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Critique de cinevorace


Une tristesse infinie d'Antonio Xerxenesky.


« Il y avait des moments où il ressentait la même mélancolie que celle décrite par ses patients les plus gravement atteints, une tristesse de la taille de l'univers, qui se répandait dans l'espace, qui ne connaissait pas de frontières, une tristesse cosmique. »

Nicolas est psychiatre il vient de s'installer avec sa femme Anna en Suisse pour travailler au sein d'un hôpital psychiatrique qui soigne les traumatisés de guerre.
Nicolas est de ces psychiatres qui croient encore à la psychanalyse parce que « les gens voudront encore se découvrir et comprendre ce qui se cache derrière leurs angoisses. »
Jusqu'à l'arrivée d'un médicament le RP-4560 « potion magique qui pourrait parvenir à éliminer les illusions de l'esprit d'un patient psychotique, en relevant les barrières entre la réalité et le délire. »

Mais ce médicament viendra-t'il effacer l'océan de tristesse de certains patients?

Un roman mélancolique, qui interroge sur la culpabilité, le travail de l'écoute et de la parole face à la chimie.
Un roman humaniste.
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