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Blue Period tome 2 sur 14

Tsubasa Yamaguchi (Autre)
EAN : 9782811660284
192 pages
Pika Edition (17/03/2021)
4.26/5   163 notes
Résumé :
Yatora avait décidé de poursuivre des études prestigieuses pour répondre aux exigences de son entourage. Mais pour assouvir la frénésie dévorante du désir qu’il ressent en dessinant, il vise d’intégrer la prestigieuse université des Arts de Tokyo. Est-il prêt à sortir de sa zone de confort, à se confronter au regard des autres, à des talents accablants et, surtout, à surmonter sa peur d’échouer ?
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Critiques, Analyses et Avis (19) Voir plus Ajouter une critique
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Blue Period est sans conteste l'un des meilleurs mangas parus en ce début d'année 2021, une réflexion très affirmative qui s'explique par un titre original porté par la passion de l'art que ce soit à travers la quête d'un héros qui découvre sa passion pour le dessin et à travers la description minutieuse et plaisante que nous livre Tsubasa Yamaguchi.

Outre son intrigue passionnée, Blue Period possède aussi un regard didactique sur l'art. En tant que lecteur, nous découvrons ce monde et cela peut même nous amener à porter un regard différent sur la peinture, sur une toile durant un petit passage au musée. En cela, Blue Period est tout de même un titre remarquable.

Sans surprise, j'ai adoré ce second tome qui développe encore plus les émotions et les relations autour de nos personnages. Notre héros Yatora est toujours déterminé à rentrer dans l'Université des Arts de Tokyo mais pour cela, il doit d'abord commencer par convaincre... sa mère.

Cela peut paraître anodin comme ça mais le fait de convaincre sa famille de sa passion contre leur préjugés, contre leur crainte peut évoquer quelque chose d'assez familier aux yeux du lectorat, surtout dans un domaine artistique qui peut sembler être un milieu assez précaire. J'ai particulièrement aimé le fait que la mangaka Tsubasa Yamaguchi n'élude pas les étapes de la quête de Yatora et cela passe notamment par son rapport avec la famille, et spécialement avec sa mère qui se montre plutôt incrédule quand à la passion de son fils. Une ouverture riche en émotions qui se confirme par l'élaboration d'une toile décisive et qui vous fera monter les larmes aux yeux.

Ce tome semble être placé sous le signe des larmes, que ce soit celle de la mère de Yatora qui réalisé la passion de son fils, celle de Yuka qui refuse de se conformer au "modèle que la société impose", les larmes de rage de Kuwana et bien sûr celle de Yatora dont on découvre une véritable rage de vaincre à mesure que la séléction pour l'entrée à l'académie approche. Les émotions viennent se diluer dans la peinture et inexorablement les émotions comme les relations entre les personnages en deviennent plus intenses. le chara-design souligne parfaitement les émotions de nos protagonistes tout en leur apportant du panache et du style : entre le renfermé Yotasuke, la grâce de Yuka ou encore la belle et speed Kuwana, les personnages possèdent tout un certain charme, un véritable magnétisme comme si la mangaka voulait souligner que c'était aussi des personnes un peu à part, légèrement anticonformistes...

Ce second tome se révèle aussi très didactique. C'est un volume axé sur la peinture à l'huile et nous découvrons certains mécanismes qui font que l'oeil est aussitôt happé par une toile, comment cela se justifie, quelles en sont les bases ? La mangaka nous dépeint avec joie ces mécanismes à travers la voix ludique d'une autre enseignante dont la gouaille apporte une bonne touche d'humour et de fraicheur. On parle des élèves mais les enseignants sont également charismatiques. Pour illustrer ces exemples, l'autrice met encore une fois en valeur de véritables toiles comme celle de Johannes Vermeer qu'on retrouve à plusieurs reprises dans ce volume. Un style didactique qui va forcément de pair avec la progression du héros qui va apprendre à capter l'essence d'un tableau et ne pas simplement le "recopier".

L'oeil et le talent de Yatora s'aiguise toujours plus dans ce second opus qui nous plonge dans les méandres de la peinture à l'huile.

Un second tome aussi bon que le premier qui accentue encore plus les émotions ressentis par les personnages. Les larmes viennent se diluer dans le dur apprentissage de la peinture et apporte encore plus de coeur à cette remarquable série.


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Avec un deuxième tome qui commence à corriger les défauts que j'avais perçus dans ses débuts, Blue Period commence à s'affirmer comme une série solide.

Je n'avais pas ressenti le même engouement que la majorité lors de ma lecture du premier tome. Je trouvais la narration assez maladroite dans sa volonté didactique, j'avais du mal à apprécier à ce héros au caractère peu attachant et on n'était pas encore entré assez pleinement dans l'art avec un grand A pour que je vibre de passion comme l'auteur l'aurait voulu.

Cependant les choses évoluent bien dans ce deuxième tome. Tout en poursuivant l'objectif qu'il s'était fixé l'auteur m'a plus embarqué dans son histoire. J'ai beaucoup suivre les différents obstacles qui se mettent sur la route de Yatora et qui le rendent de plus en plus humain, loin de cette figure hautaine détachée des débuts. Si on continue à apprendre des choses sur l'art et son fonctionnement, c'est mieux intégré au récit et donc moins lourd à lire. Il y a vraiment des progrès.

L'auteur mélange bien les interrogations très personnelles du héros sur son devenir et celles encore plus intérieures sur sa perception de ce qu'est l'art. J'ai beaucoup aimé les deux. J'ai éprouvé un vrai sentiment de réalisme dans la façon dont les premiers chapitres traitent de l'orientation de Yatora. Je comprends la réticence première ou plutôt l'inquiétude de ses parents, enfin de sa mère, qui voit bien la précarité de cette démarche. Alors la façon que trouve Yatora pour la rassurer et la convaincre est très belle (même si peut-être un peu facile).

Dans cet épisode et les suivants, j'ai trouvé très pertinent de le voir s'interroger sur les raisons qui l'ont poussé 1/ à se lancer dans l'art avec un tel acharnement 2/ à choisir cette école en particulier. On découvre ainsi un héros moins sûr de lui, plus hésitant et donc plus humain. C'était ce qui lui manquait un peu avant, je trouve. le voir galérer dans sa compréhension de lui-même, de l'art et de son art, apporte une nouvelle dimension très riche au récit.

L'environnement dans lequel il va évoluer dans ce tome participe aussi à révolutionner mon avis sur ce personnage. En effet, j'ai trouvé la partie se déroulant entre les murs du lycée un peu trop rapide et facile. Ici, à l'inverse on rentre vraiment dans le dur. le héros n'est pas le génie auquel on pouvait s'attendre, ses amis non plus. Tous ont leurs difficultés et leur façon de voir la vie et l'art. Leurs motivations sont aussi différentes que leurs perceptions et leurs techniques. Leur professeure met très bien cela en avant mais sans que cela soit pompeux cette fois. On est plus frappé par le travail de réflexion sur la composition, la création artistique et la compréhension profonde d'une oeuvre et non juste sa reproduction. L'auteur approfondit vraiment sa réflexion sur l'art et sur ce qui rend une oeuvre unique au point que le spectateur s'arrête dessus.

Tout cela se passe dans un nouveau cadre, celui de l'école préparatoire où la rencontre d'autres artistes participe à donner une nouvelle épaisseur au titre. Les figures croisées sont toutes haute en couleur. Il y a une bonne dynamique dans le groupe qui se forme autour de Yatora. Cependant sous des dehors bon enfant, on est vraiment à fond dans l'image des artistes torturés : qui à cause de sa vision extrême de l'art, qui à cause de la réputation de sa famille, ou encore qui à cause de son orientation sexuelle et de son genre.

Ainsi même si je ne vibre pas encore comme lors de mes lectures de Blue Giant par exemple où l'on perçoit mieux la passion du héros (pour la musique dans ce cas-là), avec ce deuxième tome Tsubasa Yamaguchi me convainc bien plus. Il fait prendre un virage plus sérieux et encore plus réflexif à son héros qui me plaît beaucoup. L'habillage de l'histoire est également plus maîtrisé, notamment dans la narration et dans la construction des personnages. Je reste juste un poil déçu par les dessins du mangaka qui ne sont pas encore à la hauteur de ce qu'on pourrait attendre d'un tel titre avec notamment des problèmes de proportions anormaux pour moi.
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Nous reprenons dans la foulée des événements du premier tome, avec un Yatora bien décidé à passer le concours d'entrée à l'université Geidai, la seule abordable financièrement pour lui. Plusieurs barrières se dressent cependant, notamment le fait de devoir convaincre ses parents d'accepter son choix d'orientation vers une discipline pleine d'incertitudes pour ce qui est de l'avenir professionnel.

Mais en plus de ceci, Yatora doit continuer à suivre des cours et s'améliorer, lui qui n'est qu'un débutant dans le domaine. Ainsi, le coeur du volume concerne très clairement l'évolution de son rapport à l'art, et les choses à faire pour s'améliorer vite. L'occasion de proposer de nombreux questionnements en lien avec ce domaine, qui semblent tout à fait transposables aux autres moyens d'expression par ailleurs.

Ainsi, que ce soit avec ses enseignantes ou ses camarades, Yatora confronte sa vision des choses à la leur, permettant d'aborder la distinction entre travailleur consciencieux qui ne sait que respecter des règles et des techniques strictes, et les artistes qui arrivent à retranscrire une « vision » dans leurs oeuvres.

De même, la question du rapport aux oeuvres est évoqué, notamment vis-à-vis de celles qui font autorité. Yatora dit par exemple ne pas aimer Picasso, et qu'il pourrait faire comme lui (une critique qui est souvent adressée à certaines oeuvres jugées « simplistes » d'un point de vue technique et esthétique). Cela donne lieu à une conversation avec un camarade qui considère qu'on peut tout à fait ne pas apprécier d'oeuvres importantes, mettant en avant la subjectivité totale de nos rapports à tout ceci et l'importance des connaissances techniques dans l'appréciation, mais aussi des critères plus compliqués à appréhender, comme le fait qu'une oeuvre fasse sens pour nous, que des éléments périphériques leur donnent du sens, etc.

J'ai trouvé cette idée très intéressante, d'autant plus qu'elle permet d'aborder les oeuvres du point de vue extérieur et pas uniquement de celui des artistes. Ceci permet d'aller vers la question du jugement de goût dans le domaine artistique (encore une fois, au sens large, on peut y intégrer tous les moyens d'expression), qui est vraiment passionnante.

De la même façon, on reste encore dans une optique didactique qu'on trouvait déjà dans le premier volume, puisque Yatora continue à apprendre les bases, notamment en ce qui concerne la composition et les techniques graphiques. Et sur ce point, je trouve que la mangaka a su parfaitement décrire la tension qui se joue entre des règles carrées que les artistes apprennent, et la façon de les exploiter, de tordre la technique, pour adapter tout ceci à leurs ambitions et leur style. Ce faisant, Yatora semble prendre conscience que s'il existe tout un éventail de techniques à apprendre, elles sont surtout là pour libérer le champ des possibles afin que les artistes puissent exprimer une palette infinie de choses.

Et au milieu de tous ces éléments très techniques, Tsubasa Yamaguchi n'oublie pas de développer ses personnages comme il se doit. Je pense évidemment à Yatora, qui est toujours aussi intéressant et crédible dans ses questionnements sur son rapport à l'art et sa volonté d'y arriver. Il dégage une vraie force émotionnelle qui me touche tout particulièrement.

Mais il y a aussi le personnage de Yuka qui continue de se démarquer. Il est un camarade de Yatora de sexe masculin mais se travestissant, et cherchant à sortir avec d'autres garçons. Par son biais, la question de ce qu'est la normalité se pose, et on sent que la mangaka commence déjà à la mettre en perspective par rapport au fait de trouver son identité artistique. de ce fait, je ne doute pas que les deux thématiques vont se nourrir mutuellement, et que le personnage va connaitre des développements intéressants.
En résulte, vous l'aurez sans doute compris, un tome encore une fois très riche, ce qui ne l'empêche pas de rester totalement fluide. Ceci permet à la lecture d'être à la fois passionnante et vraiment agréable, confirmant tout le bien que je pense de la série depuis son premier volume. Avec son troisième tome prévu pour le 19 mai, il est évident qu'on n'a pas fini de parler de cette série qui risque fort de s'imposer parmi les plus passionnantes de cette année qui débute.

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Nous retrouvons Yatora, son art et ses nouveaux camarades dans ce tome 2 ! Comme je l'avais dit dans ma précédente critique concernant le premier tome, je n'avais pas été entièrement emballé par l'environnement qu'est la vie de notre jeune artiste. Comme je suis quelqu'un de têtu et de passionné par l'Art, j'ai préféré continuer cette aventure.
L'art est un sujet vaste et très complexe, car il n'existe pas de réelle définition sur ce qu'est la peinture et ce qu'on peut exprimer à travers divers supports. C'est pourquoi, malgré mes réticences, Blue Period est pour moi une véritable révélation de cette année 2021. Cela a dû être un vrai challenge pour l'auteure bien qu'elle soit elle-même reliée à l'art dans sa vie personnelle. À mes yeux, le gros point fort de cette série sont les informations que contienne l'histoire sur les techniques qu'on peut apprendre en cours d'art approfondi.
Dans ce tome, Yatora est tel le cliché de l'artiste torturé, celui qui se noie dans ses oeuvres et tente encore de comprendre qui il était avant et dans quelle illusion il vivait avant de trouver sa passion. Il doute de lui, de ce qu'il fait ne cesse de travailler plus que les autres afin d'atteindre ses objectifs. Malgré cet éveil de conscience sur son désir d'aller vers une université (Geidai) qu'il n'aurait jamais envisagé auparavant. Il s'intègre facilement à la troupe d'artistes qui l'entoure et nous découvrons un peu plus chaque personnage qui occupe son quotidien. L'épreuve que Yatora doit surmonter dans ce tome, est de prendre conscience qu'aimer peindre est une chose, mais savoir retranscrire sur une toile ce que nous ressentons en est une autre ! Et pour ça, il peut compter sur ses nouveaux amis et ses professeures du lycée et de la prépa (dans laquelle il vient de s'inscrire) pour le motiver et l'aider à se trouver !
J'ai été également très touché par l'histoire de Ryûji, un travesti qui, dans ce tome, amène un sujet important pour notre société qui est le genre que l'on peut attribuer aux autres. Nous amenons encore beaucoup trop de jugements à ce sujet, et je trouve cela important qu'un protagoniste tel que Ryûji puisse intégrer cette histoire.
En bref, c'est un manga très complet qui traite beaucoup de sujets sur lesquelles nous pourrons nous étendre. J'ai été personnellement très touché par l'émotion que l'auteure a voulu relier à l'art. Un tableau reflètera toujours des émotions et j'avais un peu peur que la mangaka oublie ce détail, mais ce ne fut pas le cas.
Je suis donc très heureux de poursuivre cette histoire. Je vous en dirai plus dans la critique du prochain tome ! Comme toujours, il est accessible à tout public.
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Yatora a fait son choix : il ira en fac d'art. Après avoir convaincu sa mère et passé la remise des diplômes, il décide de s'inscrire en prépa d'art. le voilà à enchaîner le lycée et les cours du soir en ne lâchant jamais son pinceau.
Mais il va vite se rendre compte que l'ambiance dans ce genre de prépas est bien différente de ce qu'il imaginait : il faut passer un concours ultra sélectif pour entrer à Geidai, et personne ne va se laisser marcher sur les pieds.

Ce second tome nous plonge un peu plus dans les profondeurs de l'art, notamment la peinture à l'huile. Yatora apprend de nouvelles techniques, il cherche à comprendre les oeuvres et à se comprendre lui-même.
On sent qu'il est toujours très frustré, qu'il n'arrête pas de se comparer aux autres en pensant être le moins doué. Mais c'est ça qui va lui redonner la motivation. Il va tout faire pour se surpasser.

Ici on se concentre surtout sur la prépa plus que le lycée. Je trouve que l'ambiance de ce genre de concours est très bien retranscrite (pour le coup je m'y connais hehe). Yatora arrive à se faire des amis, certes, mais la plupart des gens restent dans leur coin et regardent les autres de travers. Ils attendent juste le classement du concours d'été pour se comparer.
Le personnage de Yotasuke le démontre bien. Introduit dans le tome 1, il fait son retour en suivant les mêmes cours de peinture à l'huile que Yatora. Ça se voit qu'il est frustré aussi, mais il rejette ses émotions sur les autres pour les rabaisser. C'est un comportement assez typique.

En dehors de l'art, ce tome met plus en avant le personnage de Yuka (Ryûji pour ceux qui préfèrent... je me permets d'utiliser le masculin puisque les personnages le considèrent comme tel). Yuka est aussi frustré, mais à cause de son identité. Les genres sont encore une conception anormale pour la société, et il le montre très bien à travers ses relations et ses ruptures. Personne ne l'accepte pour ce qu'il est.

Blue Period n'est pas seulement un manga d'art. Il aborde aussi des sujets sur les genres, l'identité, il remet en question les personnages et les lecteurs.
Yatora se cherche. Il cherche sa confiance en soi.
Ce tome 2 marque le début de l'arc de la prépa, et aussi une longue phase d'évolution pour tous les personnages.
On a hâte de voir quels chemins ils vont emprunter.
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critiques presse (3)
ActuaBD
01 septembre 2021
Son rapprochement avec les autres candidats sera une occasion supplémentaire de découvrir les spécificités de sa pratique. Visite au musée et apprentissage des différentes techniques de dessin et de peinture lui permettent d’améliorer la pratique de son art. En retard par rapport aux autres candidats, il va ainsi se diversifier le plus possible en proposant toujours des œuvres personnelles.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
Sceneario
25 mai 2021
Ce seinen est donc une excellente lecture et un moyen très divertissant de plonger dans l’univers de l’art. Vous ne verrez sans doute plus de la même façon les toiles des artistes, même des amateurs !
Lire la critique sur le site : Sceneario
MangaNews
19 mars 2021
Ce véritable trésor d’informations sur les techniques artistiques et le milieu de l’art au Japon ne laissera aucun lecteur indifférent notamment grâce à originalité du trait de l’auteure extrêmement moderne et plein d’expressivité mais aussi à son scénario hyper rythmé.
Lire la critique sur le site : MangaNews
Citations et extraits (21) Voir plus Ajouter une citation
- Pour moi, l'art c'est comme de la nourriture, même si ça ne se mange pas. Y a des choses qu'on aime et d'autres qu'on aime pas, c'est comme ça. C'est pas parce qu'un plat est cher qu'il va forcément plaire à tout le monde... Et à l'inverse, un plat qui n'est pas ragoûtant au premier abord, peut s'avérer délicieux quand on apprend comment et où il est produit.
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Les livres d’art, ça m’intéresse pas, et les musées encore moins… C’est le genre d’endroit où on te regarde de travers si tu n’y connais rien et que tu fais une remarque. Et même si j’y allais, tout ce que je pourrais dire c’est "j’ai déjà vu ça quelque part", ou "c’est compliqué" ou alors "j’ai mal aux pieds".
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Tu sais, le dessin est un vecteur beaucoup plus fort et efficace que les mots. Ça t’ouvre les yeux sur les nombreuses choses ou idées intéressantes qu’il y a dans le monde. En observant, tu apprends, et en dessinant, tu comprends. Au début, je voulais faire ton portrait, un peu comme ce qu’on fait pour la fête des mères. Je me suis dit que ce serait plus facile pour parler. Mais en dessinant, j’ai réalisé que tes mains sont abîmées parce que tu fais de la vaisselle avec de l’eau chaude, que tu as tes bras plutôt musclés parce que tu portes des sacs de courses bien remplis. Au fur et à mesure, ça prenait forme, tout ça me venait à l’esprit. Le fait que tu alternes entre la viande et le poisson pour les repas et que tu te gardes toujours l’assiette la moins présentable. C’est là que je me suis dit que tu te dédiais entièrement à la famille.
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J'adore dessiner, mais j'aime pas observer...
Les livres d'art, ça m'intéresse pas, et les musées encore moins... c'est le genre d'endroit où on te regarde de travers si tu n'y connais rien et que tu fait une remarque.
Et même si j'y allais, tout ce que je pourrais dire, c'est "j'ai déjà vu ça quelque part", ou "c'est compliqué" ou alors "j'ai mal au pieds".
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Mais si je dois me conformer au modèle que la société nous impose, je préfère mourir.
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Vidéo de Tsubasa Yamaguchi
Venez découvrir le trailer du manga Blue Period !
Ce nouveau seinen de Tsubasa Yamaguchi invite à vous éveiller à l'art à travers les yeux de héros. Une aventure hors norme vous ouvre les bras en compagnie de Yatora, un lycéen plutôt banal que la muse des Arts va toucher de son doigt !
Yatora est un lycéen banal qui n'a pas vraiment d'ambition. Un jour, il aperçoit par hasard le tableau peint par une camarade de classe en cours d'arts plastiques : un évènement qui va bouleverser sa vie et le projeter dans des sphères où il n'aurait jamais pensé entrer !
Entre travail acharné et envie de reconnaissance, Yatora découvrira un nouveau monde mais saura-t-il y trouver sa place? Vous le découvrirez dans le tome 1 de Blue Period.
Alors ? Qu'attendez-vous pour découvrir notre coup de coeur seinen de l'année? Vous n'avez pas encore lu le chapitre 1 gratuit sur notre site? Rendez-vous dans notre section "Extraits" pour lire tous les chapitres 1 disponibles ! Blue Period tome 1, en librairie le 20 janvier. Pika Seinen.
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