AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de solelio


Nous retrouvons Yatora, son art et ses nouveaux camarades dans ce tome 2 ! Comme je l'avais dit dans ma précédente critique concernant le premier tome, je n'avais pas été entièrement emballé par l'environnement qu'est la vie de notre jeune artiste. Comme je suis quelqu'un de têtu et de passionné par l'Art, j'ai préféré continuer cette aventure.
L'art est un sujet vaste et très complexe, car il n'existe pas de réelle définition sur ce qu'est la peinture et ce qu'on peut exprimer à travers divers supports. C'est pourquoi, malgré mes réticences, Blue Period est pour moi une véritable révélation de cette année 2021. Cela a dû être un vrai challenge pour l'auteure bien qu'elle soit elle-même reliée à l'art dans sa vie personnelle. À mes yeux, le gros point fort de cette série sont les informations que contienne l'histoire sur les techniques qu'on peut apprendre en cours d'art approfondi.
Dans ce tome, Yatora est tel le cliché de l'artiste torturé, celui qui se noie dans ses oeuvres et tente encore de comprendre qui il était avant et dans quelle illusion il vivait avant de trouver sa passion. Il doute de lui, de ce qu'il fait ne cesse de travailler plus que les autres afin d'atteindre ses objectifs. Malgré cet éveil de conscience sur son désir d'aller vers une université (Geidai) qu'il n'aurait jamais envisagé auparavant. Il s'intègre facilement à la troupe d'artistes qui l'entoure et nous découvrons un peu plus chaque personnage qui occupe son quotidien. L'épreuve que Yatora doit surmonter dans ce tome, est de prendre conscience qu'aimer peindre est une chose, mais savoir retranscrire sur une toile ce que nous ressentons en est une autre ! Et pour ça, il peut compter sur ses nouveaux amis et ses professeures du lycée et de la prépa (dans laquelle il vient de s'inscrire) pour le motiver et l'aider à se trouver !
J'ai été également très touché par l'histoire de Ryûji, un travesti qui, dans ce tome, amène un sujet important pour notre société qui est le genre que l'on peut attribuer aux autres. Nous amenons encore beaucoup trop de jugements à ce sujet, et je trouve cela important qu'un protagoniste tel que Ryûji puisse intégrer cette histoire.
En bref, c'est un manga très complet qui traite beaucoup de sujets sur lesquelles nous pourrons nous étendre. J'ai été personnellement très touché par l'émotion que l'auteure a voulu relier à l'art. Un tableau reflètera toujours des émotions et j'avais un peu peur que la mangaka oublie ce détail, mais ce ne fut pas le cas.
Je suis donc très heureux de poursuivre cette histoire. Je vous en dirai plus dans la critique du prochain tome ! Comme toujours, il est accessible à tout public.
Commenter  J’apprécie          00







{* *}