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Winshluss m'avait habitué à un graphisme plus cartoonesque, détournant les style Disney des premiers temps pour le pervertir dans une noirceur, un cynisme grandguignolesque, dans des petits bijoux d'humour plus noir que noir. J'avoue qu'en tant que fan de cet auteur, j'ai été perturbé par le début de cette histoire. le style est assez réaliste, le trait est brut, comme des crobards rapides et pris sur le vif, avec des contrastes de noir et blanc, des coups de pinceaux presque brouillon, mait qui tombent juste, des hâchures agressives, qet quelques pauvres couleurs délavées. C'est un récit survivaliste : Il y a eu une épidémie, il fallait porter des masques, se confiner… et c'est parti en cacahouète… une énième aventure post-apocalyptique, peuplée de cadavres desséchés, de chiens enragés, et quelques rares survivants complètement cinglés. Qu'est-ce que Winshluss va nous trouver à raconter de plus que les autres sur un sujet déjà si surexploité. Ben voilà, c'est Winshluss, alors il fallait s'y attendre, il nous fait une démonstration du cynisme le plus profond, de la noirceur la plus noire, avec un délire toujours aussi jubilatoire.
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La mort. le soleil. Des flingues. Un fou.

Maestria de Winshluss qui raconte dans un genre différent de ces précédents ouvrages, dans ce récit apocalyptique.
C'est fort, angoissant et sans morale.
Winshluss dérive habilement le centre de l'attention au fil de la bd et donne à son trait en noir et blanc une tonalité d'horreur très convaincante.
Quelques planches couleur apparaissent ça et là, comme des bouffées de vie et d'espoir, vite éteintes.
Majestueux.
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Personnage solitaire et introverti, parvenu à ce qui semble être le point de rupture de sa psychose, "Karl" a une vision du monde bien à lui, c'est-à-dire dangereusement paranoïaque. Son délire purificateur le submerge tant et si bien qu'il ne s'aperçoit pas du basculement du monde dans ce que le lecteur devine être une sorte de super-virus. Et le chaos extérieur et généralisé de se faire l'écho du désordre intérieur de Karl, dans un jeu de miroir narratif très habile que déroule un récit survivaliste violent, habilement antéchronologique.
Sur un sujet post-apocalyptique archi-rebattu, l'auteur parvient à bâtir une histoire qui sort des ornières habituelles (ne serait-ce que par l'absence des sempiternels zombies et autres infectés).
Une bande dessinée foncièrement originale tant sur le fond que sur la forme, grâce à un dessin quasi monochrome et constitué de ce qui m'a plutôt fait penser à des croquis pris sur le vif.
Très réussi.
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Pour aborder cette bédé, il importe de ne pas se laisser abuser par la couverture, qui n'est pas représentative du contenu. Couverture mêlant jaune et rouge ardent derrière un visage noir et maléfique: l'essentiel des pages de ce roman graphique n'a pas grand-chose à voir, si ce n'est la fureur qui s'y exprime. On y trouve au contraire un équilibre fragile entre folie et science du dessin que peu sont capables d'atteindre, mais qui confirme une nouvelle fois le statut de cador de la BD indé de ce quinquagénaire en colère. Ça nous oblige même à ne pas déconseiller cette lecture éprouvante aux plus sensibles: ils manqueraient vraiment quelque chose
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Winshluss frappe une nouvelle fois très fort.J'ai tué le soleil est tout autant un récit apocalyptique et paroxystique qu'un intense cri d'amour à la narration graphique, dans laquelle il excelle. Mélangeant ici encre et crayon, et ne s'autorisant que quelques rares aquarelles, Winshluss exhale ici toute la puissance et l'énergie qu'une mine de plomb peut exprimer, multipliant les cases et parfois les grands dessins aussi excessifs que lisibles.
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Karl se réveille sans plus aucun souvenir dans un monde où la mort règne. Personne autour de lui et avec cette amnésie... il essaye de suivre son chemin sans savoir où il va...

Malgré un début qui nous semble peu original, nous nous retrouvons avec un album qui sort complètement des sentiers battus. Superbement orchestrée, cette histoire traite de fin du monde mais surtout de traumatisme et de folie. La première partie se laisse principalement contempler, puis Karl prend la parole...

Le dessin est dingue, majoritairement en noir et blanc, extrêmement percutant, complètement immersif et malgré la noirceur très présente certaines planches se révèle plus douce voir même un brin poétique.

Agressif, violent, sombre, psychologique, original, brutal, un poil trop court ! C'est l'histoire d'un homme dans une fin du monde...
Lien : https://www.instagram.com/bd..
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"J'ai tué le soleil" c'est le cri d'un homme seul, qui a chaud, qui a soif et que la pluie vient sauver.
Dans ce récit survivaliste on suit Karl, anti-héros à l'extrême qui tente de survivre dans ce monde post-apocalyptique. Mais les apparences nous trompent et on se laisse surprendre pages après pages.
Les variations et réflexions au niveau du graphisme et des couleurs servent le texte pages après pages et rythment ce gros ouvrage de 200 pages qui se dévore.
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Cc...🙂 Super déçu... Pinocchio est hyper loin... winschluss travaille décidément mieux à deux cerveaux (confer scizo)que seul... Bon apparemment il faut que je développe je n'ai pas encore atteint les 250 caractères... ça m'a fait penser à Tarantino qui ne sait pas travailler seul non plus et qui se complaît dans son paradigme étriqué au lieu s'ouvrir à un autre cerveau pour nous livrer son meilleur 👍
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