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Critique de Marlpaulie


Premier roman de Virginia Woolf paru en 1915, elle avait 33 ans.
Saviez-vous qu'elle avait fait une grave dépression, puis une tentative de suicide ?
Pour enfin, mettre des pierres plein ses poches et se suicider, à l'âge de 59 ans, dans la rivière Ouse coulant à proximité.

Triste fin !

Voici, un microcosme social de la Société Anglaise transplantée en Argentine , où seront préservés leurs bonnes moeurs, leurs frustrations, leur thé.

Ils s'embarqueront sur "l'Euphrosyne" où tangage et roulis, leur feront, à certains, vomir tripes et boyaux au-dessus du bastingage.

Une halte dans une villa , où ils s'occuperont de lecture, musique, commérages et médisances en tous genres.

Le vernis des ces gens, huppés, pour certains, se fendillera quelque peu.

La vie va s'écouler tranquillement comme un fleuve, puis un remous subi, pour revenir aussitôt à un flux plus lent.

Tout comme ces nuages au-dessus de leurs têtes, qui courent pousser par le vent, et se calment tout à coup, dès qu'une éclaircie apparaît et tout semble au repos.

De nombreux personnages, en couple où non et surtout cette jeune Rachel qui va, grandir au milieu d'eux, passer à l'âge adulte, aller de désillusion en désillusion, puis tomber amoureuse de Terence, et enfin, croire au bonheur.

"Et au monde des apparences, peut-on refuser la qualité du réel". (p.11)


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