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Mélanie Fusaro (Traducteur)
EAN : 9782365331227
272 pages
Asphalte (07/04/2023)
3.92/5   12 notes
Résumé :
Au lendemain de la deuxième guerre mondiale, Nicolas, un jeune psychiatre français, accepte un poste en Suisse dans une clinique connue pour ses méthodes humaines. Son épouse Anna a du mal à se faire à cette nouvelle vie, dans un village de montagne isolé. Nicolas, lui, se jette à corps perdu dans le travail, utilisant la thérapie par la parole pour permettre à ses patients de révéler leurs traumas, souvent liés à la guerre.
Peu à peu, le médecin se retrouve ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
« C'était un livre lent, qui frisait la somnolence, dans lequel les événements s'enchaînaient sans arc narratif majeur, sans drame central, sans mystère à résoudre, comme si le vagabondage du protagoniste était un miroir de la trame narrative. » ● 1952. Nicolas est psychiatre. Après avoir exercé pendant la guerre à Vichy, il a pris un poste dans une clinique en Suisse, le « Centre », dans un village à proximité de Lausanne. Il a aussi élu domicile dans ce village avec sa femme Anna, qui s'ennuie comme elle s'ennuyait déjà à Vichy. Nicolas rentre de sa journée de travail et lui parle de son patient américain L., qui est anéanti par « une tristesse infinie ». Nicolas et ses confrères sont adeptes de la thérapie par la parole et se méfient des électrochocs. Mais selon sa femme Nicolas lui-même pourrait souffrir de mélancolie. Bientôt une nouvelle molécule miracle va apparaître : le Centre l'adoptera-t-il ? ● C'est là un roman très original sur la psychiatrie des années 1950 et les bénéfices comparés, dans le traitement des psychoses, de la thérapie par la parole, des électrochocs et de la chlorpromazine, le premier antipsychotique, encore prescrite de nos jours, qui a commencé à être utilisée en psychiatrie par le chirurgien de la marine Henri Laborit (l'auteur de nombreux livres passionnants – bien qu'un peu datés – de sociobiologie dans les années 1970 et 1980) au Val-de-Grâce. ● Les patients de Nicolas nous sont un peu présentés comme des études de cas, et le livre est moins un roman qu'un essai fictionnalisé sur la mélancolie – au sens médical, c'est-à-dire la dépression profonde. « Ce qui me choque le plus […], c'est que ces patients veulent tous mourir. […] Vous devriez considérer la mélancolie comme une maladie aussi grave que le cancer. » La mélancolie, c'est « une tristesse de la taille de l'univers, qui se répandait dans l'espace, qui ne connaissait pas de frontières, une tristesse cosmique. » ● « Pourquoi est-il si difficile pour les mélancoliques de sortir de leur lit ? Pas seulement parce qu'ils savent que rien de bon ne les attend hors de leur chambre, mais parce que toutes leurs actions possibles sont des idées mort-nées. » ● L'ambiance des années 1950 est bien rendue, de même que le village suisse qui semble perpétuellement enneigé et où il ne se passe jamais rien, trou perdu au milieu des montagnes. ● Dans la pathologie des patients de Nicolas et de Nicolas lui-même, la guerre encore récente joue un rôle prépondérant. Nicolas ressent une culpabilité d'avoir passé la guerre embusqué à Bordeaux et à Vichy, acceptant des soigner des collabos notoires. Une de ses patientes, Mary, se sent, elle, coupable d'avoir participé, même à son niveau minime, à l'élaboration des bombes qui seront larguées sur le Japon. ● On croise dans ce roman non seulement Freud et Jung, bien sûr, mais aussi Jean Starobinski, psychiatre de renom et grand critique littéraire, ou encore Theodor Frankl : « Ce que Frankl vendait, c'était un concept appelé logothérapie ; pour lui, chercher un sens à la vie était plus important que la quête d'un analyste freudien qui interroge son patient sur un trauma originel. » ● A noter que le personnage principal s'appelle Nicolas Legrand, mais que son vrai nom était « plein de consonnes [et] se terminait par un « y », un nom qui trahissait une origine impure aux yeux des Allemands », comme celui de l'auteur, qui lui-même nous dit avoir connu cette « tristesse infinie », ce qui bien sûr l'a aidé à écrire ce livre très intéressant et original. ● Merci à @Patsales de me l'avoir fait découvrir.
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Auteur brésilien (si, si), Xerxenesky situe son dernier roman en Suisse et lui donne comme héros un Français. Il faut préciser que l'histoire se déroule dans l'immédiate après-guerre et que la neutralité suisse ainsi que les ambiguïtés françaises entre résistance et collaboration ont beaucoup à voir avec le thème de ce roman.
Dans la clinique où il travaille, le docteur Nicolas Legrand tente de guérir de grands désespérés, traumatisés par la guerre. Lui-même est une personnalité borderline et le chemin qu'il parcourt chaque jour entre son travail et son domicile est comme une métaphore de son combat pour ne pas perdre pied: la neige recouvre des pièges insoupçonnés, et de la forêt qui borde la route surgissent de mystérieuses créatures, cerf majestueux ou enfant solitaire.
Pourquoi est-on étreint par une tristesse infinie ? À cause de la guerre? Ou d'une inclination innée au désespoir que n'affecte aucun environnement ? de l'hérédité ? D'une blessure narcissique ? Comment soigner ceux qui souffrent ? Freud a-t-il raison de croire au pouvoir de la parole ? Ou la chimie n'est-elle pas l'arme ultime pour délivrer l'âme de ses tourments ? A moins que la philosophie, parce qu'elle nous intime de donner un sens à notre vie, ne soit le plus sûr moyen de rester debout.
D'ailleurs souffrir n'est-il pas un luxe? A-t-on le droit d'être malheureux quand on n'a pas connu de vrai drame dans sa vie ? Nicolas, protégé par son prépuce intact et son nom passe-partout a traversé la guerre planqué à Vichy. Comment oserait-il se dire malheureux ? Un hypocondriaque mérite-t-il les mêmes égards qu'un « vrai » malade sous prétexte que son angoisse n'est pas feinte ?
Et si un médecin peut sentir exaspéré par un désespoir sans cause réelle, que doit-il faire dès lors que son patient est un salaud ? Un psychiatre juif a-t-il le droit de ne pas s'occuper d'un sympathisant nazi, même si sa maladie mentale est avérée ?
Et ces rafales de questions sont-elles la meilleure solution pour vous convaincre de vous jeter sur ce livre? Car sa modestie, son absence d'esbroufe est sans doute son plus grand charme. Vous n'aurez pas l'impression de devoir affronter une tempête métaphysique à forte prétention intellectuelle. Il ne s'agit que d'un homme qui se demande comment faire au mieux son travail, que d'un couple qui cherche, sinon à être heureux, du moins le moins malheureux possible. Xerxenesky a écrit ce roman après avoir été soigné pour un épisode dépressif. Et dans le monde comme il va, sans doute l'impossibilité d'être pleinement heureux est-il le sentiment le plus normal qui soit.
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UNE ANATOMIE DE LA MÉLANCOLIE.

Déjà le titre de ce livre, Une tristesse infinie, fait plaisir à voir - on sent d'emblée qu'on n'est pas en présence d'un de ces romans tout doux tout tièdes aussi vite lus qu'oubliés qui recouvrent actuellement les tables des librairies, jusqu'à les ensevelir parfois.
Le récit, situé quelques années après la fin de la seconde guerre mondiale, raconte l'histoire de Nicolas, jeune psychiatre français installé avec son épouse Anna dans un petit village suisse perdu dans la campagne. Nicolas travaille au sein du « Centre », clinique psychiatrique où les praticiens qui y exercent essaient de privilégier la « thérapie par la parole », ce qui ne les empêche pas d'avoir recours parfois à la sismothérapie pour leurs patients présentant les troubles les plus graves.
Il est difficile de se représenter aujourd'hui une époque où n'existaient pas de traitements médicamenteux efficaces des pathologies psychiatriques : pas d'antipsychotiques ni d'antidépresseurs alors, et la découverte récente de l'efficacité de la chlorpromazine dans de telles indications, telle qu'elle est racontée dans le livre, constitua bien une forme de révolution, mais entraîna aussi une profonde remise en question de nombre des médecins amenés à prescrire cette molécule.
Nicolas s'intéresse particulièrement à la mélancolie, la forme la plus sévère de la dépression. Peut-être parce que son père s'est suicidé. Peut-être parce que lui-même en présente de plus en plus les symptômes au cours du récit, et le délitement de sa relation avec Anna n'est pas l'unique raison de ce profond mal-être. Sa culpabilité est surtout liée à son attitude pendant la guerre, quand il avait trouvé refuge à Vichy, à distance du conflit, acceptant d'y prendre en charge des collaborateurs et des sympathisants de l'idéologie nazie sans trop se poser de questions. Et ces questions surgissent maintenant, alors qu'il s'affronte à la culpabilité de l'ancien soldat Lee qui a tué des enfants japonais dans le Pacifique, ou encore à celle de Mary, la secrétaire qui a participé, en tant que petite main d'un centre de recherche militaire, à la création d'une arme de destruction massive révolutionnaire, la bombe atomique…
Car la culpabilité, la honte infusent tout au long du roman, où les figures de Freud, Jung, Einstein et Robert Walser sont évoquées, où l'on croise aussi les docteurs Jean Starobinski et Theodor Frankl, ce psychiatre ayant survécu aux camps de concentration, théoricien de la logothérapie. « Pour lui, écrit Xerxenesky, chercher un sens à la vie était plus important que la quête d'un analyste freudien qui interroge son patient sur un trauma originel. »
Mais quel sens à la vie trouver dans un monde sans dieu où Satan a choisi de s'incarner dans un petit comptable schizophrène ayant oeuvré à l'effort de guerre nazi ? Comment accepter de vivre sur cette planète perdue dans l'espace et le temps, où les catastrophes d'Hiroshima et de Nagasaki ont été possibles ?… Comment ne pas s'en vouloir d'avoir continué à vivre comme si de rien n'était pendant toute la durée de la guerre, alors que l'abjection, la haine et la barbarie régnaient sans partage ?…
Toutes ces questions, et de nombreuses autres, traversent le beau livre d'Antônio Xerxenesky, dont on comprend qu'il a lui-même vécu une période durant laquelle il se sentait perdu, et a eu recours à l'aide de trois psychiatres qui sont remerciés à la fin du livre. On saisit mieux alors la justesse de la description de cette tristesse infinie donnant son titre au roman, qui est régulièrement ponctué de moments d'une poésie discrète et douloureuse. Peut-être depuis le grand Robert Walser n'avait-on pas lu de telles descriptions de promenades sur des chemins enneigés, là où l'on se retrouve seul avec soi-même, quand le contraste entre le blanc immaculé du paysage et la noirceur que l'on peut avoir au fond de soi s'affirme soudainement avec une évidence insoutenable et sans issue.
Léo Cairn.
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J'ai découvert ce livre grâce à la critique de Christophe, qu'il en soit remercié.
C'est un excellent roman, avec des personnages vivants et attachants (mention particulière à Anna) que ce soit les soignants et les patients, puisque l'action se déroute autour d'un clinique psychiatrique suisse, où le protagoniste principal, Nicolas, exerce son activité de médecin psychiatre; l'endroit est isolé, à une haute de Lausanne, isolement accentué par la neige omniprésente et le caractère des aborigènes.
Cet isolement pèse particulièrement à Anna, l'épouse de Nicolas, qui a abandonné son activité professionnelle pour suivre son mari.
L'intrigue se situe en 1952, alors que la psychiatrie institutionnelle amorce une mutation; si on utilise en effet toujours dans l'établissement(assez progressiste au demeurant) les méthodes traditionnelles, électrochocs compris, la thérapie par la parole, d'inspiration freudienne, fait son apparition, et c'est le domaine de NIcolas; bientôt les psychotropes arriveront.
Crise et mutation de l'institution; crise et mutation aussi de Nicolas, qui, comme la plupart de ses patients, peine à se remettre des séquelles de
la guerre, encore proche, avec laquelle il a une histoire compliquée et oscille
au bord de la dépression, qui le guette tout au long du livre. C'est de la vrai dépression dont il s'agit, la melancholia de Burton, et l'auteur en parle avec beaucoup de sensibilité et de finesse, à se demander si le "chien noir" ne l'a pas un temps poursuivi.
Je parlerais volontiers de l'intrigue plus avant, car j'en aurais beaucoup à dire, mais ce serait sans doute trop avant.
Alors je dirai que j'ai beaucoup aimé ce livre.
Je ne peux cependant m'empêcher de pointer quelques erreurs et contre-sens historiques, pardonnables au demeurant puisque l'auteur est brésilien. Que sais-je après tout du Brésil au temps de Don Pedro?
Si donc vous me trouvez ennuyeux, n'hésitez pas à interrompre votre lecture ici
Cela dit:
-la soeur de Thomas, l'un des pensionnaires, fuit l'Espagne avec son ami, républicain espagnol, après la victoire de Franco; passée en France, étant juiveelle est arrêtée par des SS. Mais ka Retirada a eu lieu en 1939; à cette époque la France est encore en paix, et on ne peut en aucun cas y trouver des SS. Citoyenne belge, elle aurait pu regagner son pays sans encombre, et sans doute permettre à son ami d'éviter l'internement au Camp des Mille.
-Nicolas,a ouvert pendant la guerre, un cabinet libéral à Vichy, idée cuieuse, pour un juif, même si sa judéité n'était pas connue. Et par ailleurs, vu la façon dont l'époque voyait les troubles mentaux, il n'y avait guère de place pour un tel cabinet dans une ville de province
-enfin et surtout, l'auteur semble considérer que, sous l'Occupation, la majorité des Français sympathisait avec l'Allemagne et son régime et approuvait les persécutions anti-sémites. Même si l'on adhère pas à la vision iréniste d'une France toute entière résistance, et si Pétain est resté populaire au moins jusqu'à fin 41, il n'en reste pas moins que la détestation de l'Allemagne et des Allemands était générale, sauf dans le petit milieu minoritaire des collaborationnistes.
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Profondément humain, hivernal, d'une acuité impressionnante « Une tristesse infinie » est poignant. La pulsion même de la littérature. Un roman à l'instar d'une quête initiatique .
L'incipit donne le ton : « Il faut tenir compte de l'altitude, pensa-t-il, tandis qu'il marchait. de l'altitude et du changement de température ».
Nicolas est psychiatre dans une clinique de haute montagne en Suisse. Français, juste muté, il prend ses marques. Avec Anna, sa femme qui s'ennuie dans le petit village où ils habitent. Anna se sent seule. Isolée et égarée, dans une région sauvage, rustique et rebelle. le canton de Vaud, cerclé de montagnes est un détonateur au bovarysme.
Mais Anna est résistante et sait le travail de Nicolas provisoire pour l'instant.
Lui est un homme fragile, tourmenté. On ressent en lui, le poids lourd d'un passé dont le mutisme est loi. le couple prend ses marques. Nicolas est perfectionniste et intègre. Il aide ses patients à oeuvrer à la guérison par la parole.
Tous, hommes et femmes dans cette clinique, ployés sous les affres des guerres.
Des évènements qui ont heurté de plein fouet leur morale et leur conscience.
Les thérapies en rituel, dans un face à face. Apprendre le mot exutoire.
Mais cela ne coule pas de source. Les patients ont leurs faiblesses, la folie en rides sinueuses sur leur front. Les doigts rongés jusqu'au sang. La clinique est le radeau de Géricault à la dérive. Les yeux baissés, le corps lourd, les malades sont du bois mort.
Comment faire resurgir le langage rédempteur ? Nicolas est perspicace, brillant et intelligent. Les soins comme des chapelles. Les draps blancs comme la neige immaculée.
Il échange avec gravité avec ses patients. Il cherche le point d'appui et ça l'épuise.
L'éthique chevillée au corps. Peut-il soigner un ancien nazi, un fasciste ?
« Il se retournait et contemplait, au loin, le bâtiment moderniste de la clinique. C'est un espace de soin, se disait-il, et il poursuivait son chemin, écoutant les oiseaux qui sautaient de branche en branche ».
Nicolas sent sa carapace se  fissurer. Est-il vraiment lui-même ? Il est mélancolique. Il souffre et se tait. L'épaisseur du temps sur sa conscience. Les visions alarmistes. Il est l'oiseau blessé. L'homme froissé et pâle, effrayé de ses tourments.
La mélopée lancinante des maladies mentales au plus profond de son corps.
Anna retrouve du travail. Elle est chercheuse au CERN. Un travail scientifique au plus près du nucléaire. Mais nous sommes juste dans l'après-guerre dans les années 50, et son odeur de métal rouillé.
Autant elle s'élève, autant il s'affaisse. Serait-il en plein mimétisme, dans la magnétique folie ? Tout comme son père, mélancolique et névrosé. Les psychologies oeuvrent dans ce livre superbe et tumultueux. L'écriture douce d ‘Antõnio Xerxenesky qui coopère, tant il comprend et sait. Et pour cause. Ici, pas d'aveuglement générationnel. Nicolas sait la cartographie gémellaire avec son père. Il est comme ces milliers de blessés dans montagnes suisses, dans la boue glacée. Mais la science fait des miracles. Un médicament va révolutionner les soins et écourter les thérapies par la parole. Ce sera le pouvoir de la chimie face à la parole soignante. Nicolas tremble, prend froid et se heurte à ses souffrances abyssales. Il sait la tristesse des autres et la sienne. Les traumatismes comme des fleurs fauchées en plein été. Les soldats comme des prières au bord de ses regards. Sans joie et la parole égarée dans les limbes. Pourra-t-il renaître tel le Phénix ? Atteindre le macrocosme d'une rédemption ? La clinique en pleine mutation et un médicament qui sauvera tant de malades. Et lui ?
Ce roman psychologique, intime, est le halo de survivances. La démonstration des blessures infinies et des chocs de guerre.
Une scène traumatique implacable, lucide. Littéralement grandiose. Un chef-d'oeuvre pétri d'humanité. Traduit à la perfection du portugais (Brésil) par Mélanie Fusaro. Publié par les majeures Éditions Asphalte.
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Antônio Xerxenesky présente en français son roman F (à paraître chez Asphalte le 22 septembre 2016).
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