Pour aborder cette bédé, il importe de ne pas se laisser abuser par la couverture, qui n'est pas représentative du contenu. Couverture mêlant jaune et rouge ardent derrière un visage noir et maléfique: l'essentiel des pages de ce roman graphique n'a pas grand-chose à voir, si ce n'est la fureur qui s'y exprime. On y trouve au contraire un équilibre fragile entre folie et science du dessin que peu sont capables d'atteindre, mais qui confirme une nouvelle fois le statut de cador de la BD indé de ce quinquagénaire en colère. Ça nous oblige même à ne pas déconseiller cette lecture éprouvante aux plus sensibles: ils manqueraient vraiment quelque chose
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