J'ai vu Dieu. Elle est noire, communiste et lesbienne.
- Tu sais Ichiko, je suis sûr d'une chose, en tout cas.
- Quoi ?
- Si je suis ce que je suis, ce n'est pas dû au père que j'ai. C'est la faut à personne, il n'y a pas de cause. Je suis moi. Et c'est comme ça. Je suis le produit de ma sensibilité, voilà.
L'être humain est bien complexe... Celui qu'on aime n'est pas nécessairement celui qui parvient à vous affranchir.
La peau d'Eri sent si bon, j'en suis émue jusqu'aux larmes... c'est ma sensibilité à moi.
-C'est pas une vie de trembler en permanence.
-Notre seul crime est d'aimer quelqu'un... Nous ne faisons que nous aimer.
-Je ne tiens pas à rester cachée indéfiniment dans le placard. Tu me comprends Eri ?
-Se déclarer n'est pas forcément facile tu sais...
-Oui, j'imagine qu'on doit y perdre beaucoup de choses précieuses... Et que la vie devient plus difficile.
Si Eri avait été un garçon... je serais sûrement tombée amoureuse de lui.
J'étais homosexuel et j'avais besoin d'un petit ami... Mais j'aimais ta mère. On m'arracherait la langue, on me jetterait au milieu des flammes... Que je le dirais encore.
Je ne sais pas où sont la vérité et le mensonge. La question est donc simplement.. D'y croire ou pas.
Les garçons n’y sont pour rien. Seulement, chaque fois que je suis avec un garçon, je ne me supporte pas car je ne suis pas moi-même.