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Le premier tome de Blue Period m'avait beaucoup plu grâce au surprenant mélange des thèmes qu'il aborde. À la fois quête identitaire et quête artistique, le manga aborde autant les aspirations individuelles de jeunes adultes en devenir que qu'étudiants confrontés à des choix d'avenir.

Ce second tome, bien que plaisant à lire, m'a moins emballée que le premier. J'ai trouvé que l'intrigue tournait un peu rond, ne proposait pas d'éléments vraiment nouveaux. Yaguchi continue de se morfondre sur le fait qu'il est loin d'être aussi doué que les autres. Heureusement, il semble se "secouer" en fin de tome. Qui plus est sa rencontre avec d'autres lycéens visant comme lui des écoles d'art devrait enrichir un peu les interactions entre les personnages.
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Le manga gagne en substance avec ce tome 2. Les personnages sont plus nombreux et leur psychologie se dévoile un peu plus.

L'art est toujours très présent sans être envahissant. On prend plaisir à en apprendre plus sur les oeuvres, les techniques autant qu'à découvrir les protagonistes, leurs rêves, leurs craintes, leurs doutes…
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J'ai particulièrement aimé ce deuxième tome qui entre plus directement dans la matière du sujet : l'art et ce qui le constitue. Yatora, notre jeune apprenti, se cherche et est en quête de va définir sa pâte, sa démarche. Entre ennui au musée, désir de correspondre aux codes des écoles, compétition entre étudiants, il demeure candide dans son désir d'accomplir une oeuvre. Les moment d'analyses d'oeuvres célèbres, de ce qui constitue un bon tableau sont particulièrement bien pensé. La comparaison avec la cuisine est particulièrement efficace. J'ai beaucoup ri de sa surprise d'utiliser d'autres médiums et supports avec des allusions à Manzoni pour les toiles percées.
Hâte de voir comment l'art le plus contemporain avec son lot de performances et d'actions iconoclastes sera perçu par notre jeune héros déjà bousculé par Picasso.
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Yatora s'est décidé à poursuivre ses études dans l'art et il va devoir convaincre sa famille du bien-fondé de sa motivation. Je trouve que chaque tome comporte beaucoup d'éléments, il s'en passe des choses ! Les prepas commencent ainsi et il va découvrir des techniques, des concurrents redoutables, le poussant toujours à se dépasser. Série surprenante par sa précision et sa qualité de détails sur l'Art.
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Blue Period est sans conteste l'un des meilleurs mangas parus en ce début d'année 2021, une réflexion très affirmative qui s'explique par un titre original porté par la passion de l'art que ce soit à travers la quête d'un héros qui découvre sa passion pour le dessin et à travers la description minutieuse et plaisante que nous livre Tsubasa Yamaguchi.

Outre son intrigue passionnée, Blue Period possède aussi un regard didactique sur l'art. En tant que lecteur, nous découvrons ce monde et cela peut même nous amener à porter un regard différent sur la peinture, sur une toile durant un petit passage au musée. En cela, Blue Period est tout de même un titre remarquable.

Sans surprise, j'ai adoré ce second tome qui développe encore plus les émotions et les relations autour de nos personnages. Notre héros Yatora est toujours déterminé à rentrer dans l'Université des Arts de Tokyo mais pour cela, il doit d'abord commencer par convaincre... sa mère.

Cela peut paraître anodin comme ça mais le fait de convaincre sa famille de sa passion contre leur préjugés, contre leur crainte peut évoquer quelque chose d'assez familier aux yeux du lectorat, surtout dans un domaine artistique qui peut sembler être un milieu assez précaire. J'ai particulièrement aimé le fait que la mangaka Tsubasa Yamaguchi n'élude pas les étapes de la quête de Yatora et cela passe notamment par son rapport avec la famille, et spécialement avec sa mère qui se montre plutôt incrédule quand à la passion de son fils. Une ouverture riche en émotions qui se confirme par l'élaboration d'une toile décisive et qui vous fera monter les larmes aux yeux.

Ce tome semble être placé sous le signe des larmes, que ce soit celle de la mère de Yatora qui réalisé la passion de son fils, celle de Yuka qui refuse de se conformer au "modèle que la société impose", les larmes de rage de Kuwana et bien sûr celle de Yatora dont on découvre une véritable rage de vaincre à mesure que la séléction pour l'entrée à l'académie approche. Les émotions viennent se diluer dans la peinture et inexorablement les émotions comme les relations entre les personnages en deviennent plus intenses. le chara-design souligne parfaitement les émotions de nos protagonistes tout en leur apportant du panache et du style : entre le renfermé Yotasuke, la grâce de Yuka ou encore la belle et speed Kuwana, les personnages possèdent tout un certain charme, un véritable magnétisme comme si la mangaka voulait souligner que c'était aussi des personnes un peu à part, légèrement anticonformistes...

Ce second tome se révèle aussi très didactique. C'est un volume axé sur la peinture à l'huile et nous découvrons certains mécanismes qui font que l'oeil est aussitôt happé par une toile, comment cela se justifie, quelles en sont les bases ? La mangaka nous dépeint avec joie ces mécanismes à travers la voix ludique d'une autre enseignante dont la gouaille apporte une bonne touche d'humour et de fraicheur. On parle des élèves mais les enseignants sont également charismatiques. Pour illustrer ces exemples, l'autrice met encore une fois en valeur de véritables toiles comme celle de Johannes Vermeer qu'on retrouve à plusieurs reprises dans ce volume. Un style didactique qui va forcément de pair avec la progression du héros qui va apprendre à capter l'essence d'un tableau et ne pas simplement le "recopier".

L'oeil et le talent de Yatora s'aiguise toujours plus dans ce second opus qui nous plonge dans les méandres de la peinture à l'huile.

Un second tome aussi bon que le premier qui accentue encore plus les émotions ressentis par les personnages. Les larmes viennent se diluer dans le dur apprentissage de la peinture et apporte encore plus de coeur à cette remarquable série.


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Avec un deuxième tome qui commence à corriger les défauts que j'avais perçus dans ses débuts, Blue Period commence à s'affirmer comme une série solide.

Je n'avais pas ressenti le même engouement que la majorité lors de ma lecture du premier tome. Je trouvais la narration assez maladroite dans sa volonté didactique, j'avais du mal à apprécier à ce héros au caractère peu attachant et on n'était pas encore entré assez pleinement dans l'art avec un grand A pour que je vibre de passion comme l'auteur l'aurait voulu.

Cependant les choses évoluent bien dans ce deuxième tome. Tout en poursuivant l'objectif qu'il s'était fixé l'auteur m'a plus embarqué dans son histoire. J'ai beaucoup suivre les différents obstacles qui se mettent sur la route de Yatora et qui le rendent de plus en plus humain, loin de cette figure hautaine détachée des débuts. Si on continue à apprendre des choses sur l'art et son fonctionnement, c'est mieux intégré au récit et donc moins lourd à lire. Il y a vraiment des progrès.

L'auteur mélange bien les interrogations très personnelles du héros sur son devenir et celles encore plus intérieures sur sa perception de ce qu'est l'art. J'ai beaucoup aimé les deux. J'ai éprouvé un vrai sentiment de réalisme dans la façon dont les premiers chapitres traitent de l'orientation de Yatora. Je comprends la réticence première ou plutôt l'inquiétude de ses parents, enfin de sa mère, qui voit bien la précarité de cette démarche. Alors la façon que trouve Yatora pour la rassurer et la convaincre est très belle (même si peut-être un peu facile).

Dans cet épisode et les suivants, j'ai trouvé très pertinent de le voir s'interroger sur les raisons qui l'ont poussé 1/ à se lancer dans l'art avec un tel acharnement 2/ à choisir cette école en particulier. On découvre ainsi un héros moins sûr de lui, plus hésitant et donc plus humain. C'était ce qui lui manquait un peu avant, je trouve. le voir galérer dans sa compréhension de lui-même, de l'art et de son art, apporte une nouvelle dimension très riche au récit.

L'environnement dans lequel il va évoluer dans ce tome participe aussi à révolutionner mon avis sur ce personnage. En effet, j'ai trouvé la partie se déroulant entre les murs du lycée un peu trop rapide et facile. Ici, à l'inverse on rentre vraiment dans le dur. le héros n'est pas le génie auquel on pouvait s'attendre, ses amis non plus. Tous ont leurs difficultés et leur façon de voir la vie et l'art. Leurs motivations sont aussi différentes que leurs perceptions et leurs techniques. Leur professeure met très bien cela en avant mais sans que cela soit pompeux cette fois. On est plus frappé par le travail de réflexion sur la composition, la création artistique et la compréhension profonde d'une oeuvre et non juste sa reproduction. L'auteur approfondit vraiment sa réflexion sur l'art et sur ce qui rend une oeuvre unique au point que le spectateur s'arrête dessus.

Tout cela se passe dans un nouveau cadre, celui de l'école préparatoire où la rencontre d'autres artistes participe à donner une nouvelle épaisseur au titre. Les figures croisées sont toutes haute en couleur. Il y a une bonne dynamique dans le groupe qui se forme autour de Yatora. Cependant sous des dehors bon enfant, on est vraiment à fond dans l'image des artistes torturés : qui à cause de sa vision extrême de l'art, qui à cause de la réputation de sa famille, ou encore qui à cause de son orientation sexuelle et de son genre.

Ainsi même si je ne vibre pas encore comme lors de mes lectures de Blue Giant par exemple où l'on perçoit mieux la passion du héros (pour la musique dans ce cas-là), avec ce deuxième tome Tsubasa Yamaguchi me convainc bien plus. Il fait prendre un virage plus sérieux et encore plus réflexif à son héros qui me plaît beaucoup. L'habillage de l'histoire est également plus maîtrisé, notamment dans la narration et dans la construction des personnages. Je reste juste un poil déçu par les dessins du mangaka qui ne sont pas encore à la hauteur de ce qu'on pourrait attendre d'un tel titre avec notamment des problèmes de proportions anormaux pour moi.
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Yaguchi a trouvé sa vocation dans ce deuxième tome de Blue Period. Tombé amoureux de l'art, il a intégré le club de son lycée et s'oriente désormais vers Gedai, l'université spécialisée de Tokyo. le chemin est rude, et les places, à l'arrivée, peu nombreuses.

Ce second volume se positionne dans la lignée du premier, une belle tranche de vie centrée sur le dessin et les choix d'avenir, mais s'attarde cette fois plus sur le fond d'une oeuvre que sur sa forme. le côté « cours magistral » s'estompe au bénéfice de l'interprétation.

Qu'est-ce qui fait d'une toile qu'elle est réussie ? Qu'elle est digne de succès, de reconnaissance ? Ou même, tout simplement, qu'elle attire l'oeil ? Ce sont les questions que se pose un Yaguchi jusqu'ici focalisé sur sa technique, et qui doit à présent trouver sa « patte ».

Pour cela, il peut compter sur le soutien de sa nouvelle professeur, ainsi que sur ses camarades de stage… ou presque. Malgré le rapprochement qui s'esquissait avec Yotasuke, ce dernier continue de se montrer antipathique à l'égard de Yaguchi et ne manque jamais une occasion de critiquer son travail. Un mal pour un bien, puisque les doutes qu'il fait naître en lui incitent le jeune homme à s'interroger et à s'améliorer.

Si le traitement du protagoniste demeure irréprochable dans sa psychologie comme dans son évolution, mon opinion à l'endroit des personnages secondaires reste hélas inchangée. Hormis les quelques-uns susmentionnés, les autres sont encore trop en retrait, et surtout, ils manquent de limpidité.

La mère de Yaguchi semblait prête à le soutenir dans le tome précédent, or elle se révèle réfractaire à sa volonté d'étudier l'art ; ses amis ne font qu'une vague apparition, qui ne les présente pas sous leur meilleur jour ; Yuka se manifeste uniquement pour draguer tout ce qui bouge et lâcher une brève réflexion philosophique en lien avec le thème…

C'est, à mes yeux, la faiblesse de ce manga. Ça, et ses illustrations aux proportions parfois douteuses (notamment en ce qui concerne l'anatomie humaine). Ce n'est pas dramatique, mais l'ironie d'un tel défaut dans une oeuvre sur l'art fait que je ne peux pas m'empêcher de le souligner.

Vous l'aurez compris, Blue Period n'est toujours pas un coup de coeur. J'adore son sujet, j'adore ce qu'il raconte, ainsi que les explications et éclaircissements pertinents qu'il offre sur la peinture, néanmoins je regrette qu'il ne soit pas porté par des personnages plus marquants, plus attachants, à l'exception de Yaguchi. J'espère sincèrement pouvoir les apprécier davantage par la suite.
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J'avais hâte de découvrir ce que l'auteur nous réservait pour ce second tome. J'ai tellement aimé le premier tome, que je redoutais que celui-ci soit moins bien.
Au début, j'ai eu un peu de mal à me replonger dans l'histoire. Je pense que ce qui me pose le plus de problème, ce sont les noms des personnages. Quand ils parlent d'Untel ou d'Untel, je mets du temps à visualiser qui c'est et ça me freine.

Il y a quelques événements majeurs, néanmoins rien de particulièrement captivant :
– Mori a été reçue dans une école d'art donc elle quitte le lycée. On l'avait déjà appris dans le précédent, mais là, c'est effectif.
– Ayukawa et Yatora suivent des cours du soir, le premier en peinture japonaise, le second en peinture à l'huile. Là encore, rien de nouveau, c'était aussi annoncé dans le 1.
– Notre héros entre en terminale et il fait une prépa d'été.

On découvre de nouveaux personnages :
– Yotasuke : on l'avait déjà rencontré, mais comme il participe également aux mêmes cours que Yatora, il est plus présent. Je ne savais pas trop quoi penser de lui, mon instinct me soufflait de ne pas l'apprécier. Et si je me suis tatouillée pendant plus de la moitié de ce manga, je peux dire officiellement que je le déteste. Il se montre franc avec Yatora sur son travail et ses mots sont blessants, outre mesure ce n'est pas grave si cela permet à l'autre de s'améliorer, sauf que là, il le fait sciemment pour rabaisser son camarade et ça, je ne peux pas lui pardonner.
– Hashida : je ne sais pas trop quoi penser de lui, il est sympa donc pour l'instant je l'aime bien. À voir ce que ça donnera par la suite.
– Ooba : c'est la prof des deux cours. Dans un premier temps, elle m'a fait grincer des dents. Elle a un côté joyeux exubérant qui m'horripile. Mais quand elle fait passer les entretiens avec les élèves, une autre facette de sa personnalité apparaît. Elle est passionnée, se montre patiente et prend le temps d'expliquer à Yatora ce qui manque à ses oeuvres, j'ai apprécié ça chez elle. Grâce à elle, j'ai découvert une partie encore plus technique de la peinture à l'huile : la composition. Ça permet à notre héros de comprendre certaines oeuvres, d'entrevoir des chemins à travers les toiles… c'était passionnant. Et puis elle lui montre des peintures d'élèves de Geidai et certaines m'ont fascinée (surtout celle avec les trois miroirs et les câbles), j'ai regretté qu'il n'y ait pas de couleurs.

Il leur reste cent jours avant l'examen d'entrée à l'école d'art. Je me demande ce que nous réserve le troisième tome.
J'ai adoré cette lecture. J'irai samedi à ma librairie et s'ils ont le suivant, je me le prendrai.
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Nous reprenons dans la foulée des événements du premier tome, avec un Yatora bien décidé à passer le concours d'entrée à l'université Geidai, la seule abordable financièrement pour lui. Plusieurs barrières se dressent cependant, notamment le fait de devoir convaincre ses parents d'accepter son choix d'orientation vers une discipline pleine d'incertitudes pour ce qui est de l'avenir professionnel.

Mais en plus de ceci, Yatora doit continuer à suivre des cours et s'améliorer, lui qui n'est qu'un débutant dans le domaine. Ainsi, le coeur du volume concerne très clairement l'évolution de son rapport à l'art, et les choses à faire pour s'améliorer vite. L'occasion de proposer de nombreux questionnements en lien avec ce domaine, qui semblent tout à fait transposables aux autres moyens d'expression par ailleurs.

Ainsi, que ce soit avec ses enseignantes ou ses camarades, Yatora confronte sa vision des choses à la leur, permettant d'aborder la distinction entre travailleur consciencieux qui ne sait que respecter des règles et des techniques strictes, et les artistes qui arrivent à retranscrire une « vision » dans leurs oeuvres.

De même, la question du rapport aux oeuvres est évoqué, notamment vis-à-vis de celles qui font autorité. Yatora dit par exemple ne pas aimer Picasso, et qu'il pourrait faire comme lui (une critique qui est souvent adressée à certaines oeuvres jugées « simplistes » d'un point de vue technique et esthétique). Cela donne lieu à une conversation avec un camarade qui considère qu'on peut tout à fait ne pas apprécier d'oeuvres importantes, mettant en avant la subjectivité totale de nos rapports à tout ceci et l'importance des connaissances techniques dans l'appréciation, mais aussi des critères plus compliqués à appréhender, comme le fait qu'une oeuvre fasse sens pour nous, que des éléments périphériques leur donnent du sens, etc.

J'ai trouvé cette idée très intéressante, d'autant plus qu'elle permet d'aborder les oeuvres du point de vue extérieur et pas uniquement de celui des artistes. Ceci permet d'aller vers la question du jugement de goût dans le domaine artistique (encore une fois, au sens large, on peut y intégrer tous les moyens d'expression), qui est vraiment passionnante.

De la même façon, on reste encore dans une optique didactique qu'on trouvait déjà dans le premier volume, puisque Yatora continue à apprendre les bases, notamment en ce qui concerne la composition et les techniques graphiques. Et sur ce point, je trouve que la mangaka a su parfaitement décrire la tension qui se joue entre des règles carrées que les artistes apprennent, et la façon de les exploiter, de tordre la technique, pour adapter tout ceci à leurs ambitions et leur style. Ce faisant, Yatora semble prendre conscience que s'il existe tout un éventail de techniques à apprendre, elles sont surtout là pour libérer le champ des possibles afin que les artistes puissent exprimer une palette infinie de choses.

Et au milieu de tous ces éléments très techniques, Tsubasa Yamaguchi n'oublie pas de développer ses personnages comme il se doit. Je pense évidemment à Yatora, qui est toujours aussi intéressant et crédible dans ses questionnements sur son rapport à l'art et sa volonté d'y arriver. Il dégage une vraie force émotionnelle qui me touche tout particulièrement.

Mais il y a aussi le personnage de Yuka qui continue de se démarquer. Il est un camarade de Yatora de sexe masculin mais se travestissant, et cherchant à sortir avec d'autres garçons. Par son biais, la question de ce qu'est la normalité se pose, et on sent que la mangaka commence déjà à la mettre en perspective par rapport au fait de trouver son identité artistique. de ce fait, je ne doute pas que les deux thématiques vont se nourrir mutuellement, et que le personnage va connaitre des développements intéressants.
En résulte, vous l'aurez sans doute compris, un tome encore une fois très riche, ce qui ne l'empêche pas de rester totalement fluide. Ceci permet à la lecture d'être à la fois passionnante et vraiment agréable, confirmant tout le bien que je pense de la série depuis son premier volume. Avec son troisième tome prévu pour le 19 mai, il est évident qu'on n'a pas fini de parler de cette série qui risque fort de s'imposer parmi les plus passionnantes de cette année qui débute.

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Après un premier tome incroyable, j'attendais la suite de Blue Period avec impatience et surtout est-ce que ça allait être aussi transcendant ? Tsubasa Yamaguchi a relevé le défi en rajoutant encore plus d'émotions et de remises en questions chez Yatora, mais aussi avant tout en subjuguant l'art à travers le regard curieux et ignorant d'un lycéen comme les autres.
Yatora se passionne de plus en plus pour l'art, mais surtout la peinture à l'huile grâce à laquelle il s'épanouit et commence à prendre conscience des lacunes existantes dans sa vie, ses relations avec les autres. Il manque étonnamment de confiance en lui, ses doutes se reflétant parfois dans ses dessins, tout comme ses convictions ou bien sa haine lorsqu'il décide de lâcher prise.
Cependant Yatora n'est pas le seul protagoniste dans cet opus, Yuka tient une grande place dans l'avancée de l'intrigue en dévoilant petit à petit. On commence à deviner qu'il ne s'accepte pas du tout en tant que homme, ce n'est pas simplement du travestissement dans son cas, mais plutôt une volonté transgenre, de changer de sexe. Il aime les garçons, apprécie les jolies et se sent à l'aise dans des robes, c'est une femme dans le corps d'un homme. Yuka est extrêmement touchant et j'attends d'en apprendre davantage sur lui, notamment voir ses oeuvres.
Malgré des thèmes très lourds abordés en plus de personnages écorchés vifs, le mangaka arrive tout de même à nous faire sourire et rêver avec les différentes leçons de techniques d'arts, ou bien tout simplement des anecdotes sur des artistes, sans oublier des scènes plus légère qui font la part belle à l'amitié.
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