Citations sur Sambre, tome 1 : Plus ne m'est rien... (20)
Quant à toi, cyclope femelle vissée derrière ton oeil-de-boeuf comme une vipère lovée autour de son oeuf, ta haine est en elle-même ta force et ton propre châtiment…
" Elle est morte à présent, et son corps pourrit lentement à la fosse commune... C'était une fille publique... son tombeau ressemble à lit...."
Tu ne m'a pas cru, Bernard... Tu as préféré croire les apparences... Mais que tu le veuille ou non, nous avons jetés un pont de pierre entre nos deux âmes, et le sang que nous avons réunis coule sous son arche... Je saurai le franchir, le moment venu, et, avec les ongles et les dents, s'il le faut, jusqu'à ton cœur rebelle, me frayer un amour...
L'amour est une passion qui ne se soumet à rien, et à qui, au contraire, toutes choses se soumettent.
Et toi, pauvre Séraphin muet, qui saura jamais quels pitoyables secrets retiennent tes paupières closes ? As-tu tour à tour connu baisers de miel et larmes de fiel, avant de te pétrifier pour l'éternité ?"
Ne nous déçois pas, ni moi ni la petite fille trop seule qui a rêvé ce moment si souvent et si fort qu'elle en a encore des bleus au coeur.
C'était une fille publique... Son tombeau ressemble à son lit...
Mon blason à moi, c'est la glaise des trottoirs sur fond de ruisseau !
Mais que tu le veuilles ou non , nous avons jeté un pont de pierre entre nos deux âmes et le sang qui nous a réuni coule sous son arche. ... Où que j'aille je t'attendrai, car je sais que tu viendras.
Je t'en prie Sarah, sèche tes paupières ! Les larmes sont l'impudeur de l’œil, comme aimait tant le répéter ton vieux père...