>
Critique de Patmarob
« Recherche cadavre exquis » est le premier roman de Marina Wurtz qui a abandonné sa carrière d'avocate pour l'écriture. Marina Wurtz y présente son héroïne, Mia Schmetz, lors de sa prise de fonction comme jeune avocate au cabinet Cerdant-Ménard.
La première déclaration de Mia Schmetz, « J'ai toujours rêvé de découvrir un cadavre. Bien sûr, pas n'importe lequel. », résume le roman. Elle retrouve Maître Cerdant assassiné dans son bureau, mais comble de mauvais goût, il ne répond pas à son exigence, « Mon cadavre à moi se devait d'être frais et pimpant, baigné de rosée…. » or « c'est un vrai travail de goret. » le tempérament et l'impétuosité de la jeune avocate provoquent la suspicion de la police. Car Mia Schmetz est directe ; son humour, son ironie, ses sarcasmes.. soulignent une personnalité troublante voire trouble.
Le début du roman est alerte et animé par les remarques acides et sans concession de Mia Schmetz. Ses observations sont percutantes et décapantes, ses décisions et ses actions sont impulsives. le livre est construit sur la personnalité de son héroïne… qui se rapproche du comportement d'une adolescente attardée, ou à celui d'une jeune adulte inconsciente. Car le scénario de l'intrigue rebondit sur des péripéties peu vraisemblables (des locaux facilement accessibles, des documents compromettants découverts sans difficulté..). Les autres protagonistes manquent d'épaisseur et leur intervention à des moments clés de l'intrigue est digne du fantastique..
Alors que l'héroïne s'est évanouie, tout est résolu….L'intrigue est dévoilée en un exposé un peu laborieux et l'intervention du policier « masqué » achève l'affaire … Un final digne d'un téléfilm de série B.
L'intérêt du lecteur se focalise sur l'esprit sarcastique de Mia Schmetz mais l'intrigue manque singulièrement de crédibilité et d'étoffe.
Saluons le recul de Marina Wurtz sur son ancienne profession. L'impréparation, la méconnaissance de Mia Schmetz sur les dossiers qu'elle doit traiter sont compensées par son art du verbe et son observation des pratiques oratoires du monde judiciaire. Mia Schmetz peut déployer toute son ironie mordante face à des clients aux demandes et aux comportements farfelus et devant les pratiques peu avouables de ses confrères.
Merci à Babelio pour son opération Masse Critique et aux éditions chèvre-feuille étoilée.
La première déclaration de Mia Schmetz, « J'ai toujours rêvé de découvrir un cadavre. Bien sûr, pas n'importe lequel. », résume le roman. Elle retrouve Maître Cerdant assassiné dans son bureau, mais comble de mauvais goût, il ne répond pas à son exigence, « Mon cadavre à moi se devait d'être frais et pimpant, baigné de rosée…. » or « c'est un vrai travail de goret. » le tempérament et l'impétuosité de la jeune avocate provoquent la suspicion de la police. Car Mia Schmetz est directe ; son humour, son ironie, ses sarcasmes.. soulignent une personnalité troublante voire trouble.
Le début du roman est alerte et animé par les remarques acides et sans concession de Mia Schmetz. Ses observations sont percutantes et décapantes, ses décisions et ses actions sont impulsives. le livre est construit sur la personnalité de son héroïne… qui se rapproche du comportement d'une adolescente attardée, ou à celui d'une jeune adulte inconsciente. Car le scénario de l'intrigue rebondit sur des péripéties peu vraisemblables (des locaux facilement accessibles, des documents compromettants découverts sans difficulté..). Les autres protagonistes manquent d'épaisseur et leur intervention à des moments clés de l'intrigue est digne du fantastique..
Alors que l'héroïne s'est évanouie, tout est résolu….L'intrigue est dévoilée en un exposé un peu laborieux et l'intervention du policier « masqué » achève l'affaire … Un final digne d'un téléfilm de série B.
L'intérêt du lecteur se focalise sur l'esprit sarcastique de Mia Schmetz mais l'intrigue manque singulièrement de crédibilité et d'étoffe.
Saluons le recul de Marina Wurtz sur son ancienne profession. L'impréparation, la méconnaissance de Mia Schmetz sur les dossiers qu'elle doit traiter sont compensées par son art du verbe et son observation des pratiques oratoires du monde judiciaire. Mia Schmetz peut déployer toute son ironie mordante face à des clients aux demandes et aux comportements farfelus et devant les pratiques peu avouables de ses confrères.
Merci à Babelio pour son opération Masse Critique et aux éditions chèvre-feuille étoilée.
