Les deux obstacles les plus fréquents nommés par les écrivaines en formation peuvent s'énoncer ainsi : "Je ne sais pas quelle histoire raconter" et "J'ai une histoire à raconter mais je ne sais pas comment". C'est deux obstacles, je pense, n'en font qu'un. Le premier nait du trop plein de matériau. Le second du sentiment que la tâche est insurmontable.
Ce qui permet de les surmonter c'est que, dans un cas comme dans l'autre, on est prête à se lancer.
Écrire, c'est cuisiner les mêmes histoires que tout le monde, chacune à sa façon.
Tout ce que vous voulez raconter a peut être déjà été raconté, mais personne ne l'a jamais raconté comme vous.
Sa femme l'accueille en se jetant à son cou et lui dit : "Je pensais que tu ne reviendrais jamais". Mardochée lui demande pourquoi. "Parce que, lorsque l'on va chez ces gens-là, on est tellement impressionné par ce qu'ils mangent, par ce qu'ils boivent, par la manière dont ils vivent, par la manière dont ils sont habillés , qu'on a plus envie de partir."