Ne te fie pas aux apparences. La beauté n’enlève en rien le danger, et les plus belles choses de la nature sont parfois les plus dangereuses.
Il y a toujours des hommes qui jugent les autres seulement sur les apparences. Juste parce qu’ils sont différents et étrangers
- Depuis des siècles, les hommes parlent de nous, des histoires de sirènes, d'êtres de l'eau, d'elfes, de trolls, de dragons. Et toi, tu crois que ce n'est que pure imagination ? La seule chose que l'homme est capable d'inventer, c'est la capacité à détruire la nature et tout ce qui lui est étranger.
La seule chose que l'homme est capable d'inventer, c'est sa capacité à détruire la nature et tout ce qui lui est étranger.
Amour et souffrance seraient donc indissociables ?
Bon, peut-être dans les livres...
Amélie grommela:
- Papa, tu sais bien qu'on sort au pub ce soir. On t'avait prévenu. Il y a un chouette groupe qui joue, et si on passe la journée à grimper sur des collines, on sera trop fatiguées pour danser ce soir... Tu ne veux pas repousser la randonnée, s'il te plaît ?
Danser ? J'avais dû mal entendre. Amélie n'avait jamais parler de ça !
- Ok, d'accord. J'avais oublié que vous sortiez ce soir. Vous y allez tous ensemble ?
- Oui, bien sûr, répondit-elle avec son plus beau sourire. Aidan vient nous chercher à dix-neuf heures.
- Aidan ?...
Ethan haussa les sourcils et garda pour lui son commentaire concernant le petit copain de sa fille. Amélie se tourna vers moi avec son air angélique, comme si ne rien n'était, et je la fusillai du regard. Mais dès que nous eûmes passé la porte de sa chambre, je me lâchai:
- C'est quoi, ce délire ? Danser ? Tu peux oublier! Je préfère encore faire une randonnée. Je vois déjà le tableau, tu vas passer la soirée assise dans un coin collée à Aidan, et moi je vais tenir la chandelle et m'ennuyer à mourir.
« Les bourrasques de vent se faisaient fortes pdt que je rassemblais péniblement mes affaires. Je boutonnai ma verste et marchai dans la direction par laquelle j’étais arrivée. Mais le vent me malmenait, m’empêchant presque d’avancer. Le chemin ne semblait plus finir. Le matin, j’avais marché avec aisance sans prêter attention à la montée, et j’étais incapable de me rappeler combien de temps j’avais mis. J’arrivais alors à un embranchement, mais je ne pouvais pas me permettre de réfléchir très longtemps à la direction que je devais prendre. Je continuais donc tout droit, toujours en descente. Je m’aperçus bientôt que je remontais et que la brume qui m’enveloppais s’épaississait »
Sois patiente, le soleil va bientôt briller. En attendant, c'est à nous de rendre le monde plus beau !
– Je me demandais où tu étais. Je voulais juste te parler. À propos d’hier.
Sa voix et son regard avaient retrouvé une certaine douceur.
– Inutile de te prendre la tête, bredouillai-je. Tu as entièrement raison. Entre nous, il n’y a jamais rien eu de sérieux. Et c’était ridicule de ma part de partir en courant comme ça.
Mais mon explication sembla le laisser indifférent. Il continua comme s’il ne m’avait pas entendue.
– Pour moi, c’était sérieux. Et ça me rend fou de ne pas te voir.
Je n’en croyais pas mes oreilles.
– Pourquoi tu me fais ça ? demandai-je sans pouvoir empêcher ma voix de flancher.
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La seule chose que l'homme est capable d'inventer, c'est sa capacité à détruire la nature et tout ce qui lui est étranger.