce que je n'aime pas le genre : les histoires courtes. Une, deux, ça va. Mais cela devient rapidement lassant. Les scénarios, les idées d'histoire peuvent peut-être donner des idées à de futurs écrivains, personnellement, je trouve que cela ressemble au squelette d'une belle fille et je ne le trouve pas très attirant.
Le livre est divisé en deux parties : une première simulant l'atelier avec des propositions de sujet et une invitation à les traiter, la deuxième est formé de textes courts issus de chroniques qu'il a tenu de 2004 à 2007 sur arte.com.
La première partie permet d'avoir un autre regard sur ces chroniques.
À priori, la première partie n'offrait aucun intérêt. La richesse d'un atelier d'écriture étant, me semble-t-il, plus dans les échanges, les critiques sur un écrit que sur les sujets. Mais cela m'a rappelé mon cours de Français de 5ème (on y étudie la narration et les élèves sont invités à écrire de courts récits - les miens étaient très courts ! - après, en lycée, avec la dissertation, on devient critique littéraire). J'avais un professeur qui savait être original tout en restant dans les clous comme Martin Winckler. Un exemple "racontez vos vacances" devient "Mes vacances à ..." et cela peut très bien être sur Mars. Ma prof nous avez demandé de raconter un fait divers comme un journaliste, en choisissant comme anecdote ... un étudiant japonais qui avait boulotté sa copine. du coup cette partie se lit comme une belle réflexion sur ce que l'on attend de vous en Français en sixième-cinquième ou plutôt ce que vous auriez pu faire au lieu de rendre une copie insipide et c'est assez jouissif.
La deuxième partie m'a paru moins convaincante, mais c'est parce que je n'aime pas le genre : les histoires courtes. Une, deux, ça va. Mais cela devient rapidement lassant. Les scénarios, les idées d'histoire peuvent peut-être donner des idées à de futurs écrivains, personnellement, je trouve que cela ressemble au squelette d'une belle fille et je ne le trouve pas très attirant.
