Voici quelques-unes des choses que mon père, Yamamoto Jin'uemon,avait l'habitude de dire et de faire :
Dès que vous percevez la raison d'une chose, beaucoup d'autres prennent sens à vos yeux.
Un homme qui sourit d'un air affectée ne peut que se révéler mesquin et lâche.
Que vous deviez prendre la parole lors d'une réunion officielle ou pour une occasion plus ordinaire, vous devez regarder votre interlocuteur droit dans les yeux. Un salut courtois suffit au début et à la fin ; il est inconvenant et dangereux de parler les yeux baissés.
D'après l'enseignement de anciens, un samouraï doit faire preuve de détermination jusqu'à l'excès. Toute chose effectuée avec modération pourra être jugée insuffisante. J'ai entendu dire que lorsqu'on pense être allé trop loin, c'est le signe qu'on ne s'est pas trompé. C'est une règle qui ne doit jamais être oubliée.
"Sept fois déchu, huit fois relevé."
Les poissons ne vivent pas dans l'eau claire.
L'histoire rapporte que Yagyô dit un jour : "Je ne sais pas comment vaincre les autres ; mais je sais comment me vaincre moi-même. La quête d'une vie ne connaît pas de fin ; l'entrainement doit vous trouver chaque jour meilleur, luttant jusqu'au bout pour atteindre la perfection. "
En épousant le parti de son seigneur, un serviteur honnête s'en remet à ce dernier pour le meilleur et pour le pire et lui offre sa vie, ayant choisi de servir sincèrement sa cause. Il suffit alors de quelques-uns pour assurer la sauvegarde du fief. De ce que j'ai pu observer pendant toutes ces années, cependant, nombreux sont les serviteurs qui, en mettant leur intelligence, leur discrétion et leur talent artistique au service de leur seigneur, ne rechignent pas à trahir à l'occasion leur soi-disant loyauté, alors même que tout semble aller pour le mieux. Dès que leur seigneur choisit de se retirer ou que sa mort est imminente, ils lui tournent instantanément le dos pour rechercher les faveurs de ceux dont l'influence peut leur servir, une vision dont le souvenir m'est toujours infiniment désagréable.
[...]
Des idées telles que le lien entre le seigneur et ses serviteurs, la loyauté absolue m'ont toujours semblé très vagues jusqu'à ce qu'elles me soient révélées. Un homme, une fois qu'il est résolu à mourir pour son seigneur, devient un serviteur à nul autre pareil.
Tsunetomo pensait que, plus le seigneur traitait son serviteur avec peu de considération et de raison, plus le serviteur fidèle devait faire preuve de dévotion pour le bien de son seigneur - comme un homme dont le cœur est plein d'un désir ardent alors que l'élue de son cœur le traite avec froideur - résolu à faire de son mieux sans que son seigneur le sache.
J'ai découvert que la mort est au coeur du bushido
Si je dois renaître sept fois, je veux renaître chaque fois parmi les serviteurs de mon clan.
N'oubliez pas qu'une fête n'est rien d'autre qu'une affaire publique.